mercredi 25 mars 2015
A toi qui ne me liras pas
Cette nuit il pleut.
Je ne dors pas.
Je pense à toi.
Je pense à toi comme il m'arrive de la faire tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes.
Je pense à toi et je ressens le vide de ton absence.
Je pense à toi et je ne comprends pas.
Ton silence me tue et je meurs à petit feu.
J'imagine que tu n'étais pas d'accord avec quelque chose. J'ai beau chercher. Je ne trouve pas.Il fallait le dire. C'est à cela que servent les mots : parler.
Tu penses que ton silence est une non communication. Tu te trompes. C'en est une et qui plus est, une communication particulièrement violente. Tu frappes sans coup. Tu brises sans trace. Tu gagnes sans combattre. Et tu montres à quel point tu n'as plus (ou pas) de considération pour moi. Tu me laisses en tête à tête avec mon imagination à la recherche de quelque chose qui n'existe peut-être même pas ou qui n'existe que pour toi.
Dans toute relation, des désaccords peuvent survenir. C'est à ce moment là qu'il est impératif d'échanger les points de vue, de réfléchir aux arguments ou aux objections et d'établir des compromis.
Ici rien de tout cela. Silence radio et cape d'invisibilité.
Je sais, hélas, que tout cela n'est que du vent et que ce vent n'arrivera pas jusqu'à toi.
Tu sembles avoir fait ton choix et ce choix je le regrette.
Voilà, je t'ai tout dit, je ne t'ai rien dit mais qu'importe. Tu ne me liras quand même pas.
Ce fut une belle histoire.
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Ouille mon mascara coule ...
RépondreSupprimerTrop bien écrit , trop d'émotions d'un coup.
Et j'espère bien qu'elle te lira
Non, je ne le crois pas mais ce n'est pas tout à fait ce que tu crois non plus. C'est une conjonction de plusieurs planètes...
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