mardi 3 novembre 2020

Le vocabulaire de la météo

 
A

Abri météorologique : Construction légère destinée à accueillir des capteurs et des instruments de mesures météorologiques et à les protéger des effets parasites de l'environnement

Absorption : Propriétés qu’ont certaines molécules de consommer une partie du rayonnement électromagnétique à des longueurs d’onde déterminées, ainsi le CO2 absorbe le rayonnement infrarouge de la Terre mais n’absorbe pas le rayonnement du Soleil dans le visible.

Advection : déplacement horizontal d'une masse d'air ou d'une grandeur météorologique (par exemple : advection d'humidité par une brise de mer).

Aérosols : Minuscules particules solides (poussière) ou liquides (brouillard) en suspension dans l’air, très finement réparties. Les aérosols jouent un rôle important dans la chimie de l’atmosphère car il peut se produire entre eux des réactions chimiques entraînant la formation de substances agressives.

Air : Constitué, en volume, d’azote (77%), d’oxygène (21%) d’argon (1%), de vapeur d’eau, de gaz carbonique et autres gaz en très faible quantité, dont l'ozone. Il tient aussi en suspension des aérosols minéraux ou organiques (poussières, micro-organismes…)

Albédo : Fraction du rayonnement solaire réfléchi par la Terre.

Altocumulus : Type de nuages moyens pommelés, situés entre 3 et 7 km d’altitude

Altostratus : Type de nuages moyens en voile, situés entre 2 et 7 km d’altitude

Anémomètre : Instrument qui sert à mesurer la vitesse du vent

AnthropiqueRésultant de ou produit par l’homme.

Anticyclone : zone où la pression atmosphérique est plus forte qu'aux alentours, déterminée sur une carte météo par un système d'isobares fermées dont la valeur est croissante vers le centre. Ce centre est alors indiqué par un « A ».

Anticyclonique (conditions) : type de temps associé à un anticyclone, généralement bien ensoleillé (du moins en été), sec et avec un faible vent météo, laissant prédominer les brises thermiques.

Aphélie : Point de la trajectoire de la Terre autour du Soleil la plus éloignée du Soleil. Actuellement, la Terre est à l’aphélie au début de juillet (voir périhélie).

Arc-en-ciel : Phénomène atmosphérique lumineux, en forme d’arc de cercle, provoqué par la séparation des couleurs de la lumière solaire dans les gouttes de pluie.

Ascendance : Courant aérien se déplaçant de bas en haut

Atmosphère : L’atmosphère terrestre se compose de plusieurs couches. De haut en bas, on distingue la troposphère (de 8 à 17 km d’altitude environ), la stratosphère (de 12 à 30 km environ), la mésosphère (de 30 à 80 km environ), l’ionosphère (jusqu’à environ 400 km) et l’exosphère allant jusqu’à l’espace extra atmosphérique (à partir de 400km). Les recherches se concentrent pour l’instant sur les zones de la troposphère déterminantes pour la météorologie et les processus climatiques mondiaux. L’atmosphère de la Terre est constituée d’azote (77%), d’oxygène (21%) d’argon (1%), de vapeur d’eau, de gaz carbonique et autres gaz en très faible quantité.

Avalanche : Importante masse de neige qui dévale les flancs d'une montagne, en entraînant souvent de la boue, des pierres, etc.

Averse : Pluie subite et abondante, de courte durée

B

Bar : Ancienne mesure de pression. 1 bar = 1000 hectopasal = 105 pascal.

Baromètre : Instrument destiné à mesurer la pression atmosphérique

Basculement : parfois utilisé pour désigner le passage de l'axe d'une dorsale (le plus souvent d'Ouest en Est), ou bien son changement d'orientation (pivotement autour du centre des Hautes pressions).

Base (d'un nuage) : désigne la partie la plus basse d'un nuage ou d'une couche nuageuse. Dans le contexte d'un bulletin aérologique, il est préférable de donner l'altitude (par rapport au niveau de la mer) de la base des nuages (notamment des Cumulus) et non pas leur hauteur/sol, ceci pour éviter toute confusion dans les zones montagneuses.

Basses pressions : zone où la pression est plus faible qu'aux alentours, déterminée sur une carte météo par un système d'isobares fermées dont la valeur est décroissante vers le centre (Symbole B sur une carte météo française (ou L comme Low en Anglais )).

Beaufort (échelle de) : Echelle utilisée pour mesurer la force du vent, graduée de 0 à 12 degrés

Bilan radiatif : Evaluation du flux de rayonnement "net", c'est-à-dire de la différence entre le gain d'énergie de rayonnement fourni par l'absorption et la perte de cette même énergie causée par l'émission, compte tenu du rayonnement incident non absorbé.

Biosphère : Ensemble des écosystèmes de la planète, comprenant tous les êtres vivants et leurs milieux. Elle est constituée de la basse atmosphère, l’hydrosphère et le sol où la vie est présente

Bourrasque : Désigne tout épisode de grand vent impétueux et de courte durée ; ce terme s’emploie en particulier pour caractériser la nature de certains coups de vent en mer.

Brise de mer : vent local venant de la mer, provoqué par l'échauffement plus rapide du continent par rapport à la mer sous l'effet du rayonnement solaire.

Brise de mer (front de) : limite entre air maritime (transporté par la brise de mer) et air continental, s'accompagnant souvent d'un alignement de Cumulus, voire de Cumulonimbus (ligne de confluence).

Brise (thermique) : vent local généré par une différence de température entre le bas et le haut d'une vallée ou d'une pente, ou bien entre deux régions s'échauffant de manière différente.

Brouillard : Mélange d’air humide et de gouttelettes d’eau en suspension dans l’atmosphère, tout près du sol, le brouillard réduit la transparence de l’air et limite la visibilité des objets. En météorologie, on dit qu’il y a du brouillard si la visibilité est inférieure à 1 kilomètre.

Bruine : Petite pluie très fine

Brume : Lorsque l’air contient beaucoup de particules en suspension, sa transparence est réduite et la visibilité des objets est moins bonne. En météorologie, on parle de brume si la visibilité, près du sol, est inférieure à 5 kilomètres, mais supérieure à 1 kilomètre.

C

Carbone 14 : Isotope radioactif du carbone qui se désintègre au cours du temps, ce qui permet de déterminer l’âge de certains fossiles trouvés dans les sédiments.

Carbonique (gaz) :  (CO2)L’atmosphère en contient très peu (0.0035%) mais sa concentration augmente très rapidement. Absorbant le rayonnement terrestre, il participe à l’effet de serre.

Centre d’action : Région de l’atmosphère qui commande l’écoulement de l’air dans un certain domaine géographique.

Centre départemental de la météorologie : En France, chaque département est doté d’un centre météo responsable de l’observation, de la prévision du temps et du service aux usagers, chacun de ces centres fait partie de Météo-France.

Chlorofluorocarbone (CFC) : Plus connus sous le nom de leur marque commerciale, fréon, les CFC s’attaquent à la couche d’ozone et participent à l’effet de serre. Les chlorofluorocarbones (CFC) sont des liquides ou des gaz inodores et inoffensifs. Ils sont utilisés comme réfrigérants dans les réfrigérateurs et les climatisations et, jusqu’à lui y a quelques années, ont très souvent servi de propulseurs d’aérosols. Leur durée de vie est d'environ 100 ans dans l’atmosphère

Circulation générale : Description moyenne des grands mouvements de l’atmosphère.

Cirrus : Type de nuages élevés, situés vers 10 km d’altitude.

Cisaillement (de vent) : variation spatiale très marquée de direction et/ou vitesse du vent générant de la turbulence. Dans un bulletin aérologique, ce terme est généralement employé pour désigner une couche de rotation très rapide de la direction du vent suivant la verticale, presque toujours associée à une variation de la vitesse du vent. Un cisaillement est généralement associé à une couche d'inversion de température (le vent s'accélère et change de direction au niveau de l'inversion). Lorsque seule la vitesse du vent change, notamment au voisinage du sol, le terme de « gradient de vent » est souvent préféré par les libéristes... par contre les pilotes d'avion et de planeurs emploient plus volontiers le terme de « cisaillement par frottement ».

Climat : Ensemble des phénomènes météorologiques (température, humidité, ensoleillement, pression, vent, précipitations) qui caractérisent l'état moyen de l'atmosphère en un lieu donné. Conditions atmosphériques habituelles, en un lieu particulier, dans une région, ou même sur la Terre entière. On distingue donc, entre autres, microclimat, climat local, urbain, zonal, régional ou mondial.

Climatologie : Branche de la météorologie consacrée à l'étude des climats. Les observations météorologiques archivées sur le plus grand nombre possible de sites géographiques (en surface et en altitude), et d'années pour chaque site, constituent le matériel statistique grâce auquel la climatologie étudie l'état physique moyen de l'atmosphère et ses variations dans le temps et l'espace.

Col (barométrique) : zone située entre deux anticyclones et deux dépressions, dans laquelle les vents sont généralement faibles et de direction mal définie.

Condensation : Passage d’une substance (par exemple l’eau) de l’état gazeux à l’état liquide.

Confluence : en météo, désigne un resserrement des lignes de courant dans le sens du flux. Dans les basses couches de l'atmosphère, une confluence génère une lente ascendance de l'air. Dans un contexte aérologique, une confluence désigne la zone de rencontre de deux vents (vent général et/ou brise), et sous-entend qu'une zone d'ascendance (ou de renforcement des ascendances) se produit sous l'effet de cette confluence.

Continental (climat) : Climat dominé par l’influence du sol. Les précipitations, modérées, sont maximales en été, tandis que la température est très chaude l’été et très froide l’hiver.

Continentale (masse d'air) : masse d'air dont la caractéristique principale est la relative sécheresse (en opposition avec une masse d'air maritime), acquise au cours d'un séjour prolongé sur un continent.

Convection : phénomène de transfert de chaleur des basses couches de l'atmosphère vers les couches supérieures grâce aux ascendances thermiques.

Convective (couche ou tranche) : couche d'atmosphère dans laquelle la convection partant de la surface du sol peut se développer.

Coriolis (force de) : Force due à la rotation de la Terre et qui s’applique à tout corps en mouvement. Négligeable dans la vie courante, elle devient importante à l’échelle des grands mouvements de l’atmosphère et de l’océan.

Corps (d’une perturbation) : Partie la plus active d’une perturbation, comprenant les deux bandes nuageuses liées aux fronts et à l’occlusion.

Courant-jet : Courant aérien situé en altitude (vers 10km) et comportant des vents d’Ouest très rapides.

Crue-éclair : Inondation soudaine provoquée par des pluies à caractère orageux.

Cumulonimbus : Type de nuages à fort développement vertical, à l’origine des orages.

Cumulus : Type de nuages à développement vertical.

Cycle : Evénement qui se reproduit de façon répétitive : le cycle jour-nuit, le cycle des saisons…

Cycle de l’eau : Ensemble des transformations de l’eau et de ses échanges entre l’atmosphère et la surface de la Terre. 

Cyclone : Zones de très basse pression qui se forme dans les régions tropicales et autour des quelles les vents peuvent dépasser 200 km/h (synonymes : ouragan, typhon).

D

Degré Celsius : Unité de mesure de la température de l’air, en abrégé °C. Par définition, 0°C est la température à laquelle la glace fond. 100°C est celle à laquelle l’eau bout.

Dépression : Zone de l’atmosphère dans laquelle la pression au niveau de la mer est basse, associée aux perturbations météorologiques, les dépressions sont caractéristiques des climats tempérés. Dans les régions tropicales, elles peuvent donner naissance aux cyclones. Symbole D ou L sur les cartes météo.

Diagramme climatique : Diagramme montrant, mois par mois, la variation en un lieu donné d’une grandeur climatique (la température, les précipitations, l’ensoleillement…).

Diffusion : Action par laquelle un corps matériel (par exemple une molécule de gaz ou une gouttelette) éparpille la lumière dans toutes les directions.

Direction (du vent) : L’une des deux grandeurs qui caractérisent le vent. En météorologie, on donne toujours la direction d’où vient le vent. Elle est repérée par rapport aux points cardinaux (nord, est, sud, ouest).

Dispersion (des polluants) : Action des mouvements de l’atmosphère (le vent et les mouvements verticaux) qui évacue les polluants ou les dilue dans un plus grand espace. Lorsque la dispersion est suffisante, les teneurs en polluants diminuent et cessent d’être dangereuses

Dorsale : axe (ou « crête ») de hautes pressions, prolongeant un Anticyclone ou des Hautes pressions. Une dorsale est presque toujours une zone où l'atmosphère est stable, en raison de la présence d'une inversion de température. Dans l'axe d'une dorsale, le vent est généralement faible. Sur la face orientale de la plupart des dorsales observées en France, la direction du vent est généralement de Nord puis Nord-Ouest. Sur leur face occidentale, il souffle généralement de Sud-Ouest à Sud.

Durée du jour : Intervalle de temps qui sépare le lever, du coucher du soleil.

E

Echéance : Pour une prévision météorologique, intervalle de temps qui sépare l’instant initial (le départ de la prévision) du moment auquel la prévision s’applique. Par exemple, si l’instant initial est le 10 juillet à 0h et que la prévision est faite pour le 12 juillet à 12 h, l’échéance de la prévision est de 60 heures.

Eclair : Phénomène lumineux intense et bref qui accompagne une décharge électrique d’orage dans l’atmosphère. Les éclairs peuvent se produire dans un nuage, entre deux nuages ou entre un nuage et le sol.

Ecliptique : Surface plane dans laquelle s’effectue la révolution de la Terre autour du soleil.

Effet de serre : Par analogie avec ce qui se passe dans les serres, on appelle ainsi la propriété qu’ont certains gaz de l’atmosphère d’absorber le rayonnement de la Terre maintenant alors une température plus élevée que celle qui règnerait sur Terre sans ces gaz.

El Nino : Perturbation climatique à l’échelle du Pacifique équatorial qui se produit une à deux fois par décennie.

Ensoleillement : Temps pendant lequel un lieu est ensoleillé

Equatoriales et tropicales (régions) : Régions de la terre proches de l’équateur (latitude comprise entre 0 et 30 degrés).

Equinoxe : Moments de l’année où le Soleil se trouve dans le plan équatorial de la Terre (déclinaison nulle). L’hémisphère Nord et l’hémisphère sud reçoivent alors la même quantité d’énergie solaire (21 mars- 21 septembre)

Erreur de prévision : Pour une grandeur météorologique (température, pression vent…), différence entre la valeur prévue et la valeur réellement observée.

Erreur moyenne de prévision : Valeur moyenne de l’erreur de prévision pour un grand nombre de lieux géographiques et pour un grand nombre de prévisions.

Etalements : nuages, ou plus souvent couche de nuages, de type Stratocumulus ou Altocumulus, provenant de l'étalement des Cumulus (généralement de leur sommet) sous une couche d'inversion lorsque l'air est assez humide. Les étalements réduisent l'ensoleillement et freinent ou arrêtent temporairement la convection. En fin de journée, ils peuvent provoquer la fin de convection.

Evaporation : Passage d’une substance (par exemple, l’eau) de l’état liquide à l’état gazeux.

F

Flux : désigne le vent en altitude à très grande échelle (surtout utilisé pour le niveau 500hPa, la direction du flux indiquant la direction d'où vient le vent).

Foehn (effet de) : Phénomène de réchauffement et d'assèchement de l'air sous le vent d'une barrière montagneuse, lorsque des précipitations se produisent « au vent » du relief. Par exemple, en Alsace, l'effet de Foehn maintient souvent un temps ensoleillé à l'Est des Vosges lorsqu'une perturbation atlantique circule avec un vent d'Ouest.

Foehn (vent de) : Vent chaud, sec et très rafaleux, soufflant sous le vent d'un relief où se produit un puissant « effet de foehn ». Sur les Alpes frontalières avec l'Italie, c'est un vent venant de Sud à Est. Sur la chaîne pyrénéenne, c'est un vent de Sud-Ouest à Sud.

Foudre : Nom donné à l’éclair lorsqu’il atteint la surface de la Terre.

Front : limite entre deux masses d'air ayant des températures différentes. Les fronts tracés sur les cartes météo en surface sont les lignes d'intersection des « surfaces frontales » avec le sol.

Un front est d'autant plus actif que les masses d'air sont animées d'un mouvement de rapprochement l'une vers l'autre.

Front chaud : limite entre l'air froid antérieur et l'air chaud d'une perturbation (du front polaire), généralement accompagnée d'une vaste zone nuageuse et de précipitations.

Front froid : limite entre l'air chaud et l'air froid postérieur d'une perturbation, généralement accompagnée d'une vaste bande nuageuse et de précipitations assez fortes.

Frontolyse : désagrégation d'un front d'une perturbation en fin de vie. L'inverse (la formation d'un front) s'appelle la frontogénèse.

G

Giboulée : Pluie soudaine et de peu de durée, souvent accompagnée de grêle

Girouette : Instrument destiné à mesurer la direction du vent.

Givrage : Formation de givre sur les objets. Le givre est une forme particulière de glace, qui se dépose sur des objets très froids en présence de nuages (en altitude) ou de brouillard.

Glace : Eau congelée, liquide solidifié par le froid

Glaciaires (époques) : Depuis plusieurs millions d’années, la Terre oscille entre des périodes fraîches où les glaciers s’étendent sur l’Amérique et l’Europe du nord (époques glaciaires) et des périodes chaudes où ces glaciers régressent (optimum climatique).

Gradient (de pression) : taux de variation de la pression entre deux points. Le gradient horizontal de pression se calcule en divisant la différence de pression mesurée à un instant donné entre deux points de l'atmosphère par la distance les séparant. Plus le gradient est fort, plus le vent est fort.

Gradient (de vent) : zone de rapide variation spatiale de la vitesse du vent.
Le gradient de vent près du sol ( forte diminution de la vitesse du vent dans les derniers mètres au-dessus du sol ) que l'on peut constater dans certaines conditions météo (notamment le matin, ainsi qu'en hiver, lorsqu'une couche d'air froid stagne près du sol), peut générer des turbulences et/ou occasionner un décrochage des aéronefs.

Grain : accroissement soudain et très important du vent d'une durée de l'ordre de plusieurs minutes. Souvent accompagné d'averses ou d'orages.

Gravité : Force d’attraction exercée par la Terre sur un corps. La gravité varie d’un point à un autre car la Terre n’est pas une sphère homogène.

Grêle : Forme de précipitation solide, constituée de petits blocs de glace - les grêlons - et provenant de nuages orageux.

Gulf Stream : Courant marin qui transporte des eaux chaudes tropicales vers le nord depuis les Caraïbes le long des côtes d’Amérique du Nord.

H

Hautes pressions : zone de pression relativement plus élevée qu'aux alentours (symbole H sur les cartes météo en altitude), déterminée par un système d'isohypses fermées dont la valeur est croissante vers le centre.

Hauteur d’eau : Grandeur mesurant la quantité de pluie tombée à un endroit pendant un intervalle de temps donné. On exprime la hauteur d’eau en millimètres. Un millimètre équivaut à un litre d’eau par mètre carré de surface.

Hectopascal : Unité de mesure de la pression atmosphérique, au niveau de la mer, la pression atmosphérique est toujours voisine de 1000 hectopascals, l’abréviation pour hectopascal est hPa.

Héliographe : Instrument servant à mesurer la durée de l'ensoleillementHeure solaireHeure déterminée en un lieu par la position du Soleil dans le ciel. L’heure légale est fixée par convention pour être la même en tous les points d’un même fuseau horaire.

Humidité : Etat de ce qui est humide, c'est-à-dire chargé d'eau ou de vapeur d'eau.

Humidité absolue : Nombre de grammes de vapeur d'eau contenue dans un mètre cube d'air

Humidité relative : Quantité qui caractérise à la fois le contenu de l’air en vapeur d’eau et l’écart à la condensation, on l’exprime en %. A 100% d’humidité relative, la vapeur d’eau se condense en gouttelettes d’eau liquide.

Hydrosphère : Totalité des eaux de la planète, comprenant les océans, les mers, les lacs, les cours d'eau, les eaux souterraines

Hygromètre : Instrument destiné à mesurer le degré d’humidité de l’air.

Hygrométrie : Domaine de la météorologie qui étudie la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'air

I

Indice d'assèchement : Mesure de la capacité de l'air à évaporer, en une journée, le contenu en humidité du sol et des plantes. Le calcul de cet indice tient compte de la prévision pour un jour donné du nombre d'heures d'ensoleillement, de l'humidité et de la température de l'air ambiant, ainsi que du vent.

Inondation : Lorsque les pluies sont trop fortes ou durent trop longtemps, le sol ne peut plus absorber l’eau, les fleuves et les rivières débordent, l’eau envahit les terres : c’est une inondation.

Insolation : Ensoleillement

Instable : état d'une masse d'air ou d'une tranche d'atmosphère dans laquelle les mouvements verticaux (notamment la convection) vont en s'amplifiant. Une atmosphère instable (dans toute l'épaisseur de la troposphère) donne généralement naissance à des Cumulonimbus orageux (à condition que l'humidité de la masse d'air soit suffisante pour qu'il y ait condensation de la vapeur d'eau en nuage).
Dans certains bulletins aérologiques fins, dans la partie décrivant le sondage effectué par avion ou ballon, certaines couches d'atmosphère peuvent être qualifiées d'instables pour signifier que les ascendances convectives peuvent y gagner de l'altitude assez facilement, mais ce n'est pas forcément signe d'évolution orageuse.
Attention, un « temps instable » peut aussi signifier un temps perturbé, ou peut également désigner un temps de « traîne », notamment dans les bulletins météo télévisés.

Instant initial : Moment de départ de la prévision météorologique. Si on connaît l’état de l’atmosphère à l’instant initial, on peut décrire son évolution future grâce aux lois de la mécanique des fluides.

Intempérie : Mauvais temps, rigueur du climat

Inversion : couche dans laquelle la température croît lorsque l'altitude augmente, ce qui est l'inverse de ce qui se produit généralement dans la troposphère.
Une inversion se comporte comme une couche de freinage ou de blocage de la convection à ce niveau.

Inversion de subsidence : couche d'inversion généralement très marquée, provoquée par la subsidence (affaissement) de l'air dans des Hautes pressions, ceci jusqu'à une altitude variable, pouvant s'abaisser jusque vers 1000 ou 1500m / sol. Au-dessous de cette altitude, l'air ne descend plus mais s'échappe latéralement, et donc ne se réchauffe pas par compression.

Inversion nocturne (ou de rayonnement) : couche délimitant l'air refroidi près du sol (lors des nuits claires) et l'air de plus haute altitude non refroidi. Il faut en général plusieurs heures de réchauffement du sol par le rayonnement solaire pour que la convection puisse franchir cette couche d'inversion et gagne des altitudes plus importantes: on dit alors que la couche d'inversion nocturne est résorbée (pour une température de xx degrés).

Isobare : Courbe qui relie tous les points d’une carte ayant la même pression atmosphérique.

Isohypse : ligne reliant les points d'égale altitude à laquelle se mesure une pression donnée. Les lignes tracées sur les cartes météo en altitude sont des isohypses, représentant la topographie des surfaces de pression 850, 700, 500hPa... exactement comme des courbes de niveau sur une carte géographique.
Correspondance pression/altitude en atmosphère standard pour quelques niveaux usuels:
850hPa se mesure en moyenne à une altitude de 1500m (précisément 1457m, soit 4 781ft).
700hPa se mesure en moyenne à une altitude de 3000m (3013m, soit 9 882ft).
500hPa: se mesure en moyenne à une altitude de 5500m (5574m, soit 18 289ft)

L

Latitude : Eloignement d’un point de la Terre par rapport à l’équateur.

Lignes de courant : lignes décrivant la trajectoire des particules d'air entraînées par le vent, ceci à un niveau donné.

M

Maille : Distance horizontale séparant deux points voisins de l’atmosphère pour lesquels le modèle effectue ses calculs.

Marais (barométrique) : vaste zone dans laquelle la pression atmosphérique varie très peu (quelques hPa au maximum) et de manière plus ou moins désordonnée. Synonyme de zone à très faible gradient, donc sans vent météo, et dans laquelle les brises peuvent souffler librement (régime de brises).

Masse d’air : Nom donné à une partie de l’atmosphère dont les propriétés sont semblables en tout lieu.

Méridien : Demi-cercle tracé sur la surface terrestre et passant par les pôles.

Mésosphère : Couche partielle de l’atmosphère entre 30 et 80 km d’altitude. Dans sa partie inférieure, jusqu’à environ 50 km, la température augmente jusqu’à environ 50°C. C’est ici qu’une fine couche d’ozone transforme une partie des radiations solaires en chaleur. La température baisse jusqu’à –80°C à la limite supérieure de la mésosphère.

Météorologie : Science des phénomènes atmosphériques qui déterminent le temps.

Méthane (CH4) : Gaz à l’état de trace important, influençant le climat, inodore. Chaque année, 500 millions de tonnes de méthane se déversent dans l’atmosphère, provenant de la décomposition de substances organiques à l’abri de l’air (zones marécageuses, décharges, estomacs des ruminants) et d’émissions dégagées lors de l’extraction du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Chaque ruminant rejette chaque jour 120 l de méthane dans l’atmosphère. Contribue à l’effet de serre.

Modèle : Simulation d’un phénomène naturel. Il peut être physique : par exemple, les modèles réduits pour simuler les phénomènes hydrauliques dans un estuaire. Il peut être mathématique : on utilise alors des équations pour traduire des phénomènes physiques. Les modèles utilisés en météorologie et climatologie sont des modèles mathématiques que l’on s’efforce de résoudre par des méthodes numériques.

Modèle de prévision numérique : Logiciel informatique destiné à simuler l’évolution de l’atmosphère sur un ordinateur. Les calculs effectués par le modèle sont l’application des lois de la mécanique des fluides.

Molécule de gaz : L’air est un mélange de gaz : l’azote, l’oxygène, la vapeur d’eau, etc. Chacun de ces gaz est constitué d’un très grand nombre d’éléments minuscules, appelés des molécules.

Mousson : Phénomène saisonnier qui correspond à une inversion des vents dominants sur une grande échelle dans l’océan indien. Le phénomène est gouverné par l’alternance des pressions continentales au nord de l’Inde. En hiver, aux pressions élevées, correspond un vent qui souffle du continent vers le continent apportant des pluies abondantes

Moyenne : Opération mathématique. Pour une grandeur qui peut prendre de nombreuses valeurs, la moyenne permet généralement de calculer la valeur la plus probable.

N

Nébulosité : Nuage ayant l'apparence d'une légère vapeur. Mais également, fraction de la voûte céleste occultée par les nuages. Cette quantité de nuages présents dans le ciel est donnée soit séparément pour chaque genre de nuages (nébulosité partielle), soit pour l'ensemble des nuages présents (nébulosité totale). On exprime généralement la nébulosité en octas. En météo aéronautique, on utilise également les termes suivants :
few (peu nuageux): 1 à 2 octas.
sct (scatered = nuages épars): 3 à 4 octas.
bkn (broken = morcelé): 5 à 7 octas.
ovc (overcast= ciel couvert): 8 octas.

Neige : Précipitation de cristaux de glace agglomérés en flocons, dont la plupart sont ramifiés, parfois en étoile. Quand la température des basses couches de l'atmosphère est inférieure à 0°C, la neige se forme par la présence, dans un nuage, de noyaux de condensation faisant cesser le phénomène de surfusion

Nimbostratus : Type de nuages moyens, situés entre 1 et 5 km d’altitude.

Normale climatique : Valeur de référence d’une grandeur météorologique (température, pression, etc) en un lieu donné. La normale est calculée en faisant une moyenne sur une période de 30 ans. 

Nuage : Mélange d’air humide et de gouttelettes d’eau en suspension dans l’atmosphère. En fonction de leur apparence et de leur altitude, ces volumes d'air chargés de gouttelettes d'eau et/ou de cristaux de glace ont été classés en dix genres (Cf « reconnaître les nuages) dont voici les noms et abréviations :
Cirrus (Ci) Cirrocumulus (Cc) Cirrostratus (Cs) Altocumulus (Ac) Altostratus (As) Nimbostratus (Ns) Stratocumulus (Sc) Stratus (St) Cumulus (Cu), (pouvant être qualifiés, par taille croissante, de fractus, humilis, médiocris ou congestus, abrégé en Cu fra, Cu hum, Cu med, Cu con) Cumulonimbus (Cb)

O

Observateur : Météorologiste spécialisé dans l’observation du temps.

Occlusion : zone nuageuse et pluvieuse caractérisée par le rejet en altitude de l'air chaud d'une perturbation. Cette limite de masses d'air résulte de la jonction du front chaud et du front froid d'une même perturbation (front chaud rattrapé par le front froid), ce qui donne naissance à une zone nuageuse et à des précipitations, assez intenses près du centre de la dépression associée, et de moins en moins marquées dans la partie la plus éloignée.

Océanique (climat) : Climat dominé par l’influence de l’océan. Les précipitations s’étalent régulièrement sur l’année, tandis que la température n’est ni très chaude en été, ni très froide en hiver. 

Océanique (masse d'air) : masse d'air dont la caractéristique principale est d'être relativement humide, au moins dans les basses couches. On peut également l'appeler masse d'air maritime.

Octas : fraction du ciel (divisé en 8) occultée par les nuages d'un genre donné ou par tous les nuages présents. S'exprime en huitièmes de ciel couvert.

Ondes (de ressaut) : ondulations de l'atmosphère se produisant sous le vent d'une barrière montagneuse lorsqu'un vent fort est obligé de la franchir.

Ondée : Averse

Ondulant (front) : front (généralement froid) dont la trace au sol présente des ondulations dans le sens de sa longueur, ce qui correspond à des zones de plus forte activité pluvieuse. Ces réactivations locales se produisent souvent lorsque le front s'étire dans le sens d'un rapide flux d'altitude (jet stream) et se déplace pratiquement dans la même direction.

Orage : Ensemble des manifestations atmosphériques d’un système orageux : nuages, pluie violente et grêle, éclairs, tonnerre, rafales de vent. Dans le langage courant, l’orage désigne souvent uniquement les éclairs et le tonnerre.

Ouragan : Nom donné au cyclone tropical dans certaines régions.

Oxyde nitreux (NO2) : Gaz à effet de serre, produit naturel du cycle de l’azote.

Oxydes d’azote : Composés d’oxygène et d’azote. Il s’agit, entre autres, du protoxyde d’azote ou gaz hilarant (N2O) et du monoxyde d’azote (NO). La présence croissante de gaz hilarant est due à des influences anthropiques (engrais azotés, combustion de biomasse et de combustibles fossiles). Le problème, c’est que ces gaz peuvent séjourner jusqu’à plus de 150 ans dans l’atmosphère.

Ozone (O3) : Gaz à l’état de trace important, influençant le climat, d’odeur âcre, toxique pour la flore et la faune, présent dans toutes les couches de l’atmosphère jusqu’à 110 km d’altitude. L’ozone apparaît dans la stratosphère tout d’abord sous l’influence des radiations scolaires à ondes courtes. Environ 90% de l’ozone se trouvent dans une couche épaisse de la stratosphère jusqu’à 110 km d’altitude. L’ozone apparaît dans la stratosphère tout d’abord sous l’influence des radiations solaires à ondes courtes. Environ 90% de l’ozone se trouvent dans une couche épaisse de la stratosphère inférieure. La couche d’ozone, telle des lunettes de soleil, filtre les rayons ultraviolets du Soleil dangereux pour la vie. Elle s’amincit suite à l’action des CFC (trou d’ozone), ce qui l’empêche de jouer son rôle de protecteur.

P

Paléoclimatologie : Etude des climats anciens

Parallèle : Cercle tracé sur la surface de la Terre et réunissant tous les points de même latitude.

Particules : En plus des gaz, l’air de l’atmosphère contient aussi de très petits éléments solides ou liquides en suspension, qu’on appelle des particules.

Pascal : Unité officielle de pression

Périhélie : Point de la trajectoire de la Terre autour du Soleil le plus proche du Soleil. La Terre est au périhélie au début de janvier (voir Aphélie).

Perturbation (atlantique, méditerranéenne) : zone nuageuse et généralement pluvieuse (ou neigeuse), associée à une dépression ainsi qu'à une langue d'air chaud prise « en tenaille » entre deux masses d'air froides.

Photosynthèse : Mécanisme de base de la production de matière vivante à partir d’eau, de gaz carbonique, d’éléments nutritifs et de lumière. C’est la chlorophylle qui est l’agent de la photosynthèse.

Pluie : Précipitation d'eau atmosphérique sous forme de gouttes. La pluie résulte de l'ascendance de l'air, qui, se refroidissant, provoque la condensation en gouttelettes de la vapeur d'eau qu'il contient ; le nuage qui se forme ne donne des pluies qu'avec l'accroissement de la taille des gouttelettes, qui ne peuvent plus rester en suspension

Pluie continue : Episode de pluie de longue durée (plusieurs heures au moins).

Pluie diluvienne : Episode de pluie intense, conduisant à des hauteurs d’eau très importantes.

Pluviomètre : Instrument destiné à mesurer la hauteur d’eau tombée au sol pendant un intervalle de temps donné (quelques minutes, une heure, une journée…)

Point de Rosée (Température du point de rosée) ; abréviation : Td (en anglais, Temperature of dew point) : température à laquelle il faut refroidir, à pression constante, une particule d'air pour qu'elle soit juste saturée en vapeur d'eau.
Pointe de pollution : Episode de forte pollution atmosphérique, dangereux pour la santé des gens.

Polaire (masse d'air) : masse d'air globalement froide, devenant généralement instable et brassée par de nombreux mouvements de convection lorsqu'elle se déplace vers des régions plus méridionales (donc généralement plus douces).

Pôle : Point géographique situé le plus au nord (pôle Nord) ou le plus au sud (pôle Sud) de la Terre. La Terre tourne sur elle-même autour de l’axe pôle Nord/pôle Sud.

Précipitations : Eau qui tombe de l’atmosphère vers la surface terrestre, sous forme liquide (la pluie) ou solide (la neige et la grêle).

Pression : Poids par unité de surface. La pression atmosphérique (ou pression exercée par l’atmosphère) est l’une des quantités utilisées par les météorologistes (comme la température) pour caractériser le temps qu’il fait. Pour comparer entre elles les pressions atmosphériques mesurées à des endroits d’altitudes différentes, on calcule une pression fictive qui serait celle qu’on mesurerait au niveau de la mer à cet endroit : c’est la pression au niveau de la mer.

Prévision climatologique : Façon de prévoir les conditions atmosphériques en se reportant uniquement aux normales climatiques. Cette méthode n’est bien sûr pas utilisée, elle sert simplement de comparaison pour évaluer la validité des prévisions météorologiques.

Prévision météorologique : Méthode scientifique qui permet de prévoir, avec un certain taux de réussite, les conditions atmosphériques en un lieu et à un moment donnés. On distingue la prévision immédiate, pour des échéances allant de 0 à 6 heures, et la prévision à courte et à moyenne échéance, pour des échéances allant de 6 heures à 7 jours.

Prévisionniste : Météorologiste spécialisé dans la prévision du temps.PsychromètreAppareil servant à déterminer l'état hygrométrique de l'air, formé de deux thermomètres, l'un mouillé, l'autre exposé à l'air ambiant

Q

QNH : pression atmosphérique ramenée par calcul au niveau de la mer dans les conditions de l'atmosphère standard.

R

Radar : Le radar météorologique est un instrument destiné à mesurer l’intensité de la pluie et la distance à laquelle elle se trouve. Il est constitué d’une antenne d’émission et de réception, ainsi que d’une électronique de traitement de signal. En faisant pivoter le radar sur lui-même, on obtient une carte panoramique des zones de pluie.

Radicaux : En chimie, les radicaux sont des atomes, molécules ou ions comprenant un électron seul. Ils sont donc très réactifs. Ils agissent comme intermédiaires dans les réactions chimiques et se recombinent ensuite. Exemple de radical : le radical hydroxyle (OH).

Radiolocalisation : Technique qui permet, grâce à un récepteur radio placé sur un objet, de repérer la position de cet objet.

Radiosondage : Technique de mesure en altitude des propriétés de l’atmosphère par ballon ascendant.

Radiosonde : Elément qui effectue la mesure et la transmission au sol par radio dans un radiosondage.

Rafale de vent : Brusque augmentation de la vitesse du vent.

Rayonnement : Vibration électrique et magnétique qui propage de l’énergie. La lumière est la forme la plus connue de rayonnement, mais il en existe d’autres : les rayons X, le rayonnement ultraviolet, le rayonnement infrarouge, les ondes radio, etc.

Rayonnement thermique : Tout corps matériel émet une forme de rayonnement qui diffère selon sa température. Ce rayonnement d’origine particulière est appelé rayonnement thermique. Ainsi, un métal brûlant émet de la lumière rouge. Aux températures habituelles, les corps matériels émettent du rayonnement infrarouge.

Réfléchi : De même qu’une boule de billard est renvoyée dans une direction bien précise lorsqu’elle frappe la bande, le rayonnement peut être réfléchi par certaines surfaces matérielles. Le miroir qui réfléchit la lumière visible en est un bon exemple.

Réseau de localisation des éclairs : Ensemble de détecteurs placés au sol et couvrant une région géographique ou tout un pays. Ce réseau permet de savoir, à tout moment, où se produisent des éclairs.

Retour d'Est : situation météorologique dans laquelle une perturbation atlantique « revient » par l'Est après avoir préalablement traversé la France d'Ouest en Est. Cela se produit lorsqu'une dépression se creuse sur la Méditerranée (vers la Sardaigne): la perturbation déverse alors de fortes précipitations sur le Sud-Est de la France et les massifs frontaliers avec l'Italie. Si la dépression se déplace ensuite vers le Nord-Nord-Est en direction de l'Allemagne, le retour d'Est peut concerner une bonne partie de la France.

Révolution : Mouvement d’un corps qui tourne autour d’un autre.

Rotation : Mouvement d’un corps qui tourne sur lui-même.

S

Saison : Résulte du fait que l’axe de rotation de la Terre est incliné, si bien que, dans sa course autour du soleil, la répartition de l’énergie que la Terre reçoit du Soleil est variable.

Satellite défilant : Engin spatial mis sur orbite par les hommes. Pour un observateur terrestre, un satellite géostationnaire est fixe dans le ciel.

Saturé : air contenant le maximum de vapeur d'eau possible compte tenu de sa température et de sa pression.

Sécheresse : Manque d’eau à la surface de la Terre ou en profondeur.

Secteur chaud : zone située entre un front chaud et un front froid, généralement humide, brumeuse et accompagnée de bruine près de la dépression, mais pouvant aussi être assez ensoleillée dans sa partie la plus méridionale.

Secondaire (front froid) : petit front froid se formant dans la « traîne », lorsqu'une masse d'air encore plus froide que l'air froid postérieur au front froid principal arrive par le Nord-Ouest. Un front froid secondaire se présente souvent sous la forme d'une « ligne de grain » (alignement de Cumulonimbus accompagnés de fortes averses et de rafales de vent).

Solstice : Moments de l’année où la direction du Soleil fait un angle maximum avec le plan de l’équateur terrestre (déclinaison maximum 23°23’). Au solstice d’été (21 juin), l’hémisphère Nord reçoit l’énergie maximum. C’est l’inverse le 21 décembre (solstice d’hiver).

Stable : état d'une masse d'air ou d'une tranche d'atmosphère dans laquelle les mouvements verticaux (notamment convectifs) ont tendance à s'affaiblir ou s'arrêter. Une couche d'inversion de température est une couche d'air très stable, et n'est donc pas favorable au développement des ascendances thermiques. Par contre, la présence d'une couche stable au-dessus d'une certaine altitude est bénéfique car elle peut éviter le surdéveloppement des nuages convectifs en Cumulonimbus. Attention, un temps « stable » désigne un temps sans changement, plutôt beau (en été) et est synonyme de conditions anticycloniques.

Station automatique : Appareil capable de faire certaines mesures météorologiques (pression, température, humidité…) sans la présence de personnel.

Strato-cumulus : Type de nuages bas en dalles, situés entre 500m et 3 km d’altitude.

Stratosphère : Couche partielle de l’atmosphère située entre environ 12 km d’altitude aux pôles et 30 km à l’équateur. Elle comprend peu d’humidité ce qui explique qu’aucun nuage ne pouvaient s’y forme. Cette couche est comprise entre la troposphère et limitée par la stratopause. Dans la stratosphère, la température est constante, puis croît lorsque l’altitude augmente.

Stratus : Type de nuages bas en voile, situés entre 100m et 1 km d’altitude

Subsidence : affaissement de l'air dans les zones de hautes pressions (mouvements descendants de l'ordre de quelques cm/s). Cela favorise un réchauffement et un assèchement de l'air au-dessus de la couche d'inversion, dite « de subsidence », située à une altitude comprise entre 3000 et 1000/1500m en moyenne. Au-dessous, l'air ne s'affaisse pas mais s'échappe latéralement. La subsidence est synonyme de stabilité de l'air.

Surfusion : Etat d'un corps qui reste liquide à une température inférieure à sa température de congélation

Suspension : Etat d'un solide très divisé, mêlé à la masse d'un liquide (généralement moins dense que lui) sans être dissous par lui

Système convectif : Système nuageux de grandes dimensions provenant de la convection.

Système mondial d’observation : Ensemble des stations météorologiques, des navires et des bouées qui font simultanément dans le monde, près de la surface, des mesures des propriétés de l’air (pression, températures, vent….

Système mondial de télécommunications : Ensemble de liaisons (par câble téléphonique, par satellite et par radio) sur lequel sont acheminés les résultats des observations et des prévisions météorologiques

Système orageux  : Synonyme de système convectif.

T

Température de l’air : Quantité qui caractérise la chaleur que contient un volume d’air. On mesure la température en degrés Celsius.

Tempérées (régions) : Régions de la Terre dont la latitude est comprise entre 30 et 60 degrés (nord ou sud).

Tempête : Zone de vents forts accompagnant certaines perturbations.

Temps : Etat de l’atmosphère, constitué de l’ensemble des éléments tangibles de l’atmosphère (la température, la présence ou l’absence de nuages et de pluie, le vent, l’ensoleillement etc.) à un moment donné dans un lieu donné.

Temps universel coordonné : Heure conventionnelle qui est la même pour toutes les régions du monde, en abrégé heure UTC. L’heure choisie est l’heure solaire de la ville de Greenwich (Grande-Bretagne). En France, l’heure légale, celle que tout le monde utilise, est décalée par rapport à l’heure UTC : - l’hiver, lorsqu’il est 15 h en France (heure légale), l’heure UTC est 14 h, - l’été, lorsqu’il est 16h en France (heure légale), l’heure UTC est 14h.

Thalweg : axe (ou « vallée ») de basses pressions, prolongeant généralement une dépression. Un thalweg est le siège d'un lent soulèvement de l'air, favorisant l'instabilité de l'atmosphère et les formations nuageuses. La direction du vent change de part et d'autre de l'axe d'un thalweg (généralement Sud à Sud-Ouest sur sa face orientale, et Nord-Ouest à Nord sur sa face occidentale).

Thermique pur : ascendance thermique non matérialisée par un Cumulus (en raison d'une trop faible humidité de la masse d'air). Les libéristes l'appellent parfois « thermique bleu », ce qui est une traduction littérale de l'appellation anglaise « blue thermal ».

Thermomètre : Instrument destiné à mesurer la température.

Tonnerre : Bruit sec ou roulement sourd qui accompagne l’éclair.

Tornade : Phénomène tourbillonnaire de très petites dimensions, accompagné de vents extrêmement violents.

Tranche convective : couche d'atmosphère dans laquelle la convection peut se développer.

Traîne : zone située à l'arrière d'un front froid. La masse d'air y est généralement froide bien qu'en cours de réchauffement plus ou moins rapide par la base. C'est une zone favorable au vol à voile à condition qu'elle ne soit pas trop active ni chargée. Une traîne active est une masse d'air instable dans laquelle de nombreux Cumulonimbus se forment spontanément et donnent lieu à des averses. Une traîne chargée est une masse d'air froide et humide, dans laquelle les nuages convectifs sont très nombreux et réduisent l'ensoleillement.

Tropicale (masse d'air) : masse d'air globalement chaude et généralement humide.

Tropopause : limite supérieure de la troposphère. La tropopause bloque radicalement tous les Cumulonimbus à son niveau.

Troposphère : Partie la plus basse de l’atmosphère, située entre la surface terrestre et une altitude pouvant aller de 8 à 16 km. Dans la troposphère, la température décroît lorsque l’altitude augmente. C’est dans la troposphère que se déroulent la plupart des phénomènes météorologiques et que s’effectue la circulation atmosphérique. La couche supérieure de la troposphère est appelée tropopause. Au dessus, c’est la stratosphère.

Turbulences : Agitation désordonnée d'un fluide en écoulement turbulent (les filets fluides se mélangent au lieu de conserver leur individualité)

Typhon : Nom donné au cyclone tropical dans certaines régions.


U

Upwelling : Phénomène océanique qui, sous l’action du vent, chasse les eaux de surface vers le large et fait remonter à leur place des eaux profondes plus froides et riches en éléments nutritifs.

UTC : temps universel coordonné. L'heure légale française est en avance d'une heure en hiver et de deux heures en été par rapport à ce temps UTC.

V

Vague de chaleur : Arrivée d’une masse d’air très chaude.

Vague de froid : Arrivée d’une masse d’air très froide.

Vapeur d’eau : Nom que l’on donne à l’eau sous sa forme gazeuse. Attention, la vapeur d’eau est invisible ! Ce que l’on appelle « vapeur » dans le langage courant est en fait un mélange d’air et de gouttelettes d’eau liquide.

Vent : Déplacement de l’air, à un endroit précis. En météorologie, on caractérise le vent par sa vitesse et sa direction.

Vent en surface : vent moyen à 10m au-dessus du sol.

Vent général : vent calculé en fonction du « gradient de pression » existant entre deux zones, ne prenant pas en compte tous les effets locaux provoqués par le relief (déflections, contournement, brises, etc...). Les météos le qualifient également de vent« synoptique », ou « géostrophique », ou « du gradient » (corrigé des effets de courbure du flux). Les libéristes l'appellent plus volontiers le « vent météo », pour bien le différencier des brises thermiques.

Verglas : Couche de glace transparente sur le sol, formée instantanément par la pluie tombant sur un sol gelé.

Vitesse (du vent) : L'une des deux grandeurs qui caractérisent le vent. On l’exprime en kilomètres par heure (km/h).

Z

Zonal (pour un flux) : flux d'altitude de secteur Ouest ou Est (dans le contexte d'un bulletin météo aux latitudes tempérées, il s'agit quasiment toujours d'un flux d'Ouest)

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