Le 15 décembre j'ai travaillé

15 décembre - Une fois de plus, les syndicats ont pris en otages des milliers de personnes : travailleurs ou simples particuliers, gens d'ici ou visiteurs étrangers.

Les transports, les commerces, les entreprises, les administrations, tout ou presque était à l'arrêt au grand dam d'une partie importante de la population (on parle de plus de 60%) pour qui c'est l'incompréhension et le ras-le-bol.

Plus j'écoute les interventions des différents syndicats et moins je comprends. Enfargés dans une vision du monde passéiste et sous prétexte de sauver leurs acquis, ils mettent en danger les emplois de milliers de personnes alors qu'ils sont eux, dirigeants, permanents syndicaux, protégés. La question est "Allons-nous encore longtemps les laisser faire sans bouger ?"

Ce n'est certainement pas en mettant en place des barrages et des piquets plus ou moins agressifs qu'ils se feront entendre, comprendre et encourager par la population et le gouvernement. Au contraire, leurs actions de ce jour devraient déboucher sur une législation extrêmement stricte de ce qu'il est permis ou interdit de faire. Il est tout à fait anormal que sous prétexte d'un droit de grève, ils bafouent le droit de travailler, empêchant ceux qui le désirent ou tout simplement doivent travailler : salariés, indépendants, chefs d'entreprises, de le faire.

La vidéo ci-dessous est particulièrement choquante et il reste à espérer que des suites seront réservées à un comportement totalement inadéquat.

Namur: la secrétaire générale du Setca utilise... par sudpresse

Le gouvernement va devoir prendre des mesures fortes extrêmement impopulaires. Elles sont nécessaires et indispensables pour la survie et le bien être collectif. Vouloir le beurre et l'argent du beurre risque de tuer la crémière... mais il faut croire qu'ils s'en moquent !