Si je ne m'étends pas sur les programmes - chou vert et vert chou - c'est du pareil au même. Nous vivons au pays du compromis entendez par là que les coalisions annihilent la volonté du peuple. Chaque parti met de l'eau dans son vin pour en faire un breuvage infect qu'on fera de toute manière ingurgiter de gré ou de force à ses braves électeurs. Et, si d'aventure, les choses ne se passent pas bien - mais comment pourrait-elles se passer bien ? - ce sera toujours la faute à l'autre avec qui on se dépêchera de se rabibocher avant le prochain scrutin.
Les élections c'est aussi une débauche d'affiches
et de prospectus.
Et là, la nature ne remercie pas les politiques. Je ne compte plus les messages - toutes tendances confondues - qui sont tombées dans ma boite aux lettres. De grâce stoppez l'hémorragie !
Le dernier en date, sans aucun doute le plus drôle et le plus inutile est celui du FN qui ne présente même pas ses candidats. Mais même s'il le faisait, on en ferait quoi ?
Pendant le temps des élections, la chose qui m'interpelle le plus est la facilité avec laquelle le particulier affiche ses couleurs. Après les élections ne devrait-on pas faire connaître nos préférences pour le café ou le thé à moins que ce ne soit l'orientation sexuelle ou bien encore la religion ? Tout cela est très étrange... surtout dans certains commerces où toutes les couleurs sont présentes, histoire de ne choquer personne. Ce serait idiot de perdre de la clientèle pour des politiques qui ne valent pas tripette !!!
Bon vote à tous !!!
Objet : après une monnaie unique, une langue unique pour l’Europe
RépondreSupprimerMise en application immédiate !
La Commission Européenne a finalement tranché : après la monnaie unique, l’Union Européenne va se doter d’une langue unique, à savoir… le français.
Trois langues étaient en compétition : le français (parlé dans le plus grand nombre de pays de l’Union), l’allemand (parlé par le plus grand nombre d’habitants de l’Union) et l’anglais (langue internationale par excellence).
L’anglais a vite été éliminé, pour deux raisons : il aurait été le cheval de Troie économique des Etats-Unis et les Britanniques ont vu leur influence limitée au profit du couple franco-allemand à cause de leur réticence légendaire à s’impliquer dans la construction européenne.
Le choix a fait l’objet d’un compromis, les Allemands ayant obtenu que l’orthographe du français, particulièrement délicate à maîtriser soit réformée, dans le cadre d’un plan de cinq ans, afin d’aboutir à l’eurofrançais.
1. La première année, les sons actuellement distribués entre ‘s’, ‘z’, ‘c’, ‘k’ et ‘q’ seront répartis entre ‘z’ et ‘k’, ze ki permettra de zupprimer beaukoup de la konfuzion aktuelle.
2. La deuzième année, on remplazera le ‘ph’ par ‘f’, ze ki aura pour effet de rakourzir un mot komme ‘fotograf’ de kelke vingt pour zent.
3. La troizième année, des modifikazions plus draztikes seront pozzibles, notamment ne plus redoubler les lettres ki l’étaient ; touz ont auzi admis le prinzip de la zuprezion des ‘e’ muets, zourz éternel de konfuzion, en efet, tou kom d’autr letr muet.
4. La katrièm ané, les gens zeront devenu rézeptif à dé changements majeurs, tel ke remplazé ‘g’, zoi par ‘ch’, – avek le ‘j’ – zoi par ‘k’, zelon les ka, ze ki zimplifira davantach l’ékritur de touz.
5. Duran la zinkièm ané, le ‘b’ zera remplazé par le ‘p’ et le ‘v’ zera lui auzi apandoné – au profi du ‘f’, éfidamen – on kagnera ainzi pluzieur touch zur no klafié.
Un foi ze plan de zink an achefé, l’ortograf zera defenu lochik, et lé chen pouron ze komprendr et komuniké.