mardi 14 août 2007

La journée des revenants



Pour commencer la journée, une mauvaise nouvelle, le petit-fils d'un de nos amis a la leucémie. Quatre ans. C'est trop injuste ! Il faudra attendre 10 à 12 semaines avant de savoir comment tourne le vent. J'imagine la détresse de ses parents et je suis de tout coeur avec eux.

Ensuite la visite de mon amie Marie de Normandie. Quelle joie de la revoir. Qu'elle tristesse qu'elle reparte si vite. Je n'ai même pas pensé à prendre une photographie :( Ses histoires ne sont pas drôles. Entre un divorce qui s'éternise et des enfants déchirés, où trouve-t-elle la force de sourire ? Merci pour ses trois heures d'amitié.

Coup de fil d'une connaissance devenu conteur sous le nom de Jean-Lou' GAROU dont j'avais perdu la trace depuis des années. Il était à la recherche des contes et des légendes du Hainaut. Si vous pouvez l'aider, merci de laisser vos coordonnées :)

Enfin, la routine ménagère et finalement un peu de temps pour le blog :)


Crédits : QP TKing always in

Le dicton météorologique du jour:
«S'il tonne en août,
Grande prospérité partout»

Le proverbe du jour:
«La femme noble ne boit pas le thé de deux familles» (proverbe chinois)

La citation du jour:
«Le difficile n'est pas d'être avec ses amis quand ils ont raison, mais quand ils ont tort» (André Malraux)

Quote of the day :


English proverb :
A fly in the ointment.

Atelier : Le kit

Crédits : Kit Kate Hill Circus Brights

Merci à cat pour son superbe cadeau, une petite fée qui vient de la frontière italienne. Je peux vraiment dier que j'ai de la chance d'avoir une telle amie :)

Histoire de Nasreddine Hodja
Le fils de Nasreddine
Le fils de Nasreddine avait treize ans. il était même tellement complexé qu'il refusait de sortir de la maison. " Les gens vont se moquer de moi ", disait-il sans arrêt. Son père lui répétait toujours qu'il ne faut pas écouter ce que disent les gens parce qu'ils critiquent souvent à tort et à travers, mais le fils ne voulait rien entendre.Nasreddine dit alors à son fils : " Demain, tu viendras avec moi au marché. "
Fort tôt le matin, il quittèrent la maison. Nasreddine Hodja s'installa sur le dos de l'âne et son fils marcha à côté de lui.
A l'entrée de la place du marché, des hommes étaient assis à bavarder. A la vue de Nasreddine et de son fils, ils lâchèrent la bride à leurs langues : " regardez cet homme, il n'a aucune pitié ! il est bien reposé sur le dos de son âne et il laisse son pauvre fils marcher à pied. Pourtant, il a déjà bien profité de la vie, il pourrait laisser la place aux plus jeunes. " Nasreddine dit à son fils : " As-tu bien entendu ? demain tu viendras avec moi au marché ! "
Le deuxième jour, Nasreddine et son fils firent le contraire de ce qu'ils avaient fait la veille : le fils monta sur le dos de l'âne et Nasreddine marcha à côté de lui. A l'entrée de la place, les mêmes hommes étaient là. Ils s'écrièrent à la vue de Nasreddine et de son fils : " Regardez cet enfant, il n'a aucune éducation, aucune politesse. Il est tranquille sur le dos de l'âne, alors que son père, le pauvre vieux, est obligé de marcher à pied ! " Nasreddine dit à son fils : " As-tu bien entendu ? Demain tu viendras avec moi au marché ! "
Le troisième jour, Nasreddine et son fils sortir de la maison à pied en tirant l'âne derrière eux, et c'est ainsi qu'ils arrivèrent sur la place. Les hommes se moquèrent d'eux : " Regardez ces deux imbéciles, ils ont un âne et ils n'en profitent même pas. Ils marchent à pied sans savoir que l'âne est fait pour porter des hommes. " Nasreddine dit à son fils : As-tu bien entendu ? demain tu viendras avec moi au marché ! "
Le quatrième jour, lorsque Nasreddine et son fils quittèrent la maison, ils étaient tous les deux juchés sur le dos de l'âne. A l'entrée de la place, les hommes laissèrent éclater leur indignation : " Regardez ces deux là, ils n'ont aucune pitié pour cette pauvre bête ! " Nasreddine dit à son fils : " As-tu bien entendu ? Demain tu viendras avec moi au marché ! "
Le cinquième jour, Nasreddine et son fils arrivèrent au marché portant l'âne sur leurs épaules. Les hommes éclatèrent de rire : "Regardez ces deux fous, il faut les enfermer. Ce sont eux qui portent l'âne au lieu de monter sur son dos. "
Et Nasreddine Hodja dit à son fils : "As-tu bien entendu ? Quoi que tu fasse dans ta vie, les gens trouveront toujours à redire et à critiquer. Il ne faut pas écouter ce que disent les gens. "



Bon mardi

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