Le clou de notre séjour au Maroc était une méharée dans le Sahara qui devait nous conduire jusqu'à un campement où nous passerions la nuit. Je n'avais qu'une connaissance lointaine des dromadaires mais je n'étais pas du tout rassurée...
Au loin, le désert déploie ses vagues de dunes. Dans quelques minutes nous allons nous plonger dans cet univers de sable... et de vent car manque de chance, la tempête gronde sur ce coin de paradis.
Nous voilà sur les bêtes... C'est haut, c'est inconfortable mais sur du plat, c'est encore acceptable.
On dépasse des îlots de vie, palmiers ballottés par les éléments.
Notre guide trace la route.
Et nous entrons dans le vif du sujet... montée... descente... Le cœur s'emballe un peu. Et si j'allais tomber ?
Comme dans les magazines. Le guide est monté sur une dune et le vent violent emporte un pan de son chèche de 15 mètres de long. Nos 2 petits mètres font pâle figure mais nous protègent cependant.
Histoire de tester la montée, descente de dromadaires, pose au milieu de nulle part pour admirer le paysage.
Mon véhicule à quatre pattes. Je l'ai maudit mais je ne savais pas que celui du retour serait bien pire !
Le désert n'est pas désert quoi qu'on en pense.
Même dans des endroits arides, la vie est présente.
Voici notre tente, véritable sauna au moment où nous pénétrons entre ses 4 tapis.
Nous avons de la chance d'avoir un lit et une bonne structure pour affronter le vent (le chant du coq, les ronflements du voisin, les stridulations des grillons, les miaulements d'un chat) A ce moment là, nous ne savons pas encore que nous en dormirons pas !
Vue du camp qu haut de la dune. Pour le coucher de soleil, c'est râpé !!!
Le lendemain 5.30 on se remet en route pour le lever du soleil... qui se lève dans notre dos.
Retour au point de base - fatigués mais heureux de l'avoir fait même si "plus jamais ça" tourne en boucle dans ma tête.
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