En cette période électorale, "Il faut" est une expression fort utilisée par les candidats. Elle n'engage à pas grand chose et souvent à rien du tout? Petit détour sur Google.
N.B. : Les échantillons ci-dessous ne sont pas représentatifs de mes opinions politiques.
Verbauwhede (PTB): «Il faut baisser les tarifs de la Stib» pour dissuader l'usage de la voiture. C'est vrai que pour ceux qui n'ont pas d'emploi et peu de moyens, les tarifs sont trop élevés. La gratuité serait une solution mais la région en a-t-elle les moyens ?
Didier Gosuin (FDF): «Il faut étendre le tracé du nouveau métro jusqu’au sud de Bruxelles - Il faut construire des écoles - il faut donner des moyens à la SNCB pour, dès 2016, faire rouler des trains sur le réseau existant, sans attendre le RER»
Van den Driessche (N-VA): «Il faut une gestion plus forte, plus sévère de Bruxelles. Il faut pouvoir investir dans le métro, qui pour une bonne partie solutionne les problèmes de mobilité. Il faut une seule entité politique qui regroupe communes et Région pour arriver à une ville plus forte.»
Jean-Marc Nollet (Ecolo) «Il faut arrêter de voir l’éolien comme une dépense mais plutôt comme un investissement. Il faut consommer mieux, grâce aux réseaux intelligents. Il faut produire plus vert.»
Yasmine Dehaene (PP) «Il faut avant tout penser à nos propres citoyens. Il faut fusionner les communes pour une gestion globale bien déterminée et pas aussi morcelée.»
Charles Michel (MR): «Il faut les mêmes majorités aux Régions et au fédéral. Il faut créer de l’activité pour créer plus d’emplois. Il faut donc baisser l’impôt sur le gens qui travaillent. Il faut poursuivre les réformes structurelles pour dépenser moins d'argent public »
Joëlle Milquet (CDH): «Il faut diminuer drastiquement le survol de Bruxelles. Il faut également investir dans le métro nord et sud. Il faut idéalement des majorités symétriques pour éviter des conflits entre niveaux de pouvoirs.»
Paul Magnette (PS): «Il faut taxer les revenus du capital et il faut le faire de la manière la plus progressive possible. Il faut donc accompagner le jeune dès sa sortie de l’école, baisser les cotisations sociales pour les jeunes et en plus de ça, s’il a fait tout ce qu’il pouvait, s’il n’a rien au bout de 18 mois, il faut l’aider et lui donner son premier emploi.»
Combien de promesses non tenues ? Une dame qui promenait son chien m'a dit un matin "Vous les mettez tous dans un sac et vous prenez le premier qui en sort". C'est un peu ça et c'est dommage :(
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