Le voilier
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit :
"Il est parti !"
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout...
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : "Il est parti !",
il en est d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux,
s'exclament avec joie :
"Le voilà !"...
C'est cela la mort.
William Blake
Où s'en vont ? Où s'en vont ?
Tous ces potes qu'on aime, ces certaines affections.
Qu'on est long, qu'on est long
A dire les je t'aime qu'on pense quand ils s'en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
Vont les gens qu'on aime quand ils s'en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
C'est pas vrai qu'ça s'arrête, ce s'rait trop con.
Les copines, les tontons
Tous ces anges à nous, nos divines affections.
Qu'on est long, qu'on est long
A dire les je t'aime qu'on pense quand ils s'en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
Vont les gens qu'on aime quand ils s'en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
C'est pas vrai qu'ça s'arrête, ce s'rait trop con.
Où s'en vont ? Où s'en vont ?
Tous ces potes qu'on aime, ces certaines affections.
Qu'on est long, qu'on est long
A dire les je t'aime qu'on pense quand ils s'en vont.
Oooooaaaaah
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
Vont les gens qu'on aime quand ils s'en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
C'est pas vrai qu'ça s'arrête, ce s'rait trop con.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
Vont les gens qu'on aime quand ils s'en vont.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
C'est pas vrai qu'ça s'arrête, ce s'rait trop con.
Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh
Entre les chansons et les poésies, les textes et les thèses, il y a une mort. Une mort injuste, cruelle et inutile, une mort béance, absence et silence. Un silence si grand, si pesant si assourdissant que rien ne peut le combler. Le temps semble comme suspendu mais les aiguilles tournent. Dehors la vie continue et de la nuit naît un jour nouveau plein de promesses. Dedans, c'est toute la tristesse du monde en concentré dans un cœur qui bat par habitude, des torrents de larmes qu'on refoule et un point dans la poitrine qui pèse plus que de raison.
Ce matin, Guy s'en va. Il laisse son Isabelle désemparée et désespérée mais digne et forte pour ceux qu'elle aime. Son chagrin, elle y fera face plus tard, lorsque les enfants auront été consolés. Mère courage dans la maladie et la douleur, elle se veut phare dans la tempête de la vie. Elle sent que les assauts du vent ne l'épargneront pas mais elle fera face avec amour et abnégation car elle aime au-delà de tout, elle aime comme elle été aimée.
Ce matin, Guy s'en va et partent avec lui les projets, les espoirs et les rêves qu'ils ont faits à deux. Leur vie d'amour a changé de forme mais elle vivra pour toujours car la mort n'est pas plus forte que l'amour.
Repose en paix Guy et continue de veiller sur ceux que tu as aimé.
Un jour, nous nous retrouverons peut-être... mais tu auras laissé une trace dans ma vie et jamais plus je ne regarderai un plateau de fruits de mer sans penser à toi.
Merci Sylvianne et Daniel, il était très heureux de vous recevoir à la maison, Je vous adore tout les deux
RépondreSupprimerTu es et resteras notre amie. <3
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