Le dernier jour de l'année est un jour important ; c'est le moment de poser un regard rétrospectif sur les 365 jours qui viennent de passer, un genre de constat à l'amiable sur les bonnes et les moins bonnes choses de la vie. 2017 sera une année inoubliable à cause de deux événements tristes - deux morts proches dans des conditions particulières. L'année aura été voyageuse : Suisse, Pays-Bas, Maroc, Pérou, France, Bulgarie, Roumanie, Portugal, Grande-Bretagne et Russie. Que de beaux moments, que de belles découvertes... Du Machu Pichu au palais de Ceausescu, j'aurai aimé chaque moment, chaque saveur, chaque couleur. L'année aura été santé : pas de bobos majeurs, j'arrive à contenir les douleurs. L'année aura été écrivaine grâce à l'atelier d'écriture "Plumes des villes et plumes des champs". L'année aura été éclairée avec de bonnes et de mauvaises surprises ; des gens sont entrés dans ma vie ; d'autres en sont sortis. L'année aura été musicale avec des concerts, des bons morceaux, des découvertes et des confirmations. L'année aura été familiale avec la rencontre de mes enfants...
Oui, 2017 aura été une belle année et j'ai hâte de voir ce que 2018 me réserve.
Chacun a dans un coin de son cœur une représentation de la famille idéale. Enfant, je pensais que je deviendrai une grand-mère aux cheveux argentés relevés en chignon et que mes nombreux petits enfants gambaderaient gaiement dans ma maison. La vie se charge de changer les rêves en une réalité fort différente. Ma famille c'est comme un slogan publicitaire... c'est simple comme un WhatsApp. Mes enfants s'en sont allés sous des cieux plus cléments, je suis fille unique et finalement pas très "famille". Mes amis sont devenus ma famille, eux je les ai choisis et ils ne sont pas là juste parce que nous avons des racines communes. La famille ce n'est pas uniquement le sang, ce sont tous ceux qui nous veulent vraiment dans leur vie. Ceux qui feront tout pour nous faire sourire et qui seront là pour sécher nos larmes. Ceux qui nous accepteront et nous aimeront tels que nous sommes.
Lettre. Mais quelle lettre ? Celle de l'alphabet ; petit caractère isolée de ses 25 frères et sœurs. Celle qui voyage d'un point à un autre apportant de bonnes ou de moins bonnes nouvelles. La lettre peut être de cachet, de crédit, de créance, de change, d'intention, de marque ou bien encore patente. Elle est compromettante, suspecte, sans réponse, manuscrite, recommandée. Parmi toutes les lettres celle qui a la meilleure place est la lettre d'amour. Georges Sand écrivait "Les lettres d'amour ne portent l'émotion que dans le cœur qui inspire et partage le feu qui les a dictées". Je n'en ai jamais reçue ; je n'en ai pas écrit non plus. Tout cela restera lettre morte.
A Noël plus encore que dans d'autres moments de l'année, partager un repas avec ceux qu'on aime est une bénédiction. Hélas ! La vie est parfois cruelle et de plus en plus de gens sont seuls pour le temps des fêtes. Ceux qui ont peu pour vivre ressentent plus encore le manque d’argent à Noël, car ils voient des affiches et des promotions partout. Il savent qu'ils ne pourront rien s'offrir de plus que l'ordinaire. Nous vivons une époque difficile où de nombreuses personnes connaissent la misère et où les organismes d'aide sont débordés. Souvent aussi ceux qui ont peu se cachent. C'est difficile de demander de l'aide. En ce temps des fêtes, nous devrions être attentifs à ceux qui nous entourent. Quelqu'un est peut-être dans le besoin. Je suis certaine qu'il y a quelque chose à faire pour rendre notre monde un peu plus beau.
Ma chanson préférée de Noël - Cadeau de Claude Dubois.
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En ce mois de décembre, la grande question qui se pose à de nombreuses personnes est de savoir quel cadeau déposer au pied du sapin. Le choix d'un cadeau est tout un art et pour beaucoup, une corvée. Entre nos envies et celles de la personne qui recevra le présent, l'intention (ou non ! oui, cela existe aussi) de faire plaisir, de dire quelque chose, de transmettre une émotion… il y a un monde de possibilités. Nos cadeaux disent des choses de nous, même lorsque nous les choisissons sans trop y prêter attention. Pour moi, c'est un réel bonheur d'offrir car je me dis que si le cadeau ne plait pas, il peut être "recyclé". C'est tout à fait possible de donner à quelqu'un quelque chose qui nous a été offert et dont nous n'avons ni le goût ni l'utilité. J'espère que cette année vous serez comblé de cadeaux.
Lorsque les bergers s'en furent allés et que la quiétude fut revenue, l'enfant de la crèche leva sa tête et regarda vers la porte entrebâillée. Un jeune garçon timide se tenait là... tremblant et apeuré.
- Approche, lui dit Jésus. Pourquoi as-tu si peur ?
- Je n'ose... je n'ai rien à te donner, répondit le garçon.
- J'aimerais tant que tu me fasses un cadeau, dit le nouveau-né.
Le petit étranger rougit de honte.
- Je n'ai vraiment rien... rien ne m'appartient ; si j'avais quelque chose, je te l'offrirais... regarde.
Et en fouillant dans les poches de son pantalon rapiécé, il retira une vieille lame de couteau rouillée qu'il avait trouvée.
- C'est tout ce que j'ai, si tu la veux, je te la donne.
- Non, rétorqua Jésus, garde-la. Je voudrais tout autre chose de toi. J'aimerais que tu me fasses trois cadeaux.
- Je veux bien, dit l'enfant, mais que puis-je pour toi ?
- Offre-moi le dernier de tes dessins.
Le garçon, tout embarrassé, rougit. Il s'approcha de la crèche et, pour empêcher Marie et Joseph de l'entendre, il chuchota dans l'oreille de l'enfant Jésus :
- Je ne peux pas... mon dessin est trop moche... personne ne veut le regarder !
- Justement, dit l'enfant dans la crèche, c'est pour cela que je le veux... Tu dois toujours m'offrir ce que les autres rejettent et ce qui ne leur plaît pas en toi.
Ensuite, poursuivit le nouveau-né, je voudrais que tu me donnes ton assiette.
- Mais je l'ai cassée ce matin ! bégaya le garçon.
- C'est pour cela que je la veux... Tu dois toujours m'offrir ce qui est brisé dans ta vie, je veux le recoller...
Et maintenant, insista Jésus, répète-moi la réponse que tu as donnée à tes parents quand ils t'ont demandé comment tu avais cassé ton assiette... Le visage du garçon s'assombrit, il baissa la tête honteusement et, tristement, il murmura :
- Je leur ai menti... J'ai dit que l'assiette m'avait glissé des mains par inadvertance ; mais ce n'était pas vrai... J'étais en colère et j'ai poussé furieusement mon assiette de la table, elle est tombée sur le carrelage et elle s'est brisée !
- C'est ce que je voulais t'entendre dire ! dit Jésus. Donne-moi toujours ce qu'il y a de méchant dans ta vie, tes mensonges, tes calomnies, tes lâchetés et tes cruautés. Je veux t'en décharger... Tu n'en as pas besoin... Je veux te rendre heureux et sache que je te pardonnerai toujours tes fautes.
Et en l'embrassant pour le remercier de ces trois cadeaux, Jésus ajouta :
- Maintenant que tu connais le chemin de mon Coeur, j'aimerais tant que tu viennes me voir tous les jours...
"Pour ce Noël, je vous souhaite autant de joie, de bonheur et d'amour qu'il y a d'étoiles dans le ciel un soir d'été, de battement de cœur dans toute une vie, d'enfants et de grands qui croient au Père Noël, de boules de neige dans votre sapin. Profitez de ce moment magique qu'est Noël pour partager avec vos proches des moments inoubliables. Joyeuses fêtes de Noël !"
"Lorsque j'étais petit garçon, la lumière de l'arbre de Noël, la musique de la messe de minuit, la douceur des sourires faisaient ainsi tout le rayonnement du cadeau de Noël que je recevais." (Le Petit Prince, A. de Saint-Exupéry)
Tout comme ce petit garçon, rien que d'évoquer Noël et mes souvenirs s'envolent au pays de la douceur, des odeurs, des décorations, des cadeaux... de l'amour. J'ai eu beaucoup de chance de vivre dans une famille unie et j'ai pu passer chaque temps des fêtes sereinement. Oui. J'aime Noël. Suis-je égoïste en cela alors que certains dorment dehors, sont alités dans des hôpitaux, sont seuls, sont morts pendant la période de Noël ? Nous vivons dans une drôle d'époque où pour être dans la tendance du moment, il faut rejeter les traditions, critiquer la société consumériste, faire perdre à cette fête unique son parfum de magie. Car derrière le jour de la fête, il y a toute une histoire qui va de l'avent à la chandeleur, histoire qui est le fondement même de notre société. Alors oui aux bûches, au foie gras, à la dinde, aux treize desserts... Oui aux guirlandes, aux lumières, aux boules et aux sapins... Oui à Noël.
Il est né le divine enfant ! Jouez hautbois, résonnez musette. Ce qu'il s'est réellement passé dans la crèche on ne la saura jamais mais est-ce si important ? Le crèche sont les lieux tout indiqués pour enfanter. On se demande même pourquoi notre sinistre de la manté n'a pas encore fermé toutes les maternités pour permettre aux femmes d'accoucher au plus près de la tradition judéo-chrétienne. Soyons de bon compte, elle n'est pas membre du CD & V mais seulement de l'Open-VLD. Quoi qu'il en soit, elle est une plaie béante et purulente pour le monde médical. Elle n'est que le reflet de toute la classe politique dans un pays en voie de sous-développement. L'herbe n'est peut-être pas plus verte ailleurs mais j'aimerais que dans le pays où je vis tout ne soit qu'herbage de la félicité. En cette presque veille de Noël, on a le droit de rêver n'est-ce pas !
Que dire après avoir écouté cette chanson ? Sinon que les étoiles brillent pour tous de la même façon mais qu'elles brillent plus pour certains que pour d'autres. L'étoile sera à jamais la forme de la honte, honte à l'humanité, honte à nous de n'avoir pas (mieux) défendu et protégé cinq à six millions d'individus. Holocauste, Shoah, Génocide, des mots qui donnent froid dans le dos. Un jour j'irai à Auschwitz et je sentirai, comme l'a senti mon père avant moi, le poids des âmes qui sont restées sur le site. Chaque étoile dans le ciel est le cœur qui bat d'une vie enlevée trop tôt par des bourreaux sanguinaires. Pardon est un mot bien faible pour toute cette douleur, pour toute cette horreur. Puisse une étoile guider mon chemin pour faire toujours ce qui est juste.
Un jour, il est là, avec du givre sur les toitures et sur les branches des arbres qui scintillent dans le gai soleil de décembre. Celui qui s'aventure à l'extérieur, voit s'élever de la buée de ses narines comme le bœuf de crèche. La gelée a purifié l'air devenu limpide comme du cristal. Même le ciel semble bien plus grand... Pour peu que l'on ait de la chance, parfois des myriades de flocons duveteux font une danse élégante. Par temps de neige, tout est calme. Le silence a recouvert le monde et le moindre bruit meurt étouffé dans le manteau immaculé. L'hiver c'est le temps des glissades heureuses en luge pour les enfants et celles bien moins drôles en automobile. C'est aussi l'époque des chocolats chauds et des doigts engourdis par le froid. L'hiver est une saison qui augmente la misère. Lorsque les vitrines se parent des lumières du temps des fêtes, de nombreux petits cœurs se serrent. Tout comme on vient aux secours des oiseaux, c'est le moment idéal pour venir en aide aux autres.
Cette année aura été une année étrange de part sa violence. J'aurai connu dans mon entourage proche deux morts dramatiques, des morts de misère, des morts de solitude, des morts jeunes aussi.
Personne ne sait vraiment ce qui se passe derrière les portes closes des habitations. Le droit d'ingérence n'existe pas. Nous tenons tellement à notre sacro-sainte liberté que nous dénions à quiconque le droit de s'intéresser à nous. C'est peut-être pour cela que ni l'une ni l'autre n'a appelé au secours. Enfin, peut-être l'ont-elles fait mais pas à la bonne personne. L'une était vraiment seule et j'étais la plus proche à qui elle aurait pu s'adresser. L'autre avait encore sa mère et s'est d'autant plus révoltant. Je ne veux pas entrer dans les querelles de famille mais perdre ses deux enfants dans des circonstances dramatiques doit être signe de quelque chose. Qui n'a jamais fauté ? Chaque jour je pense à ces deux femmes, parties trop tôt, parties si mal et je me dis que c'est pour cela qu'aujourd'hui le paradis compte deux anges de plus.
Puissiez-vous reposer en paix !
C'est l'arbre qui cache la forêt... Franchement, elle ne doit pas être plus épaisse qu'une feuille de cigarette cette forêt pour qu'un arbre la cache. Peut-être que c'était un baobab... un immense baobab et que les arbres de la forêt étaient très fins, serrés les uns contre les autres... J'arrête de niaiser. Marcher en forêt, écouter le vent qui souffle dans les cimes, le bruit des branches qui craquent sous nos pas ; voir un animal s'enfuir à notre approche ou trouver une fleur, un champignon ; sentir l'odeur d'humus, de terre, de mousse et de feuilles séchées ; toucher les troncs rugueux, les feuilles de velours... Un moment en forêt n'est jamais un moment perdu. Il fait du bien à notre corps, à notre cœur et à notre âme. Il y a mille raisons de sauver les forêts.
Mon beau sapin, Roi des forêts Que j'aime ta verdure. Quand par l'hiver Bois et guérets Sont dépouillés De leurs attraits Mon beau sapin, Roi des forêts Tu gardes ta parure.
Le sapin est un conifère de nos régions reconnaissable par des aiguilles fixées une à une et qu'il ne faut surtout pas confondre à celles de l'épicéa. Il possède une écorce à vésicules résinifères qui font se coller les doigts si on les touche. En ce mois de décembre, de nombreux sapins naturels ou artificiels trouvent refuge dans les maisons. Cela relève d'une une tradition païenne christianisée dans certaines Églises chrétiennes locales en Europe au long du Moyen Âge, et généralisée à partir du 19ème siècle. Décorer le sapin était une joie pour moi étant enfant. Aujourd’hui, cela ne me tente plus guère car il est long à monter, se trouve dans une pièce où personne ne va jamais et encore plus long à défaire. La magie du sapin a disparu. Noël a perdu son arbre.
Petits pieds bien au chaud dans de bonnes chaussettes de laine attendant sagement le grand jour. Petits pieds n'aiment pas les pantoufles car c'est bien plus drôle de glisser sur le sol, tourner tournicoter. Hélas ! les parents ne sont pas du même avis. On pourrait penser qu'ils n'ont jamais été jeunes, n'ont jamais fait de bêtises. Si c'est ça, je ne veux jamais devenir grand.
Chaussette pend sur la cheminée. L'enfant la regarde. Il sait que dans quelques jours elle débordera de friandises, de petits cadeaux et de mandarines. C'est à chaque fois pareil. Le Père Noël dans sa tournée des enfants sages n'oublie jamais son arrêt à la maison.
Chaussette protège du froid dans les journées glaciales d'hiver. C'est un gant de pied, un bonnet d'orteil qui se porte toute l'année.
Vive la chaussette !
Nuits de Chines, Nuits câlines, Nuits d'amour ! Nuits d'ivresses, De tendresses, Où l'on croit rêver jusqu'au lever du jour. Nuits de Chine, Nuits câlines, Nuits d'amour !
La nuit étend son manteau de noirceur sur la terre. Tout change. Les ombres se font plus longues, les bruits plus sourds. La nuit tous les chats sont gris et c'est là qu'il est beau de croire à la lumière car chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière. Même au plus sombre de la nuit, elle peut être blanche quand le sommeil la fuit ou que le soleil la retient. De toutes les nuits, celle que je préfère est la nuit de Noël quand porté, par le vent, le traîneau de l'homme au manteau rouge et blanc parcourt la terre pour distribuer du bonheur aux petits et aux grands.
Bientôt cette nuit magique où une histoire d'humour tourne à l'amour quand vient le jour sera là et je l'attends...
Si la cheminée évoque pour beaucoup le conduit par lequel passe Saint Nicolas (ou le Père Noël), chez moi, elle est plutôt reliée à Bert dans le film Mary Poppins. Chem cheminée, chem cheminée, chem chem tchérie ! Pour avoir de la chance, prends ta chance telle qu'elle vient Chem cheminée, chem cheminée, chem chem tchéro ! Dans vos mains je trouve chaque fois mon étoile d'or
J'ai une fascination pour les cheminées que je prends volontiers en photo. Qu'elles soient à Paris, à Londres ou à Milan, je crois toujours que vont surgir les petits ramoneurs tessinois qui pour fuir la misère descendaient en Lombardie pour essayer de survivre. Grâce à leur petite taille, ils étaient engagés comme ramoneurs dans les demeures des riches bourgeois. Hélas ! les conditions de travail étaient épouvantables et de nombreux d'entre eux mourraient. Les plus chanceux étaient pris en sympathie par leurs employeurs et étaient adoptés. Je ne sais pas pourquoi mas cette histoire vraie m'a toujours fascinée. A présent j'ai une cheminée tubée et toute la magie a disparu.
Savez-vous de quoi je ne me sépare jamais en voyage ? D'un foulard parfumé. Cela peut sembler un objet banal mais qui peut bien vite devenir indispensable en cas de mauvaise odeur, de tempête de sable, de bras cassé, de plaie sanglante, de froid excessif... Il rend jolie ou peut être porté dans un cadre religieux.
Il y a foulard et foulard me direz-vous... à nous de faire la différence. Un foulard est carré ou rectangulaire. Le plus petit n'a que 55 centimètres de côté. Il sera toujours plus petit qu’une écharpe qui est un long rectangle étroit de 20 à 60 centimètres de large pour une longueur moyenne d'un mètre 70. L'étole est encore plus grande et mesure deux mètres de long pour 7 centimètres de large.
Le foulard est un cadeau idéal avec lequel on ne risque pas de se tromper. Adieu les jolis foulards Adieu tous les madras Si ce n'est qu'un au revoir On se retrouvera
Petit voyage au Royaume du Cœur où règne une reine pompeuse, tyrannique, méchante, grossière, laide, cruelle et sans pitié. Égocentrique, la souveraine exige qu'on lui fasse la révérence et que l'on s'adresse à elle par des "oui, votre Majesté" !Cette femme imposante dans ses atours rouges et noirs est mariée à un tout petit Roi effacé et soumis dont les pires craintes sont les réactions de son épouse qui a tendance à se mettre très facilement en colère et perd alors son sang-froid. C'est dans ces moments là qu'elle exige que tous ceux qui l'ont contredit ou contrarié aient la tête coupée. Sous ses ordres, la Reine de Cœur a une armée de Cartes à jouer. Elle joue au croquet avec des maillets flamants roses tandis que des hérissons tiennent lieu de boules. Mais tout cela n'est qu'un rêve et Alice finira bien vite par se réveiller.
Dire l'amour en dix minutes c'est bien trop court. L'amour c'est tout ; l'amour c'est l'un. L'amour est la quête effrénée de toute une vie, la recherche du Graal qui nous fait endurer parfois les pires tourments. Mais rien n'arrête l'amour ; ni la vie, ni la mort. Hermann Hesse disait "Ah ! l'amour n'est pas fait pour nous rendre heureux. Je crois qu'il est fait pour nous révéler dans quelle mesure nous avons la force de souffrir et de supporter." Il existe autant d'amours que d'individus et chaque période de la vie voit fleurir des amours différentes. Aucun amour n'a de prééminence. Chacun a sa force sa destinée, sa raison d'être. De l'amour d'une mère pour son enfant à l'amour sacré de la patrie, il y a tant et tant de chemins, tant et tant de désillusions et de chagrins qu'on serait tenté de dire comme la chanson "Il n'y a pas d'amour heureux". Et pourtant je veux croire en ce sourire, en ce regard, en cette caresse, en ce baiser ; je veux croire en l'Amour avec un A majuscule.
Demain est l'aujourd’hui idéal, le porteur de tous les espoirs, la page blanche sur le cahier de la vie. Demain, tu verras... mais après demain, il y aura un autre demain et ainsi de suite jusqu'à la fin des temps. Demain est l'exutoire à la monotonie des jours. Il permet à l'homme tout à la fois de supporter sa condition et de penser à la changer. Le concept n'a pas échappé à un jeune mouvement politique de gauche qui se veut outil de changement de la société par une action concrète sur le terrain. A suivre dans la durée. Pas de tout cela, demain arrive vite et il est l'heure de refermer cette fenêtre sur l'avenir.
L'un dit qu'il n'en aura pas ; l'autre dit que c'est lui et rien d'autre. Avec lui va, tout s'en va. Il sommeille. Il est sans joie. Il est des merveilles. Il est d'un jour ou d'une seconde. Voilà qu'il court et puis qu'il gronde. Et puis il passe moins vite, si on le regarde, si on l'invite. Il ne passe jamais lentement, on s'en rend compte en vieillissant. Il n'est parfois que d'une chanson quand reviennent les cerises ou bien les fleurs, juste dire je t'aime puis je t'emmène. On voudrait changer ses couleurs car parfois il abîme. Et même en courant plus vite que le vent, plus vite que lui, en cent ans, je ne l'aurai pas car tout est trop court, bien trop court.
Il y des chemins de toutes sortes ; des chemins de traverse pour aller plus vite, des chemin de fer pour voyager, des chemins de croix pour marquer les étapes, des chemins de table pour faire joli, des chemins de terre pour cahoter, des chemins sans issue pour se trouver bloqué, des chemins détournés pour découvrir, des chemins de succès pour se faire acclamer, des chemins privés où il ne fait pas bon s'aventurer, des chemins de halage pour suivre le fil de l'eau, des chemins de ronde pour guetter... et une fois que l'on a trouvé son chemin, on peut en faire un bout quand on est sur le bon.
QUoi qu'il en soit, ne demande jamais jamais ton chemin à quelqu'un qui le connaît ; car tu pourrais ne pas t'égarer (Likouté Moharane)
La vie disait ma grand-mère c'est tout simple ; tu nais pour mourir. Entre les deux, tu as des embûches, des mauvais coups, des maladies, de la tristesse mais tu fais bonne figure et tu gardes le sourire en sifflotant "J'aime, j'aime la vie". Ma grand-mère était une femme éminemment pratique. Il n'y avait dans sa vie pas de place pour les jérémiades, les dépressions et les empêcheurs de tourner en rond. Elle vivait une vie de métronome qui aurait avale une horloge. Il n'y avait pas de place pour l'imprévu ou l’excentricité. Il fallait prévenir quand on y allait, s'essuyer les pieds, prendre un café et ne pas trop traîner. Elle nous aimait tous pareillement mais je crois qu'elle m'aimait plus que les autres et que j'avais une place un peu plus grande dans sa vie. Aujourd'hui quand je pense à elle, j'ai de la gratitude pour tout ce qu'elle m'a donné.
En équilibre sur une plume, un mot voulait vivre une histoire d'amour. C'était une soirée d'hiver alors que la pluie et la neige se disputaient le ciel. Dehors on n'y voyait goutte ni même flocon. Dedans le ronronnement de la chaudière donnait à la maison un parfum de refuge. Il fallait trouver des habits dignes d'un amoureux sérieux pour ce mot équilibriste. Il était une fois sonnait d'un banal à faire pleurer les lettres. Quand il l'aperçut au coin de la rue ne valait guère mieux. Lorsque son rire s'éleva dans l'air, ses yeux prirent la teinte du bleu d'anthraquinone. Il pouvait voir ses dents blanches ourlées de lèvres incarnat. Son cœur se mit à battre à la vitesse d'un métronome supersonique. Il n'avait qu'une seule envie ; l'enlacer pour l'embrasser.
En équilibre sur une plume, un amour voulait vivre une histoire de mot. Amour page 61 du dictionnaire.
Oh Grand saint Nicolas patrons des écoliers, des enfants, des prisonniers, des avocats, des ergothérapeutes, des célibataires, des bateliers, des mariniers, des navigateurs, des prostituées, de la Russie, de la Lorraine... qu'allez-vous apporter dans mes petits souliers ?
Je ne suis pas toujours très sage mais je fais de mon mieux. Depuis quelques jours, des iconoclastes veulent vous enlever votre croix pour que vous deveniez le Nicolas de chacun. Ils ne doivent pas bien vous connaître car votre grand cœur ne fait aucune différence entre les individus. Le monde tourne carré saint Nicolas alors, si je n'ai qu'une chose à vous demander c'est de lui remettre la tête à l'endroit dans un élan d'amour, de tolérance et de partage. Bon, ce n'est pas gagné d'avance avec le Père Fouettard à vos côtés mais ça, c'est une autre polémique que je réserve pour une autre année.
Question d'orthographe... la ville de Saint-Nicolas et la fête du grand saint, la Saint-Nicolas prennent toutes deux un trait d'union et deux majuscules tandis que l'homme saint, ne prend qu'une majuscule à Nicolas et pas de trait d'union.
Enfant Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux. (Victor Hugo)
Aujourd'hui il n'est pas de bon ton de dire que l'on n'aime pas les enfants, que l'envie d'être mère ou grand-mère n'est pas là, qu'il y a autre chose dans la vie que de pondre, pouliner, agneler, vêler, chevroter, mettre bas, en un mot enfanter. Ne pas vouloir d'enfant est devenu un crime de lèse-humanité car hors de l'enfant point de salut.
Je voudrais rendre hommage à toutes celles qui s'écoutent et réalisent leurs rêves sans la pression d'une société décadente qui formate les actions et la pensée.
Vous aimez les enfants, fort bien ; vous ne les aimez pas, c'est votre choix. Assumez haut et fort votre désir. Ceux qui sont ridicules sont les empêcheur de vivre pleinement, pas ceux qui font des choix par désir ou par défaut.
Ne piper mot ou bien placer un mot didactique, argotique, usuel, archaïque ou fétiche ; un mot qui ne soit pas gros mais plutôt grand ou bon.
Ne surtout pas mâcher ses mots mais jongler avec eux pour que, lorsqu'ils sont adéquats, ils fassent mouche.
Un mot, certes, ce n'est qu'un mot mais, choisit avec soin il peut tuer ou rendre heureux.
Dire des mots, encore des mots toujours les mêmes ; et dire parfois, et dire souvent n'importe quoi. Encore des mots, toujours des mots, les mêmes morts, rien que des mots ; des mots faciles, des mots fragiles, des mots magiques, des mots tactiques, juste un mot... qui sera une parole.
Mots après mots s'écrit le texte et il se termine par un point final.
Écriture Prendre dix minutes de son temps pour écrire ; dix minutes de voyage, dix minutes de découvertes. Ni la tête ni les doigts ne connaissent la destination de ce parcours de lettres, de mots et de phrases. Écrire c'est se créer un monde et diffuser son écriture, c'est partager cet univers. Écrire c'est un cadeau de la vie. Écrire c'est parler en se taisant. J'aime les mots depuis toujours et je me rêvais en écrivaine célèbre et adulée. J'écris, certes, mais seulement pour moi ou pour un nombre restreint de lecteurs. Depuis quelques mois, j'ai le syndrome de la page blanche et ce défi de cent jours d'écriture est une thérapie créative pour m'ôter la peur de la maladie, de la déchéance voire de la mort. J'étais capable d'écrire sur tout, tout le temps et partout et me voilà manchote, cul-de-jatte, borgne de la plume. Cela ne se peut pas, cela ne doit pas être. Il y a encore tant de choses à coucher sur le papier, tant de paysages à esquisser en mots, tant de sentiments, de souvenirs, d'espérances à partager... L'écriture sera mon salut. Necile
