Si tu veux rester jeune toute ta vie, continue d'évoluer, d'apprendre, de découvrir, et ne t'enferme pas dans des habitudes qui sclérosent l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que tu sais déjà faire.
Laurent Gounelle
Si tu veux rester jeune toute ta vie, continue d'évoluer, d'apprendre, de découvrir, et ne t'enferme pas dans des habitudes qui sclérosent l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que tu sais déjà faire.
Laurent Gounelle
Le mot "épistème" vient du grec ancien "epistēmē", qui signifie "connaissance, science, compréhension". Il est formé à partir du verbe "epistasthai", qui signifie "avoir une connaissance, comprendre". Le mot a été introduit dans la philosophie moderne par le philosophe français Michel Foucault pour décrire un système de connaissances et de croyances qui structurent la pensée dans une société ou une époque donnée. Il a été utilisé pour décrire différentes formes de connaissances, telles que les sciences, les religions, les idéologies et les technologies.
Dans l'œuvre de Foucault, l'épistème fait référence aux hypothèses sous-jacentes, aux concepts et aux catégories qui façonnent notre manière de penser et de comprendre le monde.
Voici quelques exemples d'épistèmes :
L'épistème scientifique moderne, qui repose sur la méthode expérimentale et la raison inductive pour découvrir des lois naturelles.
L'épistème religieuse, qui repose sur la croyance en des forces surnaturelles et des révélations divines pour comprendre le monde.
L'épistème médicale, qui repose sur l'utilisation de la science pour comprendre et traiter les maladies.
L'épistème politique, qui repose sur les idéologies et les croyances pour comprendre les relations entre les individus et les groupes sociaux.
L'épistème mécanique, qui repose sur la compréhension des principes physiques pour comprendre et contrôler les machines et les technologies.
Les mots de la famille de épistème sont : épistémologie, épistémique, épistémologique, épistémologue. Ils sont principalement liés à la connaissance, la science et la compréhension. Epistémologie : étude de la nature de la connaissance, épistémique : relatif à la connaissance ou à l'épistémologie et épistémique : ayant une connaissance ou une compréhension expert.
L'épistémologie est la branche de la philosophie qui se consacre à l'étude de la connaissance. Plus précisément, elle se concentre sur les fondements, les origines, les limites et les conditions de possibilité de la connaissance. L'épistémologie se penche sur les questions telles que : comment la connaissance est-elle acquise ? Comment pouvons-nous être sûrs que ce que nous savons est vrai ? Quelle est la nature de la vérité ? Comment les sciences, les croyances, les pratiques et les valeurs se rapportent-elles à la connaissance ?
L'épistémologie peut aussi être considérée comme une réflexion sur les méthodes et les pratiques de la recherche scientifique, ainsi que sur les relations entre les différents domaines de la connaissance. Elle peut également inclure des études sur les différents types de connaissances, comme la connaissance intuitive, la connaissance expérimentale, la connaissance rationnelle, etc.
Un épistémologue est une personne qui étudie les fondements et les méthodes de la connaissance. L'épistémologie est la branche de la philosophie qui se consacre à l'étude de la connaissance en général. Les épistémologues se posent des questions sur la nature de la connaissance, sur les critères de vérité, sur les méthodes appropriées pour acquérir et valider la connaissance. Ils peuvent également étudier les différentes branches de la connaissance, comme la science, la logique, la mathématique, l'histoire, les sciences sociales, etc.
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Dans son livre Les mots et les choses, Michel Foucault utilise le mot "épistème" pour décrire les systèmes de connaissances qui ont structuré la pensée occidentale au cours des siècles. Il montre comment les idées et les croyances qui ont dominé à différentes époques ont influencé la façon dont les gens ont compris le monde.
Dans son livre The Social Construction of Reality, Peter Berger et Thomas Luckmann utilisent le mot "épistème" pour décrire les croyances et les connaissances qui structurent la réalité sociale d'une société. Ils montrent comment les individus et les groupes sociaux construisent leur propre réalité à travers leurs interactions.
Dans son livre The Structure of Scientific Revolutions, Thomas Kuhn utilise le mot "épistème" pour décrire les paradigmes scientifiques qui ont dominé à différentes époques. Il montre comment les scientifiques ont été influencés par les croyances et les connaissances dominantes dans leur domaine, et comment ces paradigmes ont été remplacés par des nouvelles idées au fil du temps.
Dans son livre The Order of Things, Michel Foucault utilise le mot "épistème" pour décrire les systèmes de connaissances qui ont structuré la pensée occidentale au cours des siècles. Il montre comment les idées et les croyances qui ont dominé à différentes époques ont influencé la façon dont les gens ont compris le monde et les sciences.
"Il n'y a pas le feu au lac" signifie qu'il n'y a pas urgence, de crise ou pas de raison de s'inquiéter. Cette expression vient d'une image de calme et de tranquillité, comme celle d'un lac paisible où il n'y a pas de feu.
L'expression est originaire de la Suisse romande, où elle est attestée depuis le milieu du XIXe siècle. Elle fait référence au lac Léman, qui est un lac de grande taille situé entre la Suisse et la France, et qui est connu pour être généralement calme et paisible. Elle découle de l'expression française "Il n'y a pas le feu"
"Il n'y a pas le feu au lac" est une expression courante dans la langue parlée et écrite, mais qui peut également être utilisée en littérature et en poésie. Il n'y a pas beaucoup de poème qui utilise cette expression spécifique mais il est possible de la retrouver dans une poésie contemporaine ou moderne. Il est important de noter que l'expression peut être utilisée de manière figurative ou littérale, dépendamment du contexte dans lequel elle est utilisée.
Voici quelques exemples d'extraits de littérature qui utilisent l'expression:
"Il n'y avait pas le feu au lac, mais il se sentait tout de même pressé" - Extrait de "La Nuit des temps" de René Barjavel
"Il n'y a pas le feu au lac, mais il vaut mieux ne pas traîner" - Extrait de "Les Fourmis" de Bernard Werber
"Il n'y a pas le feu au lac, mais il était quand même préférable de se dépêcher" - Extrait de "L'Etranger" de Albert Camus
"Il n'y a pas le feu au lac, mais il était temps de prendre une décision" - Extrait de "Le Petit Prince" de Antoine de Saint-Exupéry
'Continue d'avancer, ne t'arrête pas. Car avancer c'est aller vers la perfection. Marche sans craindre les épines ou les pierres tranchantes dont est parsemé le sentier de la Vie.'
Khalil Gibran
'La voix de l'éternelle sagesse'
NOUVELLE ANNÉE
Jacques Normand
Le temps, d’un geste familier,
A retourné son sablier ;
Janvier va remplacer décembre,
Et, de l’horloge, à petit bruit,
Les douze larmes de minuit
Viennent de rouler dans la chambre.
Le front couronné de jasmin
Et de frais rubans pomponnée,
Voici venir la jeune année…
Bonsoir, hier ! Bonjour, demain !
Aux devantures des marchands
Brillent des pantins alléchants,
Dardant l’émail de leurs prunelles ;
Cette nuit, dans leurs draps frileux,
Les garçons font des rêves bleus
Où passent des polichinelles.
Les filles voient sur leur chemin
Quelque poupée enrubannée…
Voici venir la jeune année :
Bonsoir, hier ! Bonjour, demain !
Les grands sont de la fête aussi.
Madame, qui n’a pour souci
Que de paraître toujours belle,
Voit passer dans les cieux sereins
Des anges portant des écrins
Et des bijoux par ribambelle.
Oh ! le beau rêve surhumain,
D’être plus qu’une châsse, ornée…
Voici venir la jeune année :
Bonsoir, hier ! Bonjour, demain !
Monsieur, lui, quarante ans passés,
Ventre rond, cheveux… espacés,
— L’âge des ambitions mûres —
Rêve qu’on rend justice, enfin,
À son esprit puissant et fin
Aux combinaisons toujours sûres.
De quel joli trait de carmin
Sa boutonnière est dessinée…
Voici venir la jeune année ;
Bonsoir, hier ! Bonjour, demain !
Victime du calendrier
La demoiselle à marier
Qui commence à monter en graine,
Voit surgir un époux exquis
Du fond d’un sac de chez Marquis
Annuelle et modeste étrenne.
Oh ! que vite et sans examen
Son âme entière s’est donnée…
Voici venir la jeune année !
Bonsoir, hier ! Bonjour, demain !
Plein de son rêve habituel,
X…, candidat perpétuel
À l’immortelle Académie,
Se voit, vainqueur incontesté,
Discourant, l’épée au côté,
Devant une assemblée amie.
Tel que Titus, le grand Romain,
Il ne perdra point sa journée…
Voici venir la jeune année :
Bonsoir, hier ! Bonjour, demain !
Le ministre, être passager,
Toujours prêt à déménager
Pour peu que la Chambre le veuille,
Rêve qu’on a créé pour lui
Et qu’on lui remet aujourd’hui
Un immuable portefeuille.
Nargue du parlement gamin
Arbitre de sa destinée !
Voici venir la jeune année :
Bonsoir, hier ! Bonjour, demain !
Maigre dans ton habit râpé,
Et ce soir sans avoir soupé
Cherchant le sommeil sur la paille,
Ô triste gueux, comme tu dois
Rêver en te léchant les doigts
De quelque céleste ripaille !
Ton corps sec comme un parchemin
Danse une gigue irraisonnée…
Voici venir la jeune année :
Bonsoir, hier ! Bonjour, demain !
Et toi, pauvre amant délaissé,
Qui dans notre siècle pressé
Crois à l’amour, cette folie,
Rêve, oh ! rêve suavement,
Don Quichotte du sentiment,
À l’infidèle qui t’oublie !
Regarde… Elle te tend la main…
Elle t’aime, ta Dulcinée…
Voici venir la jeune année :
Bonsoir, hier ! Bonjour, demain !