jeudi 12 mars 2009

Après-midi chez Tiffany & Co



Les journées ensoleillées ne font pas toujours les journées les plus heureuses. Hier, pourtant, tout semblait au mieux pour que ce jour soit un jour unique. Après son entretien, Daniel m'a emmenée déjeuner à la Brasserie Poelaert en face du Palais de Justice. Beau cadre, musique douce, bonne nourriture, un moment fort agréable passé en tête à tête. A la sortie de l'établissement, nous nous sommes rendus chez Tiffany & Co situé à quelques mètres de là, boulevard de Waterloo 66, afin de choisir un bracelet en argent pour nos 25 ans de mariage.

Je me faisais une joie d'entrer dans un boutique de luxe et de choisir un bijou, même de peu de valeur. Ce sont aussi de petits plaisirs qui peuvent apporter de grandes joies...
La vendeuse que nous avions rencontré la semaine dernière était absente et nous avons eu à faire à un de ses collègues. CATASTROPHE ! le jeune homme ne connaissait pas les produits de la maison. Il s'est montré totalement incompétent et à la limite ridicule. Une foule de gestes et de pas inutiles, des tergiversations pour un simple bracelet avec une breloque cœur et cadenas. J'étais à deux doigts de le pendre au lustre et si je n'avais craint de faire du chagrin à Daniel qui avait pris la peine de téléphoner auparavant pour s'assurer de la possibilité de trouver un bracelet à ma taille, je serais sortie. J'ai donc pris mon mal en patience et j'ai acheté l'objet convoité mais avec quels dégâts collatéraux : migraine épouvantable, énervement extrême, sentiment de frustration et grosse déception.

Mais le comble a été une fois le paiement effectué. Le vendeur nous a annoncé qu'il n'était pas du tout certain que nous puissions reprendre le bracelet pour le 27 mars, date de notre anniversaire de mariage car l'atelier de réparations était en congés jusqu'au 23... !
Il est pour moi inconcevable que des maisons renommées puissent avoir à leur service du personnel incompétent. Il a vraisemblablement été mal formé ou peut-être n'est-il n'est pas capable d'offrir plus que ce qu'il nous a montré. Je m'interroge aussi sur le fait que sa collègue, présente dans la boutique, ne soit pas intervenue. Elle s'est certainement rendue compte que quelque chose n'allait pas. Je ne peux évidemment pas en rester là et je vais adresser un courrier à la direction pour raconter ma mésaventure qui ne doit pas arriver à d'autres clients.


Pensée du jour


Dicton météorologique du jour
Mars pluvieux,
An disetteux

Proverbe du jour
Le désagrément est une chose que l'impatience double (proverbe arabe)

Quote of the day


Prénoms du jour
Elphège, Justine, Maximilien, Pol

Saints du jour
Sainte Joséphine (ou Fine) : patronne des personnes handicapées
Saint Bernard de Carnola : Évêque de Forum Claudii (mort en 1109)
Sainte Egdune : Martyre sous le règne de Dioclétien (morte en 303)
Saint Elphège : l'Ancien, Évêque de Winchester (mort en 951)
Saint Grégoire le Grand : Pape et Docteur de l'Église (mort en 604)
Saint Pol Aurélien : Anglo-romain né au Pays de Galles, fondateur d'un monastère sur l'Ile d'Ouessant, puis évêque de Saint-Pol-de-Léon (mort vers 575)
Sainte Séraphine : Vierge à San-Geminiano, en Toscane

Histoire drôle de Consuleo
Un bourgmestre décide de faire repeindre la façade de la maison communale. Il lance un appel d'offres et on lui présente 3 devis : un anglais, un allemand et un wallon.Le devis de l'Anglais s'élève à 3 millions d'euro, celui de l'Allemand à 6
millions, et celui du wallon à 9 millions. Devant de telles différences, il convoque les trois entrepreneurs séparément, pour qu'ils détaillent leurs estimations !
L'Anglais dit qu'il utilise de la peinture acrylique pour extérieurs en deux couches pour 1 million, pour les échafaudages, les brosses, équipements divers et assurances : 1 million, et le million restant c'est la main d'œuvre.
L'Allemand justifie son devis en disant qu'il est meilleur peintre, qu'il utilise des peintures de polyuréthane en trois couches, dont le coût s'élève à 3 millions. Les échafaudages et autres matériels, équipements et assurances coûtent 2 millions, et le million restant c'est la main d'œuvre.
Le dernier est celui qui gagne finalement l'appel d'offres, le bourgmestre estime qu'il présente le devis le mieux justifié.
Le wallon lui a présenté comme suit :
Monsieur le bourgmestre : 3 millions pour vous, 3 autres pour moi, et les
3 restants, nous les donnons à l'Anglais pour qu'il nous peigne la façade.
TOUTE RESSEMBLANCE AVEC LA VIE POLITIQUE DE TA COMMUNE OU DE L'ENTREPRISE) EST PURE COÏNCIDENCE !!!


Bon jeudi, bonne journée

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