Alors que notre séjour était programmé pour célébrer une noce et toute la joie qui va avec, il semble de plus en plus probable qu'il se termine sur la tristesse d'un décès. Le père de Stéphane atteint d'une "longue et pénible maladie" formule hypocrite pour dire un cancer, vit vraisemblablement ses dernières heures. Avant-hier, il fêtait ses 56 ans de mariage, hier la fête des pères mais c'était sans doute sa conscience, assommé par les médications qui l'empêchent de souffrir. Un voile de tristesse s'est abattu sur la maison et a fait resurgir des souvenirs difficiles à oublier. La mort de ceux qu'on aime est une épreuve difficile. La souffrance de ceux qu'on aime n'est pas acceptable. J'ai le cœur gros et larmes au bord des yeux.
C'est fou la mort,
plus méchant que le vent
C'est sourd la mort,
comme un mort sur un banc
C'est noir la mort
et ça passe en riant
C'est grand la mort,
c'est plein de vie dedans. (La vie, l'amour, la mort - Félix Leclerc)
Pourtant, la journée d'hier était si belle. Nous étions chez Carole, la sœur de Josée à Sainte Julie pour fêter Jean leur papa. Le soleil brillait - il faisait même assez chaud - la nourriture était excellente et la compagnie on ne peut plus agréable dans un cadre enchanteur.
Une anecdote qui aurait pu tourner au drame : la friteuse a explosé répandant son huile brûlant sur le mur de la maison et sur la terrasse. Il devait y avoir un bon Dieu car personne n'a été touché.
Nous pouvons du vraiment remercier Carole et Lucille pour leur invitation. Qui sait si un jour nous ne les verrons pas en Belgique. L'invitation a été lancée et comme je suis femme de parole... la balle est dans leur camp.
Bon lundi
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