jeudi 31 décembre 2020

Distinguer qu'elle(s) de quelle(s)

 

Les femmes aiment ce qu'elles entendent, les hommes ce qu'ils voient. Marcel Achard
Qu'elle(s) correspond à qu', la forme élidée de que, pronom relatif complément suivi du pronom personnel sujet elle(s) à la troisième personne du féminin.
Pour contrôler, on cherche le complément du verbe de la subordonnée afin de remplacer le pronom par ce qu'il représente. On peut également remplacer par la forme masculine, qu'il(s).

Ne demandez jamais quelle est l'origine d'un homme ; interrogez plutôt sa vie et vous saurez ce qu'il est. Abd El-Kader
Quelle(s) est la forme du féminin de l'adjectif interrogatif ou exclamatif quel(s) au masculin.
Il introduit un nom ou un attribut dans une phrase interrogative ou exclamative.
On accordera l'adjectif avec le nom.

mercredi 30 décembre 2020

L'atelier du mercredi 30 décembre

 

Exercice n°17

A la fin de l'année, il est de coutume de regarder dans le rétrovisuer et de faire une rétrospective de ce qui est arrivé. 2020 sera pour vous comme pour à peu près tout le monde une année bien étrange. Qu'est-ce qui vous a marqué ? Quel bilan tirez-vous de ces 365 jours ? Quel avanir pour demain ?
Composez en minimum 20 lignes mais ce sujet est si vaste que 4 pages pourraient ne pas suffire

mardi 29 décembre 2020

Les courants de la philosophie

 

Anarchisme : L’anarchisme se caractérise comme le refus de tout pouvoir ou de toute autorité, la seule valeur étant l’individu et ses propres valeurs

Behaviorisme : Méthode psychologique fondée sur l’observation objective. Pour les béhavioristes, la psychologie est le comportement extérieur des hommes, et non l’intériorité (les pensées, les sentiments) des sujets. Il s’agit donc d’une psychologie du comportement. Ce courant a été fondé à la fin du 19 ème siècle  avec l’ouvrage de Thorndike, l’Intelligence Animale (1898). Watson aux Etats-Unis et Bechterev en Russie en sont les fondateurs.

Communisme : Doctrine sociale préconisant la mise en commun de tous les biens et l’absence de propriété privée, visant la libération de l’homme et la fin de l’exploitation (déperissement de l’Etat)
Contractualisme : Théorie politique selon laquelle les individus doivent sortir de l’état de nature, abandonner leurs droits naturels, pour s’associer dans la liberté et l’égalité (versant démocratique chez Rousseau, Locke ou Kant, versant absolutiste chez Hobbes)
Cynisme : Le cynisme est avant tout une doctrine morale, qui consiste à rejeter les conventions sociales et morales communément admises. La vie cynique doit être fondée sur une vertu très ascétique.

Déterminisme : Doctrine philosophique suivant laquelle tous les évènements, et en particulier les actions humaines, sont liés et déterminés par la chaîne des évènements antérieurs.

Empirisme : Doctrine selon laquelle toute connaissance découle de l’expérience.
Epicurisme : Courant de la philosophie occidentale ayant pour objectif principal l'atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels et nécessaires ». C'est une doctrine matérialiste et atomiste qui peut être soit qualifiée d'hédonisme raisonné, soit d'eudémonisme.
Epistémologie : Étude critique des sciences, destinée à déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée (théorie de la connaissance).
Esthétisme : Doctrine, école des esthètes.
Ethique : Science de la morale.
Existentialisme : L’existentialisme est une philosophie de l’homme (et non une philosophie des idées). C’est une philosophie de l’existence qui réfute l’antériorité de l’essence. L’existentialisme considère l’homme comme une auto-production libre, seul dans un univers sans Dieu. La philosophie existentielle cherche la signification métaphysique de l’homme.

Fatalisme : Doctrine ou attitude selon laquelle on ne peut modifier le cours des évènements (fixés par le destin).
Féminisme : Le féminisme est un courant philosophique qui vise l’émancipation totale des femmes, tant sur le plan politique que sociétal

Hédonisme : Doctrine qui prend pour principe de la morale la recherche du plaisir et l'évitement de la souffrance.
Humanisme : L’humanisme fait de l’homme l’unique source de valeurs

Idéalisme : Doctrine philosophique qui nie l’existence du monde extérieur, et réduit celui-ci aux représentations de la subjectivité. Autrement, les idéalistes pensent que le monde n’existe pas sans sujet pour le penser.
Instrumenstalime :

Libéralisme : le versant économique du libéralisme affirme que l’Etat doit s’effacer au profit du marché, tandis que le versant politique met au coeur de la société le principe de la liberté, L’Etat devant protéger la liberté individuelle.
Libertarianisme : Doctrine des libéraux radicaux qui prône la disparition de l’État en tant que système fondé sur la coercition, au profit d’une coopération libre entre les individus.

Matérialisme : La théorie matérialiste est une doctrine ontologique selon laquelle il n’existe pas d’autre substance que la matière. Il rejette en général l’existence de Dieu, de l’âme, de l’au-delà. La conscience ne serait qu’un phénomène second, à rattacher à la matière.
Métaphysique : connaissance des causes première et des principes des choses. C'est pourquoi jusqu'à Kant et la Critique de la Raison Pure, le problème majeur de la métaphysique est celui de l'existence de Dieu et de sa nature.
Millénarisme : doctrine religieuse qui soutient l'idée d'un règne terrestre du Messie, après que celui-ci aura chassé l'Antéchrist et préalablement au Jugement dernier.

Nihilisme : Idéologie qui rejette toute croyance ; qui refuse toute contrainte sociale.
Nominalisme : Doctrine qui ramène les idées générales à l'emploi des signes, des noms, leur refusant une réalité dans l'esprit ou hors de lui (alors opposé à réalisme).

Ontologie : Terme désignant la partie centrale de la philosophie qui étudie l'être indépendamment de ses déterminations particulières et dans ce qui constitue son intelligibilité propre, son essence.

Phénoménologie : Etude descriptive d’un ensemble de phénomènes. La phénoménologie procède d’une critique de la métaphysique classique (empirisme et idéalisme à la fois), dans une volonté de retour au concret. La phénoménologie se définit comme une science rigoureuse des essences.
Positivisme : Le principe du positivisme est de réfuter à l’homme tout sens métaphysique, s’attachant ainsi aux sciences objectives, à la recherche de lois.
Pragmatisme: Les pragmatiques considèrent que n’est vrai que ce qui fonctionne en réalité. Le pragmatisme n’est pas un système philosophique (comme l’est l’existentialisme par exemple), mais plutôt une méthode. 

Scepticisme : Le scepticisme est une position de refus. Refus de statuer sur l’existence des objets. Le jugement est suspendu, le doute permanent.
Stoïcisme : Le stoïcisme est à la fois une théorie de l’univers et une morale. La sagesse stoïcienne se définit comme une connaissance du Cosmos.
Structuralisme : Il existe, pour le structuralisme, des structures pour toutes les activités sociales, permettant de les expliquer. Il faut donc dépasser les faits empiriques.

Rationalisme : Théorie qui affirme que l’esprit humain possède des principes ou des connaissances a priori, indépendants de l’expérience.
Réductionnisme : Méthode qui consiste à expliquer un phénomène complexe en le réduisant à ses éléments les plus simples.
Relativisme : Doctrine qui professe la relativité de la connaissance.
Romantisme : Exaltation du sentiment de la nature. Les romantiques décrivent  la nostalgie comme l’attitude authentique de la conscience humaine, et fondent la théorie de la nature comme médiatrice entre l’homme et la divinité, la nation comme source d’accès au religieux. Il s’agit aussi de réhabiliter les sentiments, la liberté.

Scolastique : Doctrine enseignée dans les écoles ecclésiastiques et les universités du 9ème au 17ème siècle. Elle prétend accorder la foi avec la raison en s'appuyant sur la philosophie grecque.
Socialisme : Chez Marx, le socialisme est l’état intermédiaire de l’Etat (entre le capitalisme et le communisme), étape caractérisée par la dictature du prolétariat. Le socialisme subordonne l’intérêt des individus à l’intérêt commun.
Structuralisme : Dénomination générique des méthodes et conceptions diverses relatives à de nombreuses disciplines ayant pour caractère commun la recherche de la détermination des structures.

Utilitarisme : Doctrine qui considère l’utile comme ce qui peut apporter l’agréable. La vie humaine doit être fondée sur une arithmétique des plaisirs.

lundi 28 décembre 2020

Voyage en Amérique : Le français au Nouveau-Brunswick

Le Nouveau-Brunswick est une province du Canada, bordée par le Québec (Gaspésie) et la baie des Chaleurs au nord, le golfe du Saint-Laurent au nord-est, la Nouvelle-Écosse au sud-est, la baie de Fundy au sud, et les États-Unis à l’ouest, née en tant que telle au moment de la Confédération canadienne (1867), et dont la capitale est Fredericton.
Colonie britannique constituée en 1784 par une scission de la colonie de la Nouvelle-Écosse de l’époque, qui deviendra la province d’aujourd’hui en 1867 et recoupait le même territoire.



aboiteau : sorte de digue construite pour permettre de cultiver des terres gagnées sur la mer ou les fleuves.
abominer : avoir quelqu'un en abomination
amarrer ses chaussures : nouer les lacets
amiauler : amadouer, enjôler, séduire par de belles paroles
au bord de la crevaison : à l’article de la mort.

badjeuler : bavarder, discuter
banc des sciaux : banc sur lequel étaient placés les seaux d’eau qui servaient aux différentes tâches, notamment à l’entretien dans la maison 
barachois : étendue d'eau saumâtre (comme une lagune), séparée de la mer par un banc de sable ou de gravier.

comme une éloise : très rapidement 

dégonder : se sauver en grande vitesse
désébler : rendre impuissant (to disable)
désembourrer : déballer
déterrer sa mère : ressembler à sa mère
dévaler : descendre
dur au mal : qui peut endurer beaucoup de douleurs

embarquer : monter
s'émoyer : être troublé, ému, s'inquiéter pour quelque chose, s'informer
entchômeux : un qui tire des mauvais sorts
épârerie : choses en désordre
espérer un enfant : être enceinte
être malaisé à pousser : difficile

se gréer : attacher ses vêtements

laisse peter le r'nard: laisse faire

malaisé à haquer: dure à accepter
mulâtre : quelqu’un qui a la peau foncée comme un Indien

parler sur la grosse dent : parler sérieusement
pas un oeil de mal: pas mal du tout
pâté à la râpure : mets composé de pommes de terre râpées et de viande (surtout du porc gras et du poulet) 
pied-de-vent : rayon de soleil qui passe entre les nuages

roupi au nez : l’eau qui coule du nez

s’émoyer : s’informer, se renseigner

tricoler : tituber, notamment en parlant d’une personne ivre

dimanche 27 décembre 2020

L'ivre de livres : Santa Claus, la légende du Père Noël - Michaël G. Ploog

 


Santa Claus, la légende du Père Noël - Michaël G. Ploog
Delcourt
88 pages
Paru en 1993

De tous les livres de la terre, celui-ci est sans aucun doute mon livre préféré avec le Petit Prince de Saint Exupéry.
Il raconte la légende du jeune Claus que le monde des fees gratifia de l'immortalité en récompense de son engagement pour le bonheur des enfants.
Les couleurs et les graphismes sont magnifiques.
Si vous lisez l'anglais, vous pourrez trouver le texte dont la bande dessinée s'est inspirée - The Life and Adventures of Santa Claus de L. Frank Baum

Ces deux livres sont à laisser entre toutes les mains en cette période de fête.

samedi 26 décembre 2020

Suivre ses rêves

 

On a tous au fond de nous un ou plusieurs rêves. As-tu réussis à le ou les réaliser ? Qu'est-ce qu'il te manque pour y parvenir ? 
Raconte en une vingtaine de lignes (ou plus si tu le souhaites) tes rêves, là où tu te trouves aujourd'hui face à eux, tes difficultés, tes espoirs... 



vendredi 25 décembre 2020

Le mot à rallonge

 

Alors que le métagramme visait à changer à chaque fois une lettre au mot initial, le jeu du mot à rallonge consiste à ajouter une nouvelle lettre à chaque tour.
On peut bien évidemment ajouter des contraintes pour rendre l'exercice encore plus ludique : 
garder la même première lettre
utiliser des accents ou non
accepter les conjugaisons
accepter les noms propres
tout est possible...

Exemple :

le
ile
pile
piler
epiler
dépiler

jeudi 24 décembre 2020

Distinguer quel(les) que de quelque(s)... que

 
L'humour a toujours été contre le pouvoir, quel que soit le régime. (Coluche)

La locution conjonctive quel que (quelq que, quelle que, quelles que) s'emploie dans une proposition au subjonctif qui indique une opposition ou une resttriction (sens de peu importent les circonstances)
Elle est composée de l'adjectif quel(les) qui occupe la fonction d'attribut du sujet avec le verbe être au subjonctif et s'accorde avec le nom.
Cet adjecti est suivi de la conjonction que.

En partant du nom d ela subordonnée, on peut restituer la suite nom + pouvoir être + n'importe lequel (laquelle, lesquels, lesquelles)

Quel que soit le sujet de la conversation, un vieux soldat parlera toujours de guerre. A. Tchekhov
Les vaches quelle que soit leur couleur donnent le même lait. La rose, quel que soit le nom qu'on lui donne, émet la même odeur. Shafique Keshavjee
Quels que soient vos idéaux, vous pouvez devenir ce que vous voulez devenir. Michael Jackson


Dans l’expression quelque… que, qui marque la concession ou l’opposition, quelque peut être soit déterminant (ou adjectif) donc variable, soit adverbe, donc invariable.
Quelque est déterminant s’il se rapporte à un nom, accompagné ou non d’un adjectif. Il s’accorde alors avec le nom en question.
Toujours dans la locution quelque… que, le mot quelque peut aussi être adverbe et invariable. C’est le cas lorsqu’il est suivi d’un adjectif seul ou d’un adverbe. Quelque peut alors être remplacé par si ou par aussi.

mercredi 23 décembre 2020

L'atelier d'écriture du mercredi 23 décembre

 

Exercice n° 17

Cadeau imaginaire ou bien réel, cadeau convoité ou déjà reçu... notre vie est rythmée par les petites attentions de ceux qui nous aiment ou que nous aimons. Quel est votre meilleur souvenir d'un cadeau reçu ou offert ? Composez un texte d'une vingtaine de lignes (ou plus :)) sur ce que vous avez ressenti. 
Je vous souhaite de beux cadeaux demain soir...

mardi 22 décembre 2020

Le vocabulaire de Noël

 

Animation : Ensemble des spectacles, activités, tours de chants, etc. destinés à amuser les invités lors des fêtes.

Ange : Personnage religieux dont le rôle est souvent d’interagir entre les hommes et les dieux. A noël, les friandises, les gâteaux et les décorations prennent la forme d’ange.

Arbre de Noël : Généralement un sapin que l’on décore avec des guirlandes et des boules de Noël.

Avent : L'Avent (du latin adventus, « arrivée ») est la période qui couvre quelques semaines précédant Noël, quatre dans la tradition de l'Église latine. Depuis l'instauration de ce temps liturgique, par analogie au Quadragésime du Carême, par le pape Grégoire le Grand, l'Avent représente la période où l'on se prépare à la venue de Jésus-Christ parmi les humains, c'est-à-dire à sa naissance corporelle.

Boules de Noël : La boule de Noël est une décoration de Noël traditionnellement en forme de boule, mais pouvant adopter des formes très diverses, que l'on accroche aux branches des sapins installés à l'occasion de Noël à l'aide d'un fil, d'une corde ou d'un crochet.

Bûche de Noël : Le dessert de Noël que l’on sert lors du réveillon. Elle peut être glacée, roulée, aux marrons ou au chocolat. Elle peut être décorée de sucre glace pour rappeler la neige, et de petites figurines de Noël.

Cadeaux de Noël : Présents reçus à l’occasion de la fête de Noël. Pour les enfants, les cadeaux de Noël sont offerts par le Père Noël qui aura soigneusement pris le plaisir à les déposer sous le sapin.

Calendrier de l’Avent : Calendrier spécial pour compter les 24 jours avant Noël. Il se présente généralement sous la forme d’une maison à 24 fenêtres, sur un support cartonné, où chaque fenêtre cache un verset de la Bible et un petit cadeau. Cette tradition germanique était une méthode ludique et instructive qui aidait les parents à faire patienter les enfants.

Champagne : Pour fêter le soir de Noël, avec ses bulles, le champagne est la boisson festive par excellence.

Chants de Noël : Ensemble des chansons chantées à Noël et sont le thème sont la naissance du Christ, les sapins, le Père noël etc...

Cheminée : Conduit qui sert à évacuer la fumée générée par un feu dans l’âtre. Selon le mythe, la cheminée est aussi la voie par laquelle le Père Noël passe afin déposer les cadeaux au pied du sapin, dans la nuit du 24 décembre.

Chocolats : Pendant la période de Noël, il est d’usage d’offrir des chocolats à sa famille et ses amis.

Coffret cadeau : Coffret contenant des adresses et bons plans relatifs à un thème prédéfini ainsi qu’un chèque permettant à son destinataire de bénéficier d’activités et/ou de produits au prêt des prestataires mentionnés.

Couronne : Ornement circulaire qui sert à décorer les maisons, notamment les portes pendant les fêtes de Noël. Les couronnes sont faites en matériaux diverses mais intègrent généralement du houx pour sa couleur verte éclatante et décoré de manière aléatoire selon les goûts. La couronne de l’Avent quant à elle est sertie de quatre bougies allumées successivement pendant les quatre dimanches avant Noël et symbolisent la Foi, le Pardon, la Joie et la Paix.

Crèche : La crèche de Noël est une mise en scène associée à la religion chrétienne dans différents arts en trois dimensions (essentiellement la sculpture et le théâtre) de la Nativité, c'est-à-dire de la naissance de Jésus de Nazareth, sous forme de personnages immuables, avec en premier lieu la Sainte Famille et surtout l'Enfant-Jésus dans la crèche (qui désigne une mangeoire) d'une étable ou d'une grotte. 

Décorations de Noël : Les décorations de Noël désignent les décorations dans les maisons et les villes au cours de Noël et l'Avent.

Dinde de Noël : C’est le repas principal du repas du réveillon de Noël. Elle est généralement farcie.

Elfe : Petit être magique, luminescent et volant qui aide le Père Noël et les lutins dans les préparatifs des fêtes de Noël.

Émerveillement : Vive émotion de joie mêlée de surprise.

Épiphanie : L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l'hommage de mages. Elle a lieu le 6 janvier1.

Étoile : L’étoile de Bethléem ou étoile de Noël est le signe, qui dans l'Évangile selon Matthieu, annonça à des mages orientaux la naissance de Jésus et, selon la tradition chrétienne, les a guidés vers Jérusalem et Bethléem. En souvenir de cet événement, les crèches et sapins de Noël sont décorés d'une étoile.

Famille : Groupe de personne unies par les liens de parenté. Chaque famille se distingue par un nom, des traditions, des habitudes et un lien fort d’amour et d’entre aide. Noël est une fête particulièrement familiale.

Fête : Célébration d’un événement heureux, en communauté, en famille ou à deux. La fête est un moment de convivialité, Noël est la fête qui commémore la venue du Christ. C’est une fête religieuse mais surtout familiale.

Fève : La tradition de « tirer les rois » à l’Épiphanie passe par la dissimulation d'une fève dans la galette ; la personne qui obtient cette fève devient le roi (ou la reine) de la journée.

Galette des Rois : La galette des rois est une galette traditionnellement élaborée et consommée dans une majeure partie de la France, au Québec, en Acadie, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique et au Liban à l'occasion de l’Épiphanie, fête chrétienne qui célèbre la visite des rois mages à l'enfant Jésus, célébrée selon les pays le 6 janvier ou le premier dimanche après le 1er janvier.

Guirlande : Ornement, motif décoratif sous forme de ruban ou de plusieurs ampoules reliées entre elles utilisé pour décorer une pièce, un objet, l’extérieur d’une maison etc. A Noël, les sapins sont décorés avec des guirlandes.

Grelots : Petit objets qui émettent un tintement particulier assimilé à la période de Noël.

Houx : C’est un petit arbre sous forme de buissons et qui a des feuilles pointures et piquantes. Ses fruits sont des petites baies rouges. Le houx est utilisé comme décoration de Noël.

Illuminations : Les illuminations de Noël sont les éclairages installés en extérieur durant la période de Noël, et plus globalement pour la période des fêtes de fin d'année. Ces décorations de Noël peuvent être placées sur les bâtiments, les arbres, ou au travers des rues, principalement dans les pays de culture chrétienne et de plus en plus dans des pays qui ne le sont pas.

Jouet : Objet dont le but est de susciter l’amusement. Le jouet s’adapte aux période de la vie de l’homme bien que généralement attribué aux enfants.

Jour de Noël : Le jour de Noël est le 25 décembre.

Lanternes : Lumières de taille variée dans un support en papier ou autre qui une fois allumée, s’élève dans le ciel. Les mariages, les anniversaires et autres fêtes qui se déroulent en soirées sont parfois sujet de lâché de lanterne. Les lanternes désignent aussi les décorations de lumières accrochées en extérieur.

Liesse : Assimilée à la joie ou au bonheur la liesse est un sentiment d’euphorie. On parle souvent d’une foule en liesse.

Lutins : Les employés du Père Noël qui préparent les cadeaux à distribuer le soir de Noël.

Magie de Noël : Aussi appelée Esprit de Noël, la magie de Noël correspond à l’atmosphère chaleureuse et conviviale qui règne dans les rues, les maisons et les magasins.

Marché de Noël : Ensemble de vendeurs qui se regroupent sur une place pendant le mois de décembre, afin de proposer des produits liés à Noël. Cela peut être des décorations mais aussi des mets et friandises diverses.

Marrons : Fruit du châtaignier, les marrons sont vendus et la demande est à son comble pendant la période de Noël.

Mère Noël : La femme du Père Noël.

Messe de minuit : La messe de minuit est la messe traditionnelle des catholiques qui précède le jour de Noël, lors de la Veillée de Noël.

Mythe : Légende ou conte, le mythe est une histoire inventée sur un thème, un personnage ou autre qui se transmet de génération en génération. Il est souvent empreint de magie ou d’effroi. Le mythe du Père Noël est sans doute le plus connu.

Nativité : Le mot Nativité (avec une majuscule et sans précision supplémentaire) désigne principalement la naissance à Bethléem de Jésus de Nazareth. La date de cette naissance marque l'année origine du calendrier grégorien, qui fait aujourd'hui référence dans la majeure partie du monde. La Nativité est célébrée le 25 décembre par les catholiques et correspond à l'acception chrétienne de la fête de Noël.

Neige : La neige est constituée de particules de glaces agglomérées en flocons. Pendant la période de Noël, les enfants jouent souvent avec en faisant des bonhomme de neige ou autres sculptures temporaires.

Noël : Fête chrétienne qui commémore la naissance de Jésus de Nazareth, elle a lieu chaque années du 24 au 25 décembre. Cette célébration est devenue au fil du temps la fête des enfants et des grands enfants, on y offre des cadeaux et on partage repas et moments en famille.

Papier cadeau : Papier qui sert à emballer les cadeaux de Noël. Il est généralement décoré de symboles de Noël comme des flocons de neiges ou des étoiles. Il peut être aussi de couleur unie ou encore doré ou argenté.

Père Noël : Le père Noël est un personnage folklorique, archétypal, fictif et mythique lié à la fête de Noël dont les racines profondes remontent à des rites et croyances antiques. Il est parfois associé à la mère Noël.

Photo de famille : Noël est une occasion pour prendre une photo de famille annuelle dans un décor qui évoque Noël et selon un code vestimentaire précis.

Rennes : Ceux sont eux qui tirent le traîneau du Père Noël.

Réveillon : Soirée de veille avant un jour de fête. Le réveillon de Noël se fait la nuit du 24 décembre.

Rois mages : On appelle traditionnellement Rois mages les visiteurs qui figurent dans un épisode de l'Évangile selon Matthieu, lesquels, ayant appris la naissance de Jésus, viennent « de l'Orient » guidés par une étoile pour rendre hommage « au roi des Juifs » et lui apporter à Bethléem des présents d’une grande richesse symbolique : or, myrrhe et encens.  Certaines traditions chrétiennes, dont témoigne pour la première fois vers le viiie siècle l’Excerpta Latina Barbari, les popularisent sous les noms de Melchior, Gaspard et Balthazar.

Sapin : Le sapin de Noël est une tradition datant du moyen âge qui s'inspire d'un ancien rite pratiqué au moment de la fête du solstice d'hiver pendant l'antiquité. Il est souvent associée aux cadeaux de Noël et à la crèche de Noël. Il est apparue au Moyen Âge dans les pays germaniques et généralisée à partir du xixe siècle. Sous la reine Victoria : le prince Albert a introduit sur le sol britannique cette tradition provenant de sa Saxe natale1 tandis qu'en France, elle sera diffusée par les optants Alsaciens et Lorrains2. Les sapins de Noël sont de nos jours traditionnellement décorés de boules de Noël en verre ou en plastique, de guirlandes traditionnelles ou éclairées par des LED, de bougies, petits objets décoratifs, étoiles (dont souvent une au sommet), etc.

Temps des fêtes : Le temps des fêtes (ou Fêtes1) est un québécisme qui désigne la période annuelle qui commence un peu avant Noël pour se terminer environ à la fête des Rois (Épiphanie) ou peu après, en passant par le jour de l'An. Cette période, propre à l'hémisphère nordique (États-Unis, Canada, Russie, etc.), englobe plusieurs fêtes religieuses et profanes de fin d'année. Pour cette raison, sa durée n'est pas clairement délimitée.

Traîneau : Grosse luge qu’utilise le Père Noël pour se déplacer et apporter les cadeaux le soir de Noël.

lundi 21 décembre 2020

Voyage en Afrique : Le français à Madagascar

 

Madagascar, en forme longue la République de Madagascar, en malgache ; Madagasikara, ou Repoblikan'i Madagasikara, est un État insulaire situé dans l'Océan Indien et géographiquement rattaché au continent africain, dont il est séparé par le canal du Mozambique. C’est la cinquième plus grande île du monde après l'Australie, le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Longue de 1 580 km et large de 580 km, Madagascar couvre une superficie de 587 000 km2. 

Le français est la deuxième langue officielle, parlée par environ 20 % des Malgaches. Selon les statistiques de l'académie malgache, dans tout Madagascar, 0,57 % du peuple malgache parlent uniquement le français, 15,87 % le pratiquent occasionnellement et 83,61 % ne savent que le malgache.


BOZAKA : herbe sèche typique des hauts plateaux de l'île
FOUDI : espèce de passereau 
KAPAOKA : kapok
SOUBIQUE : sorte de grand panier

dimanche 20 décembre 2020

L'ivre de livres : Cher père Noël, je voudrais un mec ! - Caro M. Leene


 


Cher père Noël, je voudrais un mec ! - Caro M. Leene
320 pages
Editions Harlequin

C’est la dernière fois qu’Aly écoute les conseils foireux de sa meilleure amie  ! Écrire sa liste au père Noël  ? D’accord, c’était drôle comme idée, jusqu’à ce que sa poisse légendaire fasse encore des siennes et qu’Aly envoie par erreur ladite liste par mail à… son patron, Evan Sanders, qui est plutôt du genre père Fouettard. Non seulement il va savoir que son vœu le plus cher est de se trouver un mec – ou, à défaut, de découvrir de beaux sex-toys sous le sapin – mais, en plus, il va apprendre qu’elle fantasme sur lui (qu’est-ce qui lui a pris d’avouer qu’elle ne le repousserait pas s’il lui sautait dessus  ?). Sa carrière professionnelle est foutue, c’est sûr. Tout compte fait, Aly ne souhaite plus qu’une seule chose pour Noël  : un miracle.
"On aime autant les personnages que les joutes verbales de cette comédie savoureuse, où l'esprit de Noël est décidément facétieux."  Le Journal des Femmes
"Et si le prince charmant était en réalité celui sur lequel elle fantasme en secret, son odieux patron Evan ? Une aventure explosive et pleine de rebondissements avec une héroïne qui n’a pas froid aux yeux."  Au Féminin
"Drôle, avec des allures de Bridget Jones, ce bouquin se dévore en un rien de temps. Un cadeau idéal donc pour les célibataires endurcies, les poisseuses en amour qui pensent qu’un miracle de Noël n’arrive jamais. Aly, l’héroïne en est la preuve : les miracles arrivent."  Serieously

L'auteure :

Mère de deux garçons très dynamiques,  Caro M. Leene  se consacre à sa passion pour l’écriture durant son temps libre. Fourmillant d’idées en permanence, elle aime tout particulièrement créer et faire évoluer ses personnages en imaginant que, quelque part dans le monde, ils existent vraiment.

Mon avis :

C'était mon premier livre Harlequin et je dois dire que je l'ai dégusté comme une pâte de fruit... trop vite.
Il faut toujours se méfier des emails qui partent trop vite et pas pour la bonne personne... enfin cela nous donne l'occasion de voir ce qui peut se passer entre Aly et son patron Evans Sanders, deux personnages attachants au caractère bien trempé.
J'adore Noël :)

samedi 19 décembre 2020

Faire la paix avec son passé

 

Faire la paix avec son passé est la condition de base pour être bien avec soi-même ; c'est faire corps avec ses souvenirs. Cela demande de prendre conscience des traumatismes, des erreurs, des manques, des pertes, des regrets qu'ils créent encore en nous et nous empêchent de nous épanouir et de vivre heureux.

«La vie doit être vécue en regardant vers l’avenir, mais elle ne peut être comprise qu’en se retournant vers le passé.» – Sören Kierkegaard

L'exercice que je vous propose aujourd'hui est de vous installer confortablement dans un endroit tranquille avec, si vous le souhaitez, de la musique douce. A portée de main, votre cahier ou du papier et votre crayon ou tout ce qui vous ert à écrire. Respirez profondément pendant quelques minutes afin de vous détendre. Commencez à écrire sur les personnes qui vous ont blessé ou que vous avez blessées, sur les choses qui vous ont heurté. Comment pouvez-vous leur pardonner ou vous pardonner ? Allez aussi loin et aussi longtemps que vous le voulez. Le texte couché sur le papier est votre libération...

vendredi 18 décembre 2020

L'antonomase

L’antonomase est une figure de style qui consiste à remplacer un nom commun par un nom propre ou, à l’inverse, à remplacer un nom propre par un nom commun ou par une périphrase.
- La Vierge : Marie, la mère de Jésus-Christ
- Le Père de la tragédie française : Corneille
- L'Ile de beauté : la Corse

Selon le cas, l’antonomase peut être rattachée à la métaphore, figure qui sert à établir un rapport de ressemblance entre deux réalités, ou encore à la métonymie, figure qui consiste à désigner une réalité par un nom associé à une autre réalité qui lui est sémantiquement liée. À la différence de ces figures, l’antonomase implique nécessairement un nom propre. Il est à noter que les noms communs devenus noms propres par antonomase prennent la majuscule.

Antonomases métaphoriques :
- un Apollon  : un bel homme
- un Don Juan : un séducteur
- un Harpagon : un avare
- un Mécène : Mécène était un proche d’Auguste, protecteur des arts et des lettres. Son nom est devenu un nom commun et un concept : on parle de « mécénat ».
- le Père de la psychanalyse : Freud
- un Tartuffe : un hypocrite
- la ville éternelle : Rome
- la Ville lumière : Paris
- la ville qui ne dort jamais : New York

Antonomases métonymiques :
- La Française portée disparue a été retrouvée. (nom commun qui remplace un nom propre; on nomme quelqu’un par son nom de nationalité)
- As-tu vu le dernier Tarantino? (nom propre qui remplace un nom commun; on parle d’un film en le désignant par le nom de son créateur)
- Bruxelles prendra les mesures qui s'imposent. (nom propre qui remplace un nom commun; on parle de la commission européenne américain en employant le nom du lieu  où siège la commission européenne)

Certaines antonomases très employées sont devenues des noms communs; elles prennent alors la minuscule et la marque du pluriel s’il y a lieu.

Voilà encore un nom à l'apparence bien barbare et qui pourtant désigne tout simplement
des noms communs qui se sont formés sur des noms propres.

jeudi 17 décembre 2020

Distinguer plus tôt de plutôt

 
Ne crois pas ton frère, mais crois plutôt ton oeil, même s'il louche.

L'adverbe plutôt indique une préférence dans la comparaison (plutôt que veut dire de préférence à...)
La paraphrase plutôt... que permet de s'assurer de la valeur de comparaison.
Plutôt est aussi utilisé pour porter une appréciation plus juste.
On emploie plutôt aussi dans le sens de passablement, assez.

Le coq se lève tôt ; mais le voleur encore plus tôt.

Plus tôt exprime aussi une comparaison avec l'adverbe de comparaison plus devant l'adverbe tôt. 
Pour vérifier, on peut supprimer plus ou bien utiliser plus tard.

mercredi 16 décembre 2020

L'atelier d'écriture du mercredi 16 décembre

 

Exercice n°16

La fête de Noël est sans aucun doute la plus belle fête de l'année.
La naissance d'un enfant est un symbole d'espoir pour le monde entier.
Souhaiter un joyeux Noël, c'est souhaiter la joie et l'espérance.
Quels sont tes voeux pour cette nouvelle année qui vient ?
Rédige quelques textes que tu pourras utiliser pour présenter tes voeux à ceux qui te sont chers.
Classiques ou humoristiques, tout est possible.

mardi 15 décembre 2020

Le vocabulaire du livre

 


Alfa (papier) : plante herbacée que l’on trouve en Espagne et en Afrique du nord dont les feuilles sont utilisées pour fabriquer certains papiers, souples mais réputés jaunir.
Almageste : dans l'antiquité, livre rassemblant des observations astronomiques
Almanach : calendrier contenant des conseils pratiques de toute sorte
Alpha : en photographie, papier rendu sensible à la lumière articificielle pour obtenir une image positive.
Anatomie (du livre) : description des différentes parties qui composent un livre. 
Annales : ouvrage qui rapporte les événements dans l'ordre chronologique, année par année.
Annuaire : ouvrage publié chaque année et qui contient des informations qui peuvent varier d'une année sur l'autre, comme la liste des membres d'une profession, etc.
Anthologie : recueil de morceaux choisis littéraires ou musicaux d'un seul auteur ou d'une période donnée.
Arches (vélin d’) : commune du département des Vosges célèbre pour sa papeterie datant du XVe siècle et qui fabrique un papier épais, blanc souvent appelé vélin.
Armes/Armoiries : marque héraldique de possession frappée en général sur le premier plat d’une reliure (reliure aux armes).


Bandeau : figure décorative placée en tête de page, généralement en début de chapitre.
Barème : recueil de tableaux contenant des tarifs, des comptes, etc.
Basane : peau de mouton tannée avec des substances végétales et utilisée pour la reliure ordinaire. Elle est généralement de fleur unie et laissée naturelle ; elle peut être mouchetée ou racinée selon l’aspect de la peau.
Bestiaire : au Moyen-Âge, recueil de fables dont les personnages étaient des animaux.
Bibliographie : subst. fém., désigne à la fois la science du livre et toute notice, catalogue, répertoire des écrits, en général des livres, sur un sujet, d’une époque ou d’une provenance donnés.
Bibliophage : litt. « qui mange les livres » ; désigne au sens premier les nuisibles qui attaquent le papier, tels que rats et larves. Par extension et humoristiquement, se dit de quelqu’un qui lit énormément.
Biographie : ouvrage relatant la vie d'une personne.
Bon pour relier : se dit généralement d’un livre dont le corps est sain, mais dont la reliure peut être usée ou le brochage en mauvais état, nécessitant alors qu’il soit relié.
Box : peau de veau préparée au chrome pour obtenir un aspect lisse et brillant, utilisée pour la reliure moderne.
Bréviaire : recueil contenant les prières de l'office divin que les hommes d'Eglise doivent réciter chaque jour.
Brochage / verbe brocher / adj. broché : procédé qui consiste à rassembler des feuillets imprimés en cahiers assemblés par une couture puis recouverts d’une feuille collée au dos (la couverture). Inverse de la reliure.
Brochure : court imprimé simplement broché.


Cartonnage : reliure en carton ; désigne les reliures industrielles réalisées à partir du XIXe siècle
Catéchisme : livre d'enseignement religieux
Chagrin : cuir grenu (grain accentué), généralement peau d’âne, de mulet ou de chèvre utilisé en reliure surtout pour les dos.
Charnière : articulation entre les plats et le dos d’un volume.
Chrestomathie : recueil de morceaux choisis d'auteurs classiques.
Chronique : recueil de faits historiques relatés dans l'ordre de leur déroulement.
Code : recueil de lois
Codex : nom donné à la pharmacopée jusqu'en 1963.
Coiffe : extrémité du dos d’un livre (haut : coiffe de tête ; bas : coiffe de queue). Partie la plus fragile d’une reliure.
Collation : description physique du contenu d’un ouvrage détaillant notamment sa pagination et ses planches pour savoir s’il est bien complet.
Colophon : n. grec qui signifie «achèvement, couronnement». Placé à la fin des manuscrits, le colophon servait à indiquer par une formule toute faite la fin du texte (tandis que celui-ci commençait par l’incipit). Souvent orné, il fournissait encore de précieuses informations sur le copiste, indiquait la date de la copie et pouvait contenir d’autres renseignements à propos du texte. Le procédé fut repris par les humanistes aux débuts de l’imprimerie pour fournir des informations sur l’auteur, le titre et l’édition des incunables. Mais l’ajout d’une page de titre, dès l’antépénultième décennie du XVe siècle, eut pour effet de déplacer la plupart de ces informations en tête d’ouvrage. Ne fournissant plus désormais que des indications portant sur l’impression, le colophon évolua pour devenir l’achevé d’imprimer moderne : ce dernier devint une obligation légale.
Concordance : index alphabétique reprenant tous les mots contenus dans un livre - en particulier la bible - ou dans un texte, avec indication du contexte.
Contreplat : intérieur du plat d’une reliure.
Corps : ensemble des feuillets constituant les pages d’un ouvrage ; généralement paginé. Par opposition à la couverture ou à la reliure.
Couverture : en général, simple feuille de papier couvrant le corps d’un ouvrage broché par opposition à la reliure.
Cristal (papier) : anciennement utilisé par les libraires et par les fleuristes, le papier cristal (ou glassine) est un papier glacé, fin, semi-transparent et légèrement rigide qui sert indistinctement à protéger les couvertures des livres contre la poussière, la lumière et les frottements. En vieillissant dans un milieu trop sec, il tend à jaunir et à devenir « cassant » : ses propriétés naturelles en font donc un précieux indicateur de la qualité de l’environnement des livres.
Cul-de-lampe : figure centrée placée généralement à la fin d’un texte, généralement en bas de page et à la fin d’un chapitre. Peut être une marque typographique ou une gravure.


Décor à froid : application de fers et/ou de poinçons pour imprimer en creux un décor ou un titre sur une reliure. 
Dédicace : hommage de l’auteur à une personne par un texte imprimé en début d’ouvrage ou par une inscription manuscrite. 
Demi-reliure : Reliure sur laquelle seul le dos et le premier quart des plats d’un livre sont couverts de cuir ou de toile (le reste des plats étant généralement couverts de papier marbré ou laissés pleins), parfois nommée reliure amateur. Elle peut être :
à bandes : trois bandes verticales revêtent la reliure, une au dos et deux le long des tranches, tandis que la partie des plats qui se trouve entre elles est généralement recouverte d’un papier décoratif ou d’un autre matériau.
à coins : se dit d’une demi-reliure sur laquelle les coins sont également couverts de cuir ou de toile.
Dictionnaire : recueil de mots classés par ordre alphabétique et suivis de leur définition ou de leur équivalent en langue étrangère.
Digest : ouvrage contenant des résumés de livres ou d'articles
Digeste : recueil de droit.
Dorure : Décoration et titrage d’un livre par l’application à chaud d’une pellicule dorée à l’aide de fers et/ou de poinçons. L’or fin distingue la reliure d’art. 
Dos : partie arrière du livre visible lorsqu’il est rangé. Il est arrondi à nerfs, puis plat (lisse) ou à faux-nerfs et constitue l’une des parties les plus exposées du livre (à la lumière (dos insolé) et aux frottements). Décoré ou non, il comporte généralement le titre de l’ouvrage, éventuellement le nom de l’auteur ; sinon, il est « muet ». Le dos « classique » comporte cinq nerfs espacés de manière égale tandis que le dos « moderne » comporte quatre nerfs obtenus par la suppression du nerf central avec comme conséquence que l’entre-nerfs du milieu fait le double des autres en taille.
Dominote : nom du papier marbré à fantaisies polychromes popularisé au XVIIIe siècle et largement utilisé au XIXe siècle. Ce dernier siècle voit néanmoins se développer un goût pour un papier plus austère, monochrome ou à deux tons, qui imite directement les veines de la pierre de marbre. On trouve également dominoté(es) (adj.) pour désigner par exemple les tranches qui ont reçu un traitement et un décor similaires.


Éditeur : l’éditeur est la personne physique ou morale qui édite c’est-à-dire qui choisit, reproduit et met en vente, l’œuvre d’un écrivain, d’un artiste, parfois en l’annotant et en établissant une édition dite « critique ». À l’origine, l’éditeur est le libraire.
Édition : Index des éditions pour une liste de maisons d’édition de livres de collection.
Édition originale : première publication d’un ouvrage en librairie, en général avec l’approbation et sous le contrôle de l’auteur. Lorsqu’un ouvrage ne paraît qu’après la mort de l’auteur, l’édition originale est posthume. Par extension, le terme est souvent utilisé de manière abusive pour désigner la première édition, ou les exemplaires des tous premiers tirages (souvent numérotés et sur beau papier). Il faut noter que de nombreux ouvrages n’ont pas d’édition originale à proprement parler.
Emoussé (adj.) : se dit d’un coin lorsqu’il a été excessivement frotté et usé jusqu’à ne plus Etre aigu, ce qui laisse généralement apparaître le cartonnage sous le revêtement de la reliure.
Envoi (de l’auteur) : autographe de l’auteur.
Epidermé (adj.) : aspect du cuir lorsqu’il usé et qu’il a perdu sa couche supérieure. Un cuir épidermé est difficile à conserver : il s’effiloche et se tache..
Epitomé : abrégé d'un livre d'histoire antique.
estampé (adj) : se dit du cuir ou du papier lorsqu’il a été marqué d’une empreinte en relief ou en creux par la pression d’un outil gravé ou d’une matrice (syn. gaufré). En reliure, l’estampage pratiqué le plus souvent à froid permet d’orner la couverture. Par extension, se dit aussi d’un décor imprimé par estampage.
Ex-dono : inscription manuscrite signifiant que le livre a été offert ou donné par une personne. 
Exemplaire de tête / Tirage de tête / Grand papier : exemplaire de luxe produit par l’éditeur en nombre limité, éventuellement numéroté, imprimé sur matière noble (vélin, papier de Chine, du Japon, de Hollande, etc.), faisant l’objet d’une reliure particulière, etc.
Ex-libris : (Latin, litt. « des livres »). D’abord une simple mention manuscrite, suivie du nom du propriétaire, le terme «ex-libris» sert désormais à désigner toute marque de propriété d’un livre ; un nom, un timbre humide ou sec, une étiquette imprimée ou gravée, portant éventuellement des armes... Il se trouve généralement en début d’ouvrage sur le deuxième plat du premier tome (dans le cas d’une série), sur la première page de garde ou sur la page de titre, en dessous de ce dernier.


Faux-titre : abrégé du titre imprimé sur le feuillet qui précède le titre (XVIIe siècle).
fendu (adj.) : se dit généralement des mors lorsque le dos est disjoint des plats de la reliure.
Feuille : se dit de la feuille de papier qui est ensuite pliée pour constituer un cahier du livre. Chaque partie ainsi pliée forme un feuillet. Historiquement, différents formats de feuilles existent. En France, ils sont généralement désignés d’après le filigrane que les papiers portaient : Pot (31 x 40 cm), Couronne (37 x 47 cm), Écu (40 x 52 cm), Coquille (44 x 56 cm), Carré (45 x 56 cm), Cavalier (46 x 62 cm), Jésus (56 x 76 cm, monogrammé « I. H. S. »), Grand Aigle (75 x 106 cm, format du cadastre napoléonien)...
Feuillet : terme qui désigne la partie de la feuille de papier pliée pour constituer un cahier du livre. Le format du feuillet détermine in extenso celui du livre : une feuille peut être non pliée (in plano), pliée en deux (in folio), en quatre (in quarto), en huit (in octavo), en seize (in-16) ou, plus récemment, en douze (in-12). Pour connaître les dimensions d’un livre, il faut donc savoir quelles sont les dimensions de la feuille de papier et comment elle a été pliée. À l’origine, les feuillets sont non coupés et cousus. A contrario, ils peuvent être coupés. De nos jours, au lieu d’être cousus, ils peuvent être simplement encollés : ils sont alors seulement solidaires de leur couverture grâce à un filament de glue. Chaque feuillet possède un recto et un verso qui peuvent être imprimés ou non.
frotté (adj.) : se dit généralement des coupes, des coins, du dos ou des plats lorsque ceux-ci sont usés par des frottements répétés dus aux manipulations et notamment à l’action de ranger les livres dans une bibliothèque. Les frottements peuvent être sans excès ou prononcés. Lorsque les coins ne sont plus aigus, on utilise l’adjectif émoussé(s) pour les désigner.
Filigrane : marque du fabricant de papier laissée sur la feuille et généralement visible par transparence.
Florilège : recueil de poèmes.
Folio : en Latin, le recto et le verso d’un feuillet numéroté.
Foliotation : jusque vers 1550 env. les feuillets ne sont numérotés qu’au verso (contraire : pagination)
Formulaire : recueil de formules destiné aux pharmaciens, aux notaires, etc.
Frontispice : composition gravée ou imprimée qui précède le titre.


Galuchat : peau de squale ou de raie utilisée dans la reliure pendant les années 1920 aux côtés d’autres cuirs « rares », tels que la peau de serpent ou de crocodile.
Garde / page de garde : feuillet de papier laissé blanc ou décoré (marbré), en matière précieuse, collé/cousu pour faire la jonction entre l’intérieur de la reliure et le corps du livre.
Gouttière : partie d’un livre opposée au dos (tranche extérieure).
Grimoire : livre de magie contenant des formules mystérieuses.


Hagiographie : biographie embellie.
Herbier : collection de planches de plantes séchées.
Heures : recueil des prières de l'office divin.
Hors-texte : illustration imprimée indépendamment du texte, longtemps non comprise dans la pagination (lorsque celle-ci existe). Il s’agissait le plus souvent feuillets comportant des planches (gravures). Une illustration hors-texte peut être légendée ou non. 


Incunable : (latin incunabulum, berceau) ; un des premiers livres, c’est-à-dire imprimé avant 1501.
Insolé (adj.) : se dit généralement du dos ou des plats d’une reliure qui ont été décolorés par l’action de la lumière du soleil.
In-texte ou dans le texte : illustration imprimée avec le texte. 
Itinéraire : terme vieilli désignant un ouvrage dans lequel un auteur décrit un voyage.


Jaquette : couverture supplémentaire souple et volante qui devient populaire dans le monde anglo-saxon au début du XXe siècle. Elle est généralement à rabats et illustrée.
Jaspé(es) (adj.) : se dit généralement des tranches lorsqu’elles sont été colorées de plusieurs nuances à la manière du jaspe. Par extension, d’un papier décoratif de couverture.


Lectionnaire : livre de textes lus ou chantés en choeur.


Marbré(es) (adj.) : qui possèdent un décor imitant le marbre. 
Maroquin : peau de chèvre venant à l’origine du Maroc ; cuir noble et épais à grain large et apparent.
Missel : livre qui contient les prières et les textes de la messe pour toute l'année.
moucheté(es) (adj.) : au XVIIIe siècle, les tranches sont parfois jaunies et tachetées de noir.
Monographie : étude approfondie qui porte sur un sujet précis.
Mouillure : auréole laissée sur les pages d’un livre par l’exposition de celui-ci à l’eau ou à un autre liquide. Généralement, il est précisé que la mouillure « n’affecte pas le texte » (n’a pas de conséquence sur l’encre).
Mors : limite entre le dos et les plats.


Nerfs : parties saillantes du dos perpendiculairement aux mors et couvrant les coutures des cahiers. Les dos lisses apparaissent ensuite avec le procédé Bradel (fin XVIIIe) ; par la suite, des faux-nerfs apparaissent dans un but uniquement décoratif.


Parchemin : peau généralement de mouton ou d’âne traité à la chaux puis cirée, d’aspect laiteux, parfois légèrement marbré ; utilisé à la place du papyrus avant la diffusion du papier (au Moyen Âge).
Percaline : toile de coton fine et lustrée utilisée à la fin du XIXe siècle.
Page : recto ou verso numéroté d’un feuillet (lorsque le livre est « paginé »)
Papier : pâte constituée de fibres végétales diffusée à partir du XIIIe siècle en Europe ; syn. moderne du papyrus (roseau d’Égypte) dont il tire son nom. Il existe une multitude de papiers : alfa, cristal : papier glacé, fin et semi transparent utilisé pour protéger les couvertures, bouffant : papier vergé épais et rugueux très léger, du Japon : fabriqué avec l’écorce du mûrier ou d’autres végétaux japonais ; très recherché. Par extension, se dit d’un très beau papier, de Madagascar : à l’origine fabriqué avec les végétaux de l’île ; plus abordable que le papier du Japon, de Hollande : papier vergé d’excellente qualité fabriqué en Hollande, de Chine : fabriqué avec l’écorce de bambou, très fin et grisâtre, apprécié pour la gravure, «de guerre» : désigne un papier de faible qualité, prompt au brunissement et cassant, qui est caractéristiques des éditions populaires de la période de la deuxième guerre mondiale, de soie ; papier soyeux et semi-translucide, marbré : papier qui a été marqué de différentes couleurs mêlées à la manière des veines d’un marbre, offset : papier de faible qualité, sujet au jaunissement, qui est celui utilisé par les photocopieurs à la fin du XXe siècle.
Pharmacopée : recueil officiel d'informations sur les médicaments destinés aux pharmaciens.
Planche : désigne couramment une illustration hors-texte (le terme vient des planches de bois gravées utilisées pour imprimer des figures).
Plaquette : courte brochure à la tranche fine.
Plats : parties latérales, généralement planes, d’une reliure de part et d’autre du dos. Le premier plat est celui visible lorsque le livre est posé à plat à l’endroit (pour le lire). Le quatrième plat est celui visible lorsque le livre est posé à plat à l’envers. Les deuxième et troisième plats sont à l’intérieur de la reliure.
Première édition : par ordre chronologique. Au contraire de l’édition originale, elle n’a pas nécessairement été contrôlée par l’auteur. Se dit d’une traduction dont le texte est publié pour la première fois.


Queue : partie inférieure du livre. Opposé : Tête. Par exemple : en queue du dos...


Reliure / verbe relier / adj. relié : procédé qui consiste à assembler les cahiers d’un livre par une couture puis à les recouvrir d’une couverture et d’un dos rigides généralement collés, en carton éventuellement recouvert de peau (cuir), de toile enduite (percaline) ou non, ou simplement de papier. Le livre relié est opposé au livre simplement broché. 
Rhodoïd : du nom d’une matière plastique créée par Rhône-Poulenc en 1936 (à base d’acétate de cellulose, soit la contraction de Rhône-Poulenc et de celluloïd), désigne communément un film de protection amovible fourni par l’éditeur et qui protège la reliure ou la couverture. Souvent manquant, s’il est facile à remplacer, sa présence atteste généralement que l’ouvrage a bien été conservé.
Rousseurs : tâches jaunâtres ou brunâtres apparaissant sur un papier comme résultat d’une réaction chimique due à l’action d’agents organiques. Dans le vocable usuel de la description d’un exemplaire d’un livre, les rousseurs sont ainsi qualifiées : éparses (disséminées à travers tout le volume), sans excès (il n’y en a pas trop), rares (le plus souvent en début et fin d’ouvrage), pâles (elles sont jaunes plutôt que brunes), fortes ou prononcées (brunes), petites ou grandes (selon leur diamètre moyen).


Salissures : taches affectant un livre, le plus souvent sa couverture mais aussi le papier du corps, dues à la manipulation.
Serpente : à l’origine, ce papier fin et translucide, dit « papier à la serpente » portait avait ce reptile en filigrane. Il fut le premier utilisé pour protéger les pages des livres des décharges d’encre qu’elles pouvaient recevoir au contact des gravures. Les serpentes peuvent être libres ou brochées ; certaines sont légendées.


Tête : partie supérieure du livre. Opposé : Queue. Par exemple : tranche de tête...
Toile : matière utilisée en reliure, notamment pour couvrir les plats sur les demi-reliures à partir de la période romantique. Lorsqu’elle est fine, il s’agit de percaline.
Tranche : partie du livre formée par l’épaisseur des pages (visible sur les trois côtés qui ne sont pas le dos de la reliure). On distingue les tranches supérieure (tête), inférieure (queue) et extérieure (gouttière).
Tranchefile : ruban cousu et recouvert de fil de couleur (traditionnellement de soie), placé en tête et en queue du corps d’ouvrage, qui servait à renforcer la couture entre les cahiers et à empêcher la poussière de s’infiltrer entre ces derniers et la face intérieure du dos. Lorsqu’elle existe, elle joue désormais le plus souvent un rôle purement décoratif.
Truie : peau de porc épaisse utilisée en reliure surtout au XVIe siècle.


Vade-mecum : livre que l'on porte généralement sur soi.
Vélin : à l’origine, peau de veau mort-né plus blanche et fine que le parchemin ; par extension, nom d’un papier lisse (par opposition au vergé) inventé par Baskerville en 1750.
Vergé : papier dont le mode de fabrication a strié la surface de fines lignes parallèles, généralement dans le sens horizontal. Plus ancien que le papier nommé vélin.

lundi 14 décembre 2020

Voyage en Afrique : Le français au Congo

 

La République démocratique du Congoa est un pays d'Afrique centrale. C'est le quatrième pays le plus peuplé d'Afrique (derrière le Nigeria, l'Éthiopie et l'Égypte) ainsi que le pays francophone le plus peuplé.
La RDC est le deuxième plus vaste pays d'Afrique après l'Algérie. Il s'étend de l'océan Atlantique au plateau de l'Est et correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo. Le Nord du pays est un des plus grands domaines de forêt équatoriale au monde, l’Est du pays borde le grand rift est-africain, domaine des montagnes, des collines, des Grands Lacs mais aussi des volcans. Le Sud et le centre, domaine des savanes arborées, forment un haut plateau riche en minerais. À l’extrême ouest, une quarantaine de kilomètres au nord de l'embouchure du fleuve Congo s’étale une côte sur l’océan Atlantique. Le pays partage ses frontières avec l’enclave de Cabinda (Angola) à l'ouest-sud-ouest, la république du Congo à l’ouest, la République centrafricaine au nord, le Soudan du Sud au nord-est, l’Ouganda à l'est-nord-est, le Rwanda et le Burundi à l'est, la Tanzanie à l’est-sud-est, la Zambie au sud-sud-est et l’Angola au sud-ouest5. La RDC est membre de l’Organisation internationale de la francophonie depuis 1977.




Abacos : veston en tissu léger pour homme à manches courtes ou longues se portant sans chemise ni cravate.
Affairé : affairiste
Ah, mais comment ? Interjection d’étonnement
Ambassade : lieu de rencontres galantes
Apollo : conjonctivite
Arriver d’ici là : arriver bientôt
Article quinze : système qui consiste à se débrouiller tout seul en recourant à des solutions improvisées
Assainir : retirer des attributions et des avantages à quelqu'un
Attraper une grossesse : se dit pour une fille qui tombe enceinte. Elle a attrapé une grossesse.
Avocat : récompense en espèce donnée à quelqu'un en échange d'un service ou d'un avantage légal ou non
Avoir grossi : compliment qui sous-entend un embonpoint social.
Avoir rapidité le bus : rattraper rapidement le bus

Body : t-shirt moulant.
Bord-bord : route qui suit le chemin de fer.
Bouffer l’enfant : se dit d’un cas de décès suite à un ensorcellement
Boule : morceau de pâte roulée en boule qui est à la base de l'alimentation traditionnelle
Boumer : danser
Boumeur : noceur
Bureau : maîtresse chez laquelle on s'installe

Ça est là : c’est là.
Catiser : prendre un raccourci
Chaos : état d'une personne mise hors de combat, assommée
Cinglé : un débardeur ou un marcel
Citoyen : appellatif usuel à l'adresse d'un homme
Comment ça va ? Non, ça va : comprendre oui, ça va
Commissaire : responsable politique ou administratif
Compliqué : exprime la difficulté mais aussi génial, énorme, en quantité ou de qualité.
Connaître faire ça : savoir faire ça
Contre-rail : le passage à niveau
Coopérer : corrompre
Culotte : un short (et non pas un slip qu’on appelle ici plutôt : caleçon)

Désarmer : supplanter son rival auprès d'une femme
Déserteur : personne qui découche ou qui abandonne le domicile conjugal
Double gong : journée de travail ponctuée par une pause
Durer longtemps : rester longtemps

Etre 17h fort : il est plus de 17h
Etre affairé : s'occuper vraiment trop d'affaires pour être honnête
Etre à zéro mètre : ne pas être loin
Etre cadaveré : de cadavre, être mort
Etre court : être petit de taille
Etre éprouvé : être en deuil
Être grosse : être enceinte.
Etre tout fiéreux : parader, se la raconter

Fiançailles académiques : liaison éphémère entre un étudiant et une étudiante
Farceur : se dit de quelqu’un qui ne maîtrise pas son métier. 
Foudroyer une petite: avoir des relations sexuelles avec une fille
Frousser : avoir peur
Fuir quelqu'un : ne pas donner de nouvelles (en général prononcé par quelqu’un qui se sent coupable de ne pas l’avoir fait lui-même).

Galérer : être fauché
Gaspiller : détériorer, abîmer ; gaspiller l’enfant: rater son éducation
Gong unique : journée de travail continue
Gros mot : mot savant ou recherché

Jazz : élégant, à la mode, super

Lancer un chameau : commettre une faute de langage
Libérer une dette : régler une dette
Londonienne : prostituée des boites à blancs

Maîtriser de A à Z : connaitre très bien
Maîtriser un nom : connaitre un nom
Manger la boule et la sauce : manger à l'africaine
Métissien : métis
Mezhabit : soutane

Pilipiliser : qui est assaisonné au pilipili
Pomper/dépomper un pneu : gonfler/dégonfler un pneu.
Pomper l’insecticide : pulvériser
Porte : amante chez laquelle on ne fait que passer
Pousse-pousseur : conducteur de pousse-pousse
Prester : donner une prestation.
Psi : le psi grec est sujet à une dislexie quasi générale, au lieu de psi, beaucoup disent pis, ainsi psychologie se dit souvent pyschologie

Radio-trottoir : diffusion d'informations parallèle au discours politique officiel
Rétrousso-manchisme : doctrine des autorités dans les années 1970

Quitte-là : va-t-en

Toi aussi … : petite réprimande
Torcher : éclairer avec une torche ou la braquer sur quelqu’un. Ex : je vais te torcher.
Tourner le rond-point : passer le rond-point
Tourneur d'aventures : chercheur d'aventures amoureuses
Traiteur : homme sans scrupules qui vit d'expédient et de combines

Valise diplomatique : valisette mince et plate destinée à porter des documents
Vas là-bas : équivalant à « quitte-là », fous le camp
Vigiler : surveiller, prendre garde, veiller sur
Viveur : un fêtard qui se couche très tard
Virer à droite/gauche : tourner à droite/gauche
Vraiment, en tout cas : termes utilisées pour ponctuer les phrases

Zéro minute : pile. Ex : Il est dix heures zéro minute, il est dix heure pile
Zondomiser : éliminer un rival de façon musclée

dimanche 13 décembre 2020

L'ivre de livres : Le hussard sur le toit - Jean Giono

 

Le hussard sur le toit - Jean Giono
512 pages
Folio; Edition collector

Angelo Pardi, colonel de hussards, a fui l'Italie. Mais en France, une épidémie de choléra ravage les villages. Depuis les toits de Manosque, Angelo respire un air moins vicié et observe les agitations funèbres des humains. À moins que quelqu'un ne le pousse à abandonner son refuge entre ciel et terre...

L'auteur : 
Jean Giono est né le 30 mars 1895 à Manosque en Haute-Provence. Son père, italien d'origine, était cordonnier, sa mère, repasseuse. Après des études secondaires au collège de sa ville natale, il devient employé de banque jusqu'à la guerre de 1914, qu'il traverse comme simple soldat. En 1919, il retourne à la banque. En 1920, il épouse une amie d'enfance, Élise. Ils auront deux filles, Aline et Sylvie. Lorsqu'en 1930 la banque qui l'emploie ferme sa succursale de Manosque et lui offre une situation ailleurs, il choisit de rester dans sa ville, et de quitter tout à fait la banque pour la littérature. Il fut aussi historien et scénariste. Dans l'oeuvre de Giono, la nature tient une grande place. Il a toujours aimé les arbres. Quand il était petit, il allait se promener en compagnie de son père. Tous deux emportaient dans leurs poches des glands qu'ils plantaient dans la terre à l'aide de leur canne, en espérant qu'ils deviendraient de superbes chênes.Jean Giono est mort le 9 octobre 1970.

Une belle idée de cadeau à petit prix pour cette édition collector.