mardi 14 juillet 2015

Week-end à Strasbourg


Starsbourg - 420 kilomètres, 4 heures de voyage hors embouteillage du aux départs de vacances à 16 kilomètres du but. Cela nous a permis de visiter les petits villages environnants et de découvrir une région que nous ne faisions d'ordinaire que traverser.


Strasbourg ville située de l'est de la France, sur la rive gauche du Rhin est le chef-lieu de la région Alsace et du département du Bas-Rhin (67) et le siège de nombreuses institutions européennes et internationales. D'une population de +/- 275.000 habitants (les Strasbourgeois) sur 3.506 km², elle est la plus grande commune de l'Est et la 7ème de France. Elle se trouve à la frontière avec l'Allemagne et a été administrée alternativement par les deux pays.



Elle est riche d'une histoire tourmentée qui a laissé un patrimoine superbe dont le centre-ville, situé sur la Grande Île, est entièrement inscrit au depuis 1988. Il comprend notamment la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg et le quartier de la Petite France.


Nous avions choisi le Sofitel Strasbourg Grande Île pour notre séjour, situé place St Pierre le jeune, à deux pas de la place Kléber, de la cathédrale, du quartier de la Petite France, des musées et des boutiques de luxe. Il n'y a absolument rien à dire sur cet hôtel, tout était parfait.


Premier coup de cœur dès le début de notre séjour : l'église protestante Saint-Pierre-le-Jeune située à côté de l'hôtel. 


On dit qu'il s'agit de l'une des plus remarquables de Strasbourg, au point de vue de l'histoire de l'art et de l'architecture. Bâtie à partir de 1031 sur l’emplacement d’une chapelle mérovingienne, cette église gothique a été consacrée en 1053 par le pape alsacien Léon IX. Ancienne collégiale, elle conserve la base du clocher-porche et quelques murs de l’édifice roman. L’église prit le nom de Saint Pierre le Jeune pour la distinguer d’une autre église dédiée à Saint Pierre, qui prit le nom de Saint Pierre le Vieux. 


L'église est luthérienne depuis 1524, date à laquelle Wolfgang Capiton y prêche la Réforme.


L'édifice fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1862.


L’église actuelle, commencée dans la seconde moitié du XIIIe siècle par le chœur, fut consacrée en 1320. Des chapelles s’ajoutèrent aux XIVe et XVe siècles. En 1682, Louis XIV restaure une paroisse catholique à laquelle il donne le chœur ; un mur de séparation prenant appui sur le Jubé sépare alors le chœur de la nef. Il ne disparaîtra qu’en 1898 lorsque, après la construction de l’église catholique Saint Pierre le Jeune, toute l’église redevient protestante. Une grande restauration est alors entreprise : les anciennes fresques sont mises à jour et restaurées.





C'est dans ce baptistère que le bienheureux Charles de Foucauld ( né le 15 septembre 1858 à Strasbourg (France) et mort le 1er décembre 1916 dans le Sahara algérien) a été baptisé. C'était le moment où l'église était utilisée conjointement par les catholiques et les protestants


Le cloître est le seul qui soit entièrement conservé à Strasbourg bien qu'il ait subi bien de nombreuses transformations au cours des siècles.


Sur trois côtés les façades de la galerie sont construites en arcades avec colonnettes rondes qui alternent à plusieurs reprises avec des piliers carrés.


Sur le côté ouest, une colonnette à faisceau composée de quatre colonnettes avec des bases attiques et des chapiteaux en forme de tête d'homme, date vraisemblablement du XIIème siècle.


La galerie orientale est recouverte de voûtes avec nervures et percée de quatre fenêtres en plein cintre divisées en quatre parties.




 Le puits central date de la fin du XIXème siècle, ainsi que la croix devant la galerie Est.




La restauration de la voûte de la galerie Est a eu lieu entre 2003 et 2005. Sur les murs, un certain nombre d'épitaphes, dont la plus ancienne date de 1455 (le prévôt du chapître Blocholtz), la plus récente de 1769 (le prévôt du chapître Jean-Baptiste de Regemorte).



Les peintures murales représentant des anges, a été restaurée, les peintures murales des trois galeries romanes en partie reconstituées.


Une nouvelle toiture avec tuiles canal comme celles utilisées en Alsace au XIVème siècle, a été posée.



On se retrouve demain pour la suite du voyage

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire