Plutôt que d'un uniforme, on devrait parler de code vestimentaire : jupe qui arrive sous le genou ou pantalon bleu marine, polo blanc, pull bleu. Les baskets, piercings, tatouages, casquettes, bonnets, gants, et vêtements amples sont interdits. Par contre, le voile continuera à être accepté... "La question du voile n'a pas à entrer dans ce débat". C'est donc une demi-mesure, qui nous fait entrer de plein pied dans la logique socialiste du nivellement (vers le bas), de l'uniformisation, du lissage sauf bien entendu sur un point qui pourrait déplaire à une certaine communauté. Il aurait fallu avoir le courage d'imposer un vrai uniforme - sans que puisse se marquer de singularité dans la tenue. Un polo qui vient de chez Decathlon marquera la différence avec un polo Gant...
Polo blanc Decathlon 7,95 euros |
Polo blanc Gant 60 euros |
Le débat sera sans fin comme pour chaque question de société. On peut seulement s'interroger sur ce que deviendront les élèves tatoués, ceux qui portent un piercing. Ils seront condamnés à trouver un nouvel établissement. Autre motif de sourire, il faut espérer que l'hiver ne sera pas rigoureux car difficile de ne pas porter bonnets et gants lorsqu'ils fait froid. L'écharpe est sauvée, c'est déjà ça !
J'ai vécu 8 années en bleu et blanc dans un établissement de l'enseignement libre et je n'en suis pas morte et aujourd'hui encore mes couleurs préférées sont le bleu et le blanc mais je suis contre le code vestimentaire. J'ai connu les différences de traitement entre la fille d'un ministre qui pouvait se permettre des "fantaisies" et d'autres moins en vue à qui on ne laissait rien passer. J'ai vu des élèves se changer chaque jour et suivre la mode alors que d'autres mettaient des coudières. Les différences se marquaient plus encore sur les manteaux, les cartables, le matériel scolaire, les manuels achetés neufs ou d'occasion et sur les vacances. On s'enrichit par les différences pas par l'uniformisation.
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