Les délocalisations (abandon d’une activité de production nationale avec transfert de cette activité vers l’étranger et importation de la production réalisée vers le marché national) ont déjà fait couler beaucoup d'encre et fait perdre de nombreux emplois. Pratiquement tous les secteurs ont été et sont touchés.
Dans l'actualité toute récente, les banques françaises qui veulent économiser délocalisent et externalisent en Inde, à Singapour, au Portugal, en Roumanie ou en Algérie. Même triste histoire pour les travailleurs de la Seita à Carquefou, la production pourrait être délocalisée vers le Pologne et l'Angleterre.
Dans ces deux exemples, on ne parle pas de la Chine. Un peu comme Facebook qui délocalise en Suède, pour économiser de l’énergie dont ses serveurs sont de grands consommateurs. La donne est en train de changer. L'idée que les métiers peu qualifiés ne sont pas délocalisables a du plomb dans l'aile et tout ça à cause de la technologie.
Chaque nouvelle révolution industrielle s'est attaquée à un pan de l'emploi : 1) dans l’agriculture 2) dans l’industrie et aujourd’hui, la numérisation des tâches s’attaque au secteur des services. On parle de 320 métiers menacés soit environ 47% des métiers actuellement exercés aux Etats-Unis selon deux chercheurs de l’Université d’Oxford.
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La secrataire |
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