Alfa (papier) : plante herbacée que l’on trouve en Espagne et en Afrique du nord dont les feuilles sont utilisées pour fabriquer certains papiers, souples mais réputés jaunir.
Almageste : dans l'antiquité, livre rassemblant des observations astronomiques
Almanach : calendrier contenant des conseils pratiques de toute sorte
Alpha : en photographie, papier rendu sensible à la lumière articificielle pour obtenir une image positive.
Anatomie (du livre) : description des différentes parties qui composent un livre.
Annales : ouvrage qui rapporte les événements dans l'ordre chronologique, année par année.
Annuaire : ouvrage publié chaque année et qui contient des informations qui peuvent varier d'une année sur l'autre, comme la liste des membres d'une profession, etc.
Anthologie : recueil de morceaux choisis littéraires ou musicaux d'un seul auteur ou d'une période donnée.
Arches (vélin d’) : commune du département des Vosges célèbre pour sa papeterie datant du XVe siècle et qui fabrique un papier épais, blanc souvent appelé vélin.
Armes/Armoiries : marque héraldique de possession frappée en général sur le premier plat d’une reliure (reliure aux armes).
Bandeau : figure décorative placée en tête de page, généralement en début de chapitre.
Barème : recueil de tableaux contenant des tarifs, des comptes, etc.
Basane : peau de mouton tannée avec des substances végétales et utilisée pour la reliure ordinaire. Elle est généralement de fleur unie et laissée naturelle ; elle peut être mouchetée ou racinée selon l’aspect de la peau.
Bestiaire : au Moyen-Âge, recueil de fables dont les personnages étaient des animaux.
Bibliographie : subst. fém., désigne à la fois la science du livre et toute notice, catalogue, répertoire des écrits, en général des livres, sur un sujet, d’une époque ou d’une provenance donnés.
Bibliophage : litt. « qui mange les livres » ; désigne au sens premier les nuisibles qui attaquent le papier, tels que rats et larves. Par extension et humoristiquement, se dit de quelqu’un qui lit énormément.
Biographie : ouvrage relatant la vie d'une personne.
Bon pour relier : se dit généralement d’un livre dont le corps est sain, mais dont la reliure peut être usée ou le brochage en mauvais état, nécessitant alors qu’il soit relié.
Box : peau de veau préparée au chrome pour obtenir un aspect lisse et brillant, utilisée pour la reliure moderne.
Bréviaire : recueil contenant les prières de l'office divin que les hommes d'Eglise doivent réciter chaque jour.
Brochage / verbe brocher / adj. broché : procédé qui consiste à rassembler des feuillets imprimés en cahiers assemblés par une couture puis recouverts d’une feuille collée au dos (la couverture). Inverse de la reliure.
Brochure : court imprimé simplement broché.
Cartonnage : reliure en carton ; désigne les reliures industrielles réalisées à partir du XIXe siècle
Catéchisme : livre d'enseignement religieux
Chagrin : cuir grenu (grain accentué), généralement peau d’âne, de mulet ou de chèvre utilisé en reliure surtout pour les dos.
Charnière : articulation entre les plats et le dos d’un volume.
Chrestomathie : recueil de morceaux choisis d'auteurs classiques.
Chronique : recueil de faits historiques relatés dans l'ordre de leur déroulement.
Code : recueil de lois
Codex : nom donné à la pharmacopée jusqu'en 1963.
Coiffe : extrémité du dos d’un livre (haut : coiffe de tête ; bas : coiffe de queue). Partie la plus fragile d’une reliure.
Collation : description physique du contenu d’un ouvrage détaillant notamment sa pagination et ses planches pour savoir s’il est bien complet.
Colophon : n. grec qui signifie «achèvement, couronnement». Placé à la fin des manuscrits, le colophon servait à indiquer par une formule toute faite la fin du texte (tandis que celui-ci commençait par l’incipit). Souvent orné, il fournissait encore de précieuses informations sur le copiste, indiquait la date de la copie et pouvait contenir d’autres renseignements à propos du texte. Le procédé fut repris par les humanistes aux débuts de l’imprimerie pour fournir des informations sur l’auteur, le titre et l’édition des incunables. Mais l’ajout d’une page de titre, dès l’antépénultième décennie du XVe siècle, eut pour effet de déplacer la plupart de ces informations en tête d’ouvrage. Ne fournissant plus désormais que des indications portant sur l’impression, le colophon évolua pour devenir l’achevé d’imprimer moderne : ce dernier devint une obligation légale.
Concordance : index alphabétique reprenant tous les mots contenus dans un livre - en particulier la bible - ou dans un texte, avec indication du contexte.
Contreplat : intérieur du plat d’une reliure.
Corps : ensemble des feuillets constituant les pages d’un ouvrage ; généralement paginé. Par opposition à la couverture ou à la reliure.
Couverture : en général, simple feuille de papier couvrant le corps d’un ouvrage broché par opposition à la reliure.
Cristal (papier) : anciennement utilisé par les libraires et par les fleuristes, le papier cristal (ou glassine) est un papier glacé, fin, semi-transparent et légèrement rigide qui sert indistinctement à protéger les couvertures des livres contre la poussière, la lumière et les frottements. En vieillissant dans un milieu trop sec, il tend à jaunir et à devenir « cassant » : ses propriétés naturelles en font donc un précieux indicateur de la qualité de l’environnement des livres.
Cul-de-lampe : figure centrée placée généralement à la fin d’un texte, généralement en bas de page et à la fin d’un chapitre. Peut être une marque typographique ou une gravure.
Décor à froid : application de fers et/ou de poinçons pour imprimer en creux un décor ou un titre sur une reliure.
Dédicace : hommage de l’auteur à une personne par un texte imprimé en début d’ouvrage ou par une inscription manuscrite.
Demi-reliure : Reliure sur laquelle seul le dos et le premier quart des plats d’un livre sont couverts de cuir ou de toile (le reste des plats étant généralement couverts de papier marbré ou laissés pleins), parfois nommée reliure amateur. Elle peut être :
à bandes : trois bandes verticales revêtent la reliure, une au dos et deux le long des tranches, tandis que la partie des plats qui se trouve entre elles est généralement recouverte d’un papier décoratif ou d’un autre matériau.
à coins : se dit d’une demi-reliure sur laquelle les coins sont également couverts de cuir ou de toile.
Dictionnaire : recueil de mots classés par ordre alphabétique et suivis de leur définition ou de leur équivalent en langue étrangère.
Digest : ouvrage contenant des résumés de livres ou d'articles
Digeste : recueil de droit.
Dorure : Décoration et titrage d’un livre par l’application à chaud d’une pellicule dorée à l’aide de fers et/ou de poinçons. L’or fin distingue la reliure d’art.
Dos : partie arrière du livre visible lorsqu’il est rangé. Il est arrondi à nerfs, puis plat (lisse) ou à faux-nerfs et constitue l’une des parties les plus exposées du livre (à la lumière (dos insolé) et aux frottements). Décoré ou non, il comporte généralement le titre de l’ouvrage, éventuellement le nom de l’auteur ; sinon, il est « muet ». Le dos « classique » comporte cinq nerfs espacés de manière égale tandis que le dos « moderne » comporte quatre nerfs obtenus par la suppression du nerf central avec comme conséquence que l’entre-nerfs du milieu fait le double des autres en taille.
Dominote : nom du papier marbré à fantaisies polychromes popularisé au XVIIIe siècle et largement utilisé au XIXe siècle. Ce dernier siècle voit néanmoins se développer un goût pour un papier plus austère, monochrome ou à deux tons, qui imite directement les veines de la pierre de marbre. On trouve également dominoté(es) (adj.) pour désigner par exemple les tranches qui ont reçu un traitement et un décor similaires.
Éditeur : l’éditeur est la personne physique ou morale qui édite c’est-à-dire qui choisit, reproduit et met en vente, l’œuvre d’un écrivain, d’un artiste, parfois en l’annotant et en établissant une édition dite « critique ». À l’origine, l’éditeur est le libraire.
Édition : Index des éditions pour une liste de maisons d’édition de livres de collection.
Édition originale : première publication d’un ouvrage en librairie, en général avec l’approbation et sous le contrôle de l’auteur. Lorsqu’un ouvrage ne paraît qu’après la mort de l’auteur, l’édition originale est posthume. Par extension, le terme est souvent utilisé de manière abusive pour désigner la première édition, ou les exemplaires des tous premiers tirages (souvent numérotés et sur beau papier). Il faut noter que de nombreux ouvrages n’ont pas d’édition originale à proprement parler.
Emoussé (adj.) : se dit d’un coin lorsqu’il a été excessivement frotté et usé jusqu’à ne plus Etre aigu, ce qui laisse généralement apparaître le cartonnage sous le revêtement de la reliure.
Envoi (de l’auteur) : autographe de l’auteur.
Epidermé (adj.) : aspect du cuir lorsqu’il usé et qu’il a perdu sa couche supérieure. Un cuir épidermé est difficile à conserver : il s’effiloche et se tache..
Epitomé : abrégé d'un livre d'histoire antique.
estampé (adj) : se dit du cuir ou du papier lorsqu’il a été marqué d’une empreinte en relief ou en creux par la pression d’un outil gravé ou d’une matrice (syn. gaufré). En reliure, l’estampage pratiqué le plus souvent à froid permet d’orner la couverture. Par extension, se dit aussi d’un décor imprimé par estampage.
Ex-dono : inscription manuscrite signifiant que le livre a été offert ou donné par une personne.
Exemplaire de tête / Tirage de tête / Grand papier : exemplaire de luxe produit par l’éditeur en nombre limité, éventuellement numéroté, imprimé sur matière noble (vélin, papier de Chine, du Japon, de Hollande, etc.), faisant l’objet d’une reliure particulière, etc.
Ex-libris : (Latin, litt. « des livres »). D’abord une simple mention manuscrite, suivie du nom du propriétaire, le terme «ex-libris» sert désormais à désigner toute marque de propriété d’un livre ; un nom, un timbre humide ou sec, une étiquette imprimée ou gravée, portant éventuellement des armes... Il se trouve généralement en début d’ouvrage sur le deuxième plat du premier tome (dans le cas d’une série), sur la première page de garde ou sur la page de titre, en dessous de ce dernier.
Faux-titre : abrégé du titre imprimé sur le feuillet qui précède le titre (XVIIe siècle).
fendu (adj.) : se dit généralement des mors lorsque le dos est disjoint des plats de la reliure.
Feuille : se dit de la feuille de papier qui est ensuite pliée pour constituer un cahier du livre. Chaque partie ainsi pliée forme un feuillet. Historiquement, différents formats de feuilles existent. En France, ils sont généralement désignés d’après le filigrane que les papiers portaient : Pot (31 x 40 cm), Couronne (37 x 47 cm), Écu (40 x 52 cm), Coquille (44 x 56 cm), Carré (45 x 56 cm), Cavalier (46 x 62 cm), Jésus (56 x 76 cm, monogrammé « I. H. S. »), Grand Aigle (75 x 106 cm, format du cadastre napoléonien)...
Feuillet : terme qui désigne la partie de la feuille de papier pliée pour constituer un cahier du livre. Le format du feuillet détermine in extenso celui du livre : une feuille peut être non pliée (in plano), pliée en deux (in folio), en quatre (in quarto), en huit (in octavo), en seize (in-16) ou, plus récemment, en douze (in-12). Pour connaître les dimensions d’un livre, il faut donc savoir quelles sont les dimensions de la feuille de papier et comment elle a été pliée. À l’origine, les feuillets sont non coupés et cousus. A contrario, ils peuvent être coupés. De nos jours, au lieu d’être cousus, ils peuvent être simplement encollés : ils sont alors seulement solidaires de leur couverture grâce à un filament de glue. Chaque feuillet possède un recto et un verso qui peuvent être imprimés ou non.
frotté (adj.) : se dit généralement des coupes, des coins, du dos ou des plats lorsque ceux-ci sont usés par des frottements répétés dus aux manipulations et notamment à l’action de ranger les livres dans une bibliothèque. Les frottements peuvent être sans excès ou prononcés. Lorsque les coins ne sont plus aigus, on utilise l’adjectif émoussé(s) pour les désigner.
Filigrane : marque du fabricant de papier laissée sur la feuille et généralement visible par transparence.
Florilège : recueil de poèmes.
Folio : en Latin, le recto et le verso d’un feuillet numéroté.
Foliotation : jusque vers 1550 env. les feuillets ne sont numérotés qu’au verso (contraire : pagination)
Formulaire : recueil de formules destiné aux pharmaciens, aux notaires, etc.
Frontispice : composition gravée ou imprimée qui précède le titre.
Galuchat : peau de squale ou de raie utilisée dans la reliure pendant les années 1920 aux côtés d’autres cuirs « rares », tels que la peau de serpent ou de crocodile.
Garde / page de garde : feuillet de papier laissé blanc ou décoré (marbré), en matière précieuse, collé/cousu pour faire la jonction entre l’intérieur de la reliure et le corps du livre.
Gouttière : partie d’un livre opposée au dos (tranche extérieure).
Grimoire : livre de magie contenant des formules mystérieuses.
Hagiographie : biographie embellie.
Herbier : collection de planches de plantes séchées.
Heures : recueil des prières de l'office divin.
Hors-texte : illustration imprimée indépendamment du texte, longtemps non comprise dans la pagination (lorsque celle-ci existe). Il s’agissait le plus souvent feuillets comportant des planches (gravures). Une illustration hors-texte peut être légendée ou non.
Incunable : (latin incunabulum, berceau) ; un des premiers livres, c’est-à-dire imprimé avant 1501.
Insolé (adj.) : se dit généralement du dos ou des plats d’une reliure qui ont été décolorés par l’action de la lumière du soleil.
In-texte ou dans le texte : illustration imprimée avec le texte.
Itinéraire : terme vieilli désignant un ouvrage dans lequel un auteur décrit un voyage.
Jaquette : couverture supplémentaire souple et volante qui devient populaire dans le monde anglo-saxon au début du XXe siècle. Elle est généralement à rabats et illustrée.
Jaspé(es) (adj.) : se dit généralement des tranches lorsqu’elles sont été colorées de plusieurs nuances à la manière du jaspe. Par extension, d’un papier décoratif de couverture.
Lectionnaire : livre de textes lus ou chantés en choeur.
Marbré(es) (adj.) : qui possèdent un décor imitant le marbre.
Maroquin : peau de chèvre venant à l’origine du Maroc ; cuir noble et épais à grain large et apparent.
Missel : livre qui contient les prières et les textes de la messe pour toute l'année.
moucheté(es) (adj.) : au XVIIIe siècle, les tranches sont parfois jaunies et tachetées de noir.
Monographie : étude approfondie qui porte sur un sujet précis.
Mouillure : auréole laissée sur les pages d’un livre par l’exposition de celui-ci à l’eau ou à un autre liquide. Généralement, il est précisé que la mouillure « n’affecte pas le texte » (n’a pas de conséquence sur l’encre).
Mors : limite entre le dos et les plats.
Nerfs : parties saillantes du dos perpendiculairement aux mors et couvrant les coutures des cahiers. Les dos lisses apparaissent ensuite avec le procédé Bradel (fin XVIIIe) ; par la suite, des faux-nerfs apparaissent dans un but uniquement décoratif.
Parchemin : peau généralement de mouton ou d’âne traité à la chaux puis cirée, d’aspect laiteux, parfois légèrement marbré ; utilisé à la place du papyrus avant la diffusion du papier (au Moyen Âge).
Percaline : toile de coton fine et lustrée utilisée à la fin du XIXe siècle.
Page : recto ou verso numéroté d’un feuillet (lorsque le livre est « paginé »)
Papier : pâte constituée de fibres végétales diffusée à partir du XIIIe siècle en Europe ; syn. moderne du papyrus (roseau d’Égypte) dont il tire son nom. Il existe une multitude de papiers : alfa, cristal : papier glacé, fin et semi transparent utilisé pour protéger les couvertures, bouffant : papier vergé épais et rugueux très léger, du Japon : fabriqué avec l’écorce du mûrier ou d’autres végétaux japonais ; très recherché. Par extension, se dit d’un très beau papier, de Madagascar : à l’origine fabriqué avec les végétaux de l’île ; plus abordable que le papier du Japon, de Hollande : papier vergé d’excellente qualité fabriqué en Hollande, de Chine : fabriqué avec l’écorce de bambou, très fin et grisâtre, apprécié pour la gravure, «de guerre» : désigne un papier de faible qualité, prompt au brunissement et cassant, qui est caractéristiques des éditions populaires de la période de la deuxième guerre mondiale, de soie ; papier soyeux et semi-translucide, marbré : papier qui a été marqué de différentes couleurs mêlées à la manière des veines d’un marbre, offset : papier de faible qualité, sujet au jaunissement, qui est celui utilisé par les photocopieurs à la fin du XXe siècle.
Pharmacopée : recueil officiel d'informations sur les médicaments destinés aux pharmaciens.
Planche : désigne couramment une illustration hors-texte (le terme vient des planches de bois gravées utilisées pour imprimer des figures).
Plaquette : courte brochure à la tranche fine.
Plats : parties latérales, généralement planes, d’une reliure de part et d’autre du dos. Le premier plat est celui visible lorsque le livre est posé à plat à l’endroit (pour le lire). Le quatrième plat est celui visible lorsque le livre est posé à plat à l’envers. Les deuxième et troisième plats sont à l’intérieur de la reliure.
Première édition : par ordre chronologique. Au contraire de l’édition originale, elle n’a pas nécessairement été contrôlée par l’auteur. Se dit d’une traduction dont le texte est publié pour la première fois.
Queue : partie inférieure du livre. Opposé : Tête. Par exemple : en queue du dos...
Reliure / verbe relier / adj. relié : procédé qui consiste à assembler les cahiers d’un livre par une couture puis à les recouvrir d’une couverture et d’un dos rigides généralement collés, en carton éventuellement recouvert de peau (cuir), de toile enduite (percaline) ou non, ou simplement de papier. Le livre relié est opposé au livre simplement broché.
Rhodoïd : du nom d’une matière plastique créée par Rhône-Poulenc en 1936 (à base d’acétate de cellulose, soit la contraction de Rhône-Poulenc et de celluloïd), désigne communément un film de protection amovible fourni par l’éditeur et qui protège la reliure ou la couverture. Souvent manquant, s’il est facile à remplacer, sa présence atteste généralement que l’ouvrage a bien été conservé.
Rousseurs : tâches jaunâtres ou brunâtres apparaissant sur un papier comme résultat d’une réaction chimique due à l’action d’agents organiques. Dans le vocable usuel de la description d’un exemplaire d’un livre, les rousseurs sont ainsi qualifiées : éparses (disséminées à travers tout le volume), sans excès (il n’y en a pas trop), rares (le plus souvent en début et fin d’ouvrage), pâles (elles sont jaunes plutôt que brunes), fortes ou prononcées (brunes), petites ou grandes (selon leur diamètre moyen).
Salissures : taches affectant un livre, le plus souvent sa couverture mais aussi le papier du corps, dues à la manipulation.
Serpente : à l’origine, ce papier fin et translucide, dit « papier à la serpente » portait avait ce reptile en filigrane. Il fut le premier utilisé pour protéger les pages des livres des décharges d’encre qu’elles pouvaient recevoir au contact des gravures. Les serpentes peuvent être libres ou brochées ; certaines sont légendées.
Tête : partie supérieure du livre. Opposé : Queue. Par exemple : tranche de tête...
Toile : matière utilisée en reliure, notamment pour couvrir les plats sur les demi-reliures à partir de la période romantique. Lorsqu’elle est fine, il s’agit de percaline.
Tranche : partie du livre formée par l’épaisseur des pages (visible sur les trois côtés qui ne sont pas le dos de la reliure). On distingue les tranches supérieure (tête), inférieure (queue) et extérieure (gouttière).
Tranchefile : ruban cousu et recouvert de fil de couleur (traditionnellement de soie), placé en tête et en queue du corps d’ouvrage, qui servait à renforcer la couture entre les cahiers et à empêcher la poussière de s’infiltrer entre ces derniers et la face intérieure du dos. Lorsqu’elle existe, elle joue désormais le plus souvent un rôle purement décoratif.
Truie : peau de porc épaisse utilisée en reliure surtout au XVIe siècle.
Vade-mecum : livre que l'on porte généralement sur soi.
Vélin : à l’origine, peau de veau mort-né plus blanche et fine que le parchemin ; par extension, nom d’un papier lisse (par opposition au vergé) inventé par Baskerville en 1750.
Vergé : papier dont le mode de fabrication a strié la surface de fines lignes parallèles, généralement dans le sens horizontal. Plus ancien que le papier nommé vélin.