jeudi 30 avril 2015
Encore une arnaque Luminus
Si vous tapez "Arnaque Luminus" dans Google, vous tomberez sur des dizaines d'histoires parfois édifiantes mais pas vraiment récentes. Celle dont je veux vous parler date de ce mois d'avril ; comme quoi, les pratiques frauduleuses n'ont, hélas, pas cessé d'exister.
Nous sommes à quelques kilomètres de Charleroi, chez une personne âgée qui vit seule. Appelons-la Madame A.
Le 21 avril, un homme frappe à sa porte. S'il ne se présente pas directement comme un employé d'Electrabel, son fournisseur d'électricité, il laisse à penser à Madame A. qu'il en est un de ses préposés. Il lui dit que bien qu'elle ait une domiciliation bancaire, elle ne va plus bénéficier des 10 euros de réduction annuelle qu'offrait la société mais qu'il est en mesure de faire quelque chose pour elle.
Madame A. laisse entrer l'homme qui lui explique qu'il va faire en sorte qu'elle reçoive un remboursement. Pour ce faire, il a besoin de connaître son numéro de compte bancaire et de voir sa carte d'identité pour vérifier son nom et son numéro de registre national.
Madame A. ne se méfie pas. L'homme connaît des choses sur elle. Elle est cliente chez Electrabel et elle a une domiciliation. Et puis, il y a ce remboursement... c'est toujours bon à prendre en ces temps plus difficiles. Elle s'exécute donc et remet les documents à l'individu.
Celui-ci remplit des papiers puis demande de les signer. Madame A. qui est quand même quelqu'un de méfiant, a des doutes. Elle voit écrit le mot "contrat" mais un contrat elle en a déjà un; avec Electrabel. Elle refuse de signer. L'homme se fâche, hausse le ton. Madame A. n'en démord pas. Elle ne signera pas. L'homme se fait un peu plus doux et lui propose de signer un papier en blanc qu'il remplira lui-même pour attester auprès de son employeur qu'il s'est bien présenté chez elle. Madame A. refuse et l'homme s'en va. Elle pense donc que les choses vont en rester là.
Le 28 avril, soit une semaine après le passage du délégué de l'électricité, Madame A. reçoit un courrier de chez Luminus chez qui lui apprend qu'elle est devenue cliente suite à la signature d'un contrat le 14 avril.
De choses l'une. Soit Luminus a ouvert un compte à Madame A. sans contrat et c'est clairement de l'abus ; soit le délégué a rentré un contrat qu'il a signé en lieu et place de Madame A. et c'est du faux usage de faux. Mais pourquoi avoir antidaté le document ?
Tout simplement parce que le délai de rétractation pour un contrat conclu le 14 avril se termine le 28 avril et c'est justement le 28 avril.
Comment cela va-t-il se terminer ? Bien j’imagine. Après quelques coups de téléphone, des lettres recommandées avec accusé de réception et la menace de déposer plainte pour faux et usage de faux, les choses devraient reprendre leur pristin état. Mais sait-on jamais...
Quelques conseils :
Ne laissez jamais entrer qui que ce soit chez vous sauf si vous êtes certains de l'identité de la personne ou mieux encore, n'acceptez de délégués que lorsqu'ils ont préalablement pris rendez-vous avec vous et que vous êtes vraiment intéressés par leurs produits ou leurs services. Évitez aussi d'être seul. On est plus fort à deux !
Ne signez jamais directement d'engagement. Laissez-vous du temps pour la réflexion. Demandez conseil autour de vous. Les délégués peuvent repasser. Les biens et les services ne vont pas s'envoler.
Si vous vous êtes engagés et que vous le regrettez, n'oubliez pas que vous avez un délai de rétractation. Tous les détails ici
Le démarchage n'est pas souvent intéressant pour le client mais est, par contre, une excellente technique de vente qui met le prospect sous pression.
SOYEZ PRUDENTS !
PS : toute ressemblance avec qui que ce soit n'est pas fortuite.
mercredi 29 avril 2015
Darcy Gentleman, tome 3 : Un mot de vous - Pamela Aidan
Un mot de vous - Darcy gentleman 3
Auteure : Pamela Aidan
Broché: 432 pages
Editeur : MILADY (13 février 2014)
Collection : Pemberley
Langue : Français
L'auteure :
Pamela Aidan est née le 18 octobre 1953 à Phoenixville (Pennsylvania). Elle est titulaire d'un Master en sciences de l'information et des bibliothèques de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign, Elle a travaillé en tant que bibliothécaire pendant plus de 30 ans. Elle vit aujourd'hui en Idaho à Cœur d'Alène avec son mari.
Enfin ! le dénouement. Et, lorsqu'arrive la dernière page, on aimerait aller encore un peu plus loin. C'est bien connu, quand on aime, on ne compte pas ! Belle réussite que cette saga en 3 tomes. Rien que de l'amour !
mardi 28 avril 2015
Darcy Gentleman, tome 2 : En vain ai-je lutté - Pamela Aidan
En vain ai-je lutté - Darcy gentleman 2
Auteure : Pamela Aidan
Broché: 432 pages
Editeur : MILADY (21 novembre 2013)
Collection : Pemberley
Langue : Français
L'auteure :
Pamela Aidan est née le 18 octobre 1953 à Phoenixville (Pennsylvania). Elle est titulaire d'un Master en sciences de l'information et des bibliothèques de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign, Elle a travaillé en tant que bibliothécaire pendant plus de 30 ans. Elle vit aujourd'hui en Idaho à Cœur d'Alène avec son mari.
"En vain ai-je lutté. Je ne puis réprimer mes sentiments. Permettez-moi de vous dire combien je vous admire et je vous aime."
Quatrième de couverture :
C'est ainsi que Darcy met un terme à son tourment et demande enfin à l'espiègle Miss Elizabeth Bennet en mariage. Orgueil et Préjugés a passionné des millions de lectrices qui se sont éprises du mystérieux Darcy. Pourtant Jane Austen en révèle bien peu sur ce personnage. Qui est-il vraiment ? dans ce deuxième volet, Pameal Aidan nous laisse découvrir la lutte intérieure de Darcy Ce dernier succombe aux charmes de Miss Elizabeth Bennet et souhaite en faire la maîtresse de Pemberley. Mais aveuglé par l'orgueil, ne se serait-il pas mépris sur les sentiments de la jeune femme ?
Ce deuxième tome est aussi plaisant à lire que le premier. Darcy est perdu dans ses sentiments lui que rien ni personne n'arrête jamais. Certes c'est plus long que dans l’histoire originale mais c'est tellement bon !
lundi 27 avril 2015
Darcy gentleman, tome 1 : Une telle assemblée - Pamela Aidan
Une telle assemblée - Darcy gentleman 1
Auteur : Pamela Aidan
Relié: 432 pages
Editeur : MILADY (11 juillet 2013)
Collection : Pemberley
Langue : Français
L'auteure :
Pamela Aidan est née le 18 octobre 1953 à Phoenixville (Pennsylvania). Elle est titulaire d'un Master en sciences de l'information et des bibliothèques de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign, Elle a travaillé en tant que bibliothécaire pendant plus de 30 ans. Elle vit aujourd'hui en Idaho à Cœur d'Alène avec son mari.
"Elle est passable, mais pas assez jolie pour me tenter."
Quatrième de couverture :
Ainsi commence l'histoire d'amour - aussi improbable que légendaire - entre Fitzwilliam Darcy et Elizabeth Bennet. Orgueil et Préjugés a passionné des millions de lectrices qui se sont éprises du mystérieux Darcy. Pourtant Jane Austen en révèle bien peu sur ce personnage. Qui est-il vraiment ? Pameal Aidan lève enfin le voile avec ce premier volet qui nous entraîne dans le Hertforshire où Darcy rend visite à Charles Bingley, et repousse les avances de Caroline, la sœur de son ami. Alors que son attirance pour Elizabeth Bennet ne cesse de croître, l voit d'un mauvais œil la relation naissante entre la jeune femme et son pire ennemi.
C'est toujours un plaisir de retrouver des personnages d'Orgueil et Préjugés de Jane Austen. Dans cette réécriture, Pamela Aidan nous ouvre les portes des tourments de Fitzwilliam Darcy. Ce livre commence par le commencement, la rencontre de Darcy et D'Elizabeth Bennet, la naissance de ses sentiments, le mépris qu'il éprouve pour le reste de la famille Bennet... Bien écrit, fidèle à l'oeuvre originale, j'ai pris un plaisir énorme à lire ce roman. Rien que du bonheur !
dimanche 26 avril 2015
Mais qu'est-ce qui se cache derrière le rideau ?
Le titre était beau mais le rideau était ouvert pour la préparation du spectacle de Chantal Goya, La Planète Merveilleuse.
Qu'importe, cela ne m'a pas empêché de visiter le Palais des Beaux Arts grâce aux promenades guidées à thèmes de la maison du tourisme du Pays de Charleroi.
Rendez-vous à 10 heures dans l'extension en verre. Un petit groupe tous âges confondus pour suivre les explications de notre guide.
C'est en 1948 que les autorités communales de Charleroi prennent l'initiative de créer un "palais des Arts". Elles confient la construction à l’architecte Joseph André (Marbais 21 janvier 1885 - Charleroi 21 janvier 1969) qui a déjà bâti la maison Chouvette, Boulevard Audent à Charleroi, immeuble de style Beaux-Arts en 1919, le cinéma Le Coliseum, rue de Marchienne à Charleroi en 1923, la maison des Corporations (détruite), place du Sud (actuellement place Albert Ier) à Charleroi en 1925, qui a repris le chantier de l'hôtel de ville de Charleroi en 1936 (gros-oeuvre de Jules Cézar), les Colonnades de Charleroi en 1953 détruites par la bêtise des hommes en 2015, le palais des expositions de Charleroi en 1955, l'église Saint-Christophe de Charleroi en 1956 et l'hôtel de ville de Marcinelle en 1963. Le bâtiment est inauguré le 24 octobre 1957.
La façade extérieure est sobre et monumentale alors que la décoration intérieure est enrichie par les créations d’artistes peintres et sculpteurs renommés :
œuvre en bronze de Marino Marini, panneaux de verre gravé signés Louis Van Lint, céramiques de Pierre Caille et d’Olivier Strebelle, bas-reliefs d’Ossip Zadkine
et fresques murales de Pierre Paulus et Gustave Camus.
« La Fée ignorante », une fresque du célèbre surréaliste belge, René Magritte, ornant la Salle des Congrès, illustre une série de thèmes chers à l’artiste.
La salle des congrès accueille les concerts de midi. Intermèdes programmés sur le temps de midi, ces concerts de musique classique adoptent une formule courte de 45 minutes. Ils se donnent le mardi à raison d'une à deux fois par mois. L’occasion de se détendre le temps d’un intermède ou d’apprécier tout simplement un moment de poésie musicale. La salle peut aussi être louée à des fins privées.
Le Palais des Beaux-Arts de Charleroi est le pôle régional des arts de la scène. Il possède l’un des plus grands plateaux et l’une des plus belles salles de spectacles de Wallonie d'une capacité de 1800 places.
Il propose chaque saison à un public de près de 140.000 spectateurs, au travers de près d’une centaine de manifestations différentes, une programmation diversifiée, tous registres confondus, axée principalement sur des productions internationales de théâtre, de danse ou de cirque.
Le Palais des Beaux-Arts a également pour vocation la production et la diffusion d’œuvres lyriques, de l'opéra aux opérettes en passant par la comédie musicale. La musique classique occupe une part importante de la saison : le PBA programme un cycle de 12 concerts de midi et pas moins de 6 concerts symphoniques ou récitals de musique de chambre chaque saison. La grande scène accueille également de grands spectacles parisiens et les plus grandes vedettes internationales de variétés.
Chaque spectacle nécessite le recours aux quatre grands axes : le son, les lumières,
Ceux-ci attendent patiemment dans leur loge - un peu spartiate, il faut le reconnaître - qu'on les appelle pour rentrer sur scène.
Pendant que les musiciens accordent une dernière fois leurs instruments dans la fosse d'orchestre.
Mais la vie d'une salle de spectacle c'est aussi son foyer pour se retrouver ou se restaurer
Et dans les étages, l'atelier de menuiserie
Les salles de danse
Le grill
Les rampes, les cintres, les poulies, les projecteurs...
La visite se termine
Au revoir Madame Goya
Mais on reviendra pour un prochain spectacle.
A Charleroi
Qu'importe, cela ne m'a pas empêché de visiter le Palais des Beaux Arts grâce aux promenades guidées à thèmes de la maison du tourisme du Pays de Charleroi.
Rendez-vous à 10 heures dans l'extension en verre. Un petit groupe tous âges confondus pour suivre les explications de notre guide.
C'est en 1948 que les autorités communales de Charleroi prennent l'initiative de créer un "palais des Arts". Elles confient la construction à l’architecte Joseph André (Marbais 21 janvier 1885 - Charleroi 21 janvier 1969) qui a déjà bâti la maison Chouvette, Boulevard Audent à Charleroi, immeuble de style Beaux-Arts en 1919, le cinéma Le Coliseum, rue de Marchienne à Charleroi en 1923, la maison des Corporations (détruite), place du Sud (actuellement place Albert Ier) à Charleroi en 1925, qui a repris le chantier de l'hôtel de ville de Charleroi en 1936 (gros-oeuvre de Jules Cézar), les Colonnades de Charleroi en 1953 détruites par la bêtise des hommes en 2015, le palais des expositions de Charleroi en 1955, l'église Saint-Christophe de Charleroi en 1956 et l'hôtel de ville de Marcinelle en 1963. Le bâtiment est inauguré le 24 octobre 1957.
La façade extérieure est sobre et monumentale alors que la décoration intérieure est enrichie par les créations d’artistes peintres et sculpteurs renommés :
œuvre en bronze de Marino Marini, panneaux de verre gravé signés Louis Van Lint, céramiques de Pierre Caille et d’Olivier Strebelle, bas-reliefs d’Ossip Zadkine
et fresques murales de Pierre Paulus et Gustave Camus.
« La Fée ignorante », une fresque du célèbre surréaliste belge, René Magritte, ornant la Salle des Congrès, illustre une série de thèmes chers à l’artiste.
La salle des congrès accueille les concerts de midi. Intermèdes programmés sur le temps de midi, ces concerts de musique classique adoptent une formule courte de 45 minutes. Ils se donnent le mardi à raison d'une à deux fois par mois. L’occasion de se détendre le temps d’un intermède ou d’apprécier tout simplement un moment de poésie musicale. La salle peut aussi être louée à des fins privées.
Le Palais des Beaux-Arts de Charleroi est le pôle régional des arts de la scène. Il possède l’un des plus grands plateaux et l’une des plus belles salles de spectacles de Wallonie d'une capacité de 1800 places.
Il propose chaque saison à un public de près de 140.000 spectateurs, au travers de près d’une centaine de manifestations différentes, une programmation diversifiée, tous registres confondus, axée principalement sur des productions internationales de théâtre, de danse ou de cirque.
Le Palais des Beaux-Arts a également pour vocation la production et la diffusion d’œuvres lyriques, de l'opéra aux opérettes en passant par la comédie musicale. La musique classique occupe une part importante de la saison : le PBA programme un cycle de 12 concerts de midi et pas moins de 6 concerts symphoniques ou récitals de musique de chambre chaque saison. La grande scène accueille également de grands spectacles parisiens et les plus grandes vedettes internationales de variétés.
Chaque spectacle nécessite le recours aux quatre grands axes : le son, les lumières,
les décors
et les costumes en plus du talent des artistes.Ceux-ci attendent patiemment dans leur loge - un peu spartiate, il faut le reconnaître - qu'on les appelle pour rentrer sur scène.
Pendant que les musiciens accordent une dernière fois leurs instruments dans la fosse d'orchestre.
Mais la vie d'une salle de spectacle c'est aussi son foyer pour se retrouver ou se restaurer
Et dans les étages, l'atelier de menuiserie
Les salles de danse
Le grill
La visite se termine
Au revoir Madame Goya
Mais on reviendra pour un prochain spectacle.
A Charleroi
Inscription à :
Articles (Atom)