vendredi 23 novembre 2007

Le regret éternel



Une personne que je connais est un regret sur patte. Quelqu'un toujours prête à n'aimer plus ce qu'elle vient d'acheter, ce qu'elle a dit, ce qu'elle a fait. Quelqu'un qui prend de "l'Ultradorm" pour abrutir son corps afin de ne pas penser à ce qu'elle aurait pu dire, voir ou faire SI... mais les SI...
Je me suis toujours demandée comment il était possible de vivre en n'étant pas satisfaite de toutes les petites choses que la vie nous offre. Oh, je ne voudrais surtout pas faire croire que la vie n'offre que des petites choses merveilleuses. Il en existe d'autres, beaucoup moins agréables, mais dont je persiste à croire qu'elles ont une utilité et apportent avec elles un courant de sagesse et d'expérience. Vivre en croyant que rien n'arrive pour rien est franchement plus confortable et c'est ma philosophie :)

Parlant de petits bonheurs, j'en ai eu un pas plus tard qu'hier soir. Grâce à la technologie Internet, j'ai parlé par MSN à une amie de Montréal. Entendre sa voix c'était comme recevoir une bordée de neige - parce qu'ici, la neige, c'est rare et c'est une des choses que j'aime. Je ne suis pas certaine que mon amie Québécoise pense la même chose de la neige. Son mari rentrait tout juste d'avoir déblayé l'entrée à la souffleuse. C'est un long hiver qui s'annonce pour le Québec. Oserais-je lui dire qu'il y avait 14 degrés et du soleil sur la Belgique ?

Pensée du jour :


Le dicton météorologique du jour:
«Si l'hiver vient doucement,
Vous l'aurez à la Saint Clément»

Le proverbe du jour:
«Autant de serviteurs, autant d'ennemis» (proverbe latin)

Quote of the day :


Au cinéma hier soir : Le papillon

Film de 2002 de Philippe Muyl avec Michel Serrault.
Julien, un retraité passionné de papillons décide de partir à la recherche de l'Isabelle, un papillon de nuit dont la beauté n'a d'égale que la rareté. Un voyage de rêve dans les montagnes du Vercors. Elsa, une fillette de huit ans délaissée par sa mère a décidé de faire partie du voyage...

On ira tous au Paradis... Histoire drôle de Mimi
« Cela faisait un certain temps que je soupçonnais ma femme d'avoir une relation extraconjugale. Je suis donc rentré chez moi à l'improviste et évidemment, je l'ai trouvé complètement nue sur le lit. J'ai immédiatement fouillé l'appartement pour trouver le coupable. En vain. Et puis je me suis souvenu qu'habitant au 15e étage d'une tour, nous disposions d'un petit balcon. J'ai donc ouvert la porte-fenêtre et c'est là que j'ai vu cet homme, suspendu dans le vide et s'agrippant à la rambarde du balcon. Je lui ai piétiné les mains pour qu'il tombe mais il tenait bon. Alors je suis parti chercher un marteau. À grands coups sur chaque main, il a fini par lâcher
prise. Mais un arbre a amorti sa chute. Voyant qu'il bougeait encore, j'ai attrapé le réfrigérateur de la cuisine et je l'ai fait basculer sur cet individu. L'effort a été si violent que j'ai succombé à une crise cardiaque. Et donc me voilà ».
-« Ah bon ?, répond Saint Pierre, passionné. C'est bon, vous êtes admis
au Paradis. »
Un second homme se présente peu après et commence à raconter l'histoire de sa mort à Saint-Pierre.
-« Voyez-vous, débute t-il, j'étais en train de repeindre mon balcon au 17e étage d'une tour. Mon tabouret a vacillé et j'ai basculé dans le vide. Mais j'ai eu la possibilité de me rattraper à un balcon deux étages plus bas. Je pensais être sauvé quand le propriétaire de ce balcon a commencé à me piétiner les mains, puis à me casser les doigts à coups de marteau. Il était fou ce type, furieux que je m'accroche à son balcon. Et pire lorsque j'ai lâché prise, comme je ne suis pas mort tout de suite, il m'a balancé son frigo sur la tête pour m'achever... Dingue... »
-« Oui j'ai entendu parler de cette histoire, vous pouvez entrer au Paradis... »
Un troisième homme arrive et entame lui aussi son récit à St Pierre :
- « Moi, j'ai rien compris, franchement, je ne sais pas comment c'est arrivé. J'étais caché à poil dans un frigo... »

Bon vendredi.

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