La Lettonie est membre de l’UE depuis 2004 après un référendum qui a vu la victoire du oui avec 67% d’avis favorables contre 32,3 % d’opinions négatives. Elle a fait son entrée officielle le 1er mars 2004 et a rejoint la zone euro en 2014 malgré l'opposition de la population. Le lats a eu cours durant la brève indépendance du pays de 1921 à 1940, puis depuis l’éclatement de l’Union soviétique, en 1991.
Riga, capitale de la Lettonie, considérée comme la plus grande capitale des pays balte est construite sur la mer Baltique au fond du golfe de Riga dans lequel se jette le fleuve Daugava le plus long fleuve de l'Europe septentrionale.
Une légende raconte...
«Il était une fois, il y a longtemps, avant que la ville de Riga ne soit fondée, un grand homme fort nommé Lielais Kristaps (le grand Christophe) qui faisait traverser la rivière Daugava aux gens. Kristaps vivait dans une cabane sur la rive droite de la rivière.
Une nuit pendant qu'il dormait, Kristaps entendit un petit enfant qui pleurait de l'autre côté de la rivière. Il se leva immédiatement pour aller chercher l'enfant, et commença à le porter à travers le fleuve. A mi-chemin, l'enfant devint si lourd que Kristaps eu de la difficulté à se parvenir sur l'autre rive. Épuisé, il coucha l'enfant dans sa cabane, et s'endormit à son tour.
Le lendemain matin, Kristaps se réveilla et trouva un grand coffre de pièces d'or à la place de l'enfant. À sa mort, l'argent a été utilisé pour fonder la ville de Riga, le premier bâtiment a été construit à l'endroit où la cabine de Kristaps se trouvait autrefois. "
En 1997, Gint Upitis a fait une copie de la sculpture en bois d'origine construite par Michael Brinkman en 1693. La statue originale se trouve dans le Musée d'Histoire de Riga et de navigation ".
Une autre légende dit que, parfois on peut entendre la voix du fleuve Daugava qui pose toujours la même question: "Riga est-elle achevée?" Les gens avisés savent qu'il faut alors répondre: "Non, elle n'est pas encore achevée!". La légende affirme en effet que, si quelqu'un répondait un jour par l'affirmative, Riga s'effondrerait tout entière dans les flots de la Daugava.
La ville de Riga est peuplée de +/- 800.000 habitants qui parlent le letton, la langue officielle, le russe, l'anglais dans les commerces. Le live ou livenien a disparu en 2013. Riga est un centre centre industriel, commercial, culturel et financier majeur de la région de Vidzeme.
Le climat est tempéré de type continental avec des hivers froids et des étés assez chauds avec des pluies. Il neige environ 90 jours par an. Les températures moyennes oscillent entre -5° en février et 22° en juillet. En cette mi avril, il ne faisait guère plus de 7° de quoi mettre un bonnet et des gants.
Riga, abrite une grande diversité ethnique. Le nombre de Russes dépasse celui des Lettons. C'est un des rares pays où la démographie a diminué au cours des dernières années en cause le taux de fécondité et les flux migratoires peu élevés. Étrangeté du pays, plus de 15% de la population (300.000 personnes) n'a pas de nationalité. Ce sont des non-citoyens qui n'ont ni le droit de vote, ni droit à certaines allocations ou à l'accès à certaines professions : avocat, juge, militaire ou fonctionnaire.
Le 15 octobre 1991, la nationalité lettone a été attribuée à tous ceux qui étaient citoyens lettons dans l’entre-deux-guerres, ainsi qu’à leurs descendants. Les Russes, arrivés en Lettonie avant l’annexion soviétique, n'ont pas pu bénéficier de cette attribution. Pour devenir letton, la procédure de naturalisation est lourde avec des examens sur la langue, la Constitution et l’histoire ou avoir suivi un enseignement en letton. Moins de 200.000 personnes ont été naturalisées depuis l’indépendance.
La ville de Riga est dirigée depuis 2009 par un maire d'origine russe Nils Usakovs naturalisé letton en 1999. Plébiscité par les habitants, il est accusé par les patriotes d’être l’homme du Kremlin et de vouloir éloigner la Lettonie de l'Occident. Il appartient au centre de la concorde, un parti pro-russe de centre droit. En 2013, lorsque le toit d’un supermarché Maxima s’effondre faisant 54 morts, dont 3 secouristes, ses adversaires le pressent de démissionner. Il n'en fait rien et annonce la création d'un mémorial aux victimes sur les ruines de la grande surface.
La Lettonie comme les autres pays baltes a recouvré son indépendance par le chant. Le 23 août 1989, la Voie balte composée d'une chaîne humaine de plus de 2.000.000 sur 560 kilomètres a entonné des chants patriotiques et des airs traditionnels. En 1988, un opéra rock « Lacplesis » a même été créé sur l’épopée nationale.
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| Le Monument de la Liberté mémorial érigé en l'honneur des soldats morts au combat durant la Guerre d'indépendance lettone Colonne de 42 m de haut coiffée d'une statue de Milda, déesse de l'amour et de la liberté. |
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Les trois étoiles d'or évoquent les trois États baltes,
et emblème du mouvement indépendantiste des années 80.
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L'aéroport de Riga se trouve à Jurmala, à 14 km du centre ville. Il est desservi par de nombreuses compagnies dont les low cost Ryanair et Air Baltica. Pour se rendre au centre ville, le moyen le plus rapide est le taxi dont le coût se situe entre 11 et 15 euros ou bien encore le bus moins cher mais moins rapide.
Riga possède un excellent réseau de transport en commun avec des trains, des tramways, des trolleybus et des autobus dont les prix sont assez raisonnables.
La ville possède une quarantaine de musées de différents types : musée des arts appliqués, musée de la photographie , musée d'histoire et de navigation, musée de la guerre, musée du chapeau, musée du soleil...
Pour voir Riga d'en haut, plusieurs choix s'offrent au visiteur : le clocher de l'église Saint-Pierre, le bar du Radisson Blu ou la terrasse du 8ème étage du centre commercial Galleria, la plus grande terrasse des pays Baltes.
La Lettonie est un pays de tradition luthérienne. Aujourd’hui, les ¾ de la population semblent appartenir de manière plus ou moins équivalente à chacune des 3 grandes religions chrétiennes : catholicisme, protestantisme et orthodoxie.
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| Eglise Saint Pierre |
La ville garde des traces du passage soviétique
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| Monument à la gloire des fusiliers lettons, |
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| Académie des Sciences |
Oui oui, à demain ...
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