Une nouvelle journée s'annonce, ensoleillée mais grise aussi pour certains petits coeurs tellement serrés d'entrer à l'école pour la première fois.
De la fenêtre de la cuisine, j'ai vu des dizaines d'enfants passer vers leur école et je n'ai pu m'empêcher de repenser à la poésie de Maurice Fombeure, Les écoliers que mon institutrice avait écrite dans mon cahier de poésie
"Sur la route couleur de sable,
En capuchon noir et pointu,
Le 'moyen', le 'bon', le 'passable'
Vont à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.
Ils ont dans leurs plumiers des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches du pain, des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagné sur d'autres petits hommes.
Ils ont la ruse et la paresse
Mais l'innocence et la fraîcheur
Près d'eux les filles ont des tresses
Et des yeux bleus couleur de fleur,
Et des vraies fleurs pour leur maîtresse.
Puis les voilà tous à s'asseoir.
Dans l'école crépie de lune
On les enferme jusqu'au soir,
Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume
Pour s'envoler. Après, bonsoir !
Côté travaux, Heywood peint le plafond du hall d'entrée. Il a encore fait des miracles hier dans la chambre de sa soeur où la suspension faisait des caprices. Rien ne résiste à Heywood et c'est dans une chambre complète terminée que Kim a passé sa troisième longue nuit.
Ce matin, un papier sur la vitre de ma voiture écrit au crayon noir "Veuillez respecter les emplacements de parking". J'aurais occupé illégalement un emplacement depuis mon arrivée à Nantes... réalité ou racisme ? Affaire à creuser !
J'ai commencé à lire la trilogie de Marie Laberge "Le goût du bonheur" avec "Gabrielle". Quels moments délicieux j'ai passé entre la ville de Québec et la maison de l'île... Pourquoi faut-il que je sois si loin de là où bat mon coeur ?
Vivement ce soir pour retrouver les héros de mon roman.
Bonne journée
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