mardi 30 septembre 2014

Les mots invariables


Les mots invariables s'écrivent toujours de la même façon. Ils ne varient pas selon leur genre, leur nombre, leur personne, leur temps, leur mode ou leur fonction.
Les mots invariables peuvent être des adverbes ou des locutions adverbiales, des prépositions ou des locutions prépositives, des conjonctions ou des locutions conjonctives et des interjections.

Les adverbes, les conjonctions et les locutions.

a) Les mots invariables de relation ou connecteurs 

et ou, soit, ni
encore, même, (en) outre, surtout quant à
avec, parmi
selon, sauf sans, hormis
quoique, bien que
car parce que, puisque, si, sinon, aussi, ainsi
d'abord, ensuite, enfin, afin, pour
mais, malgré, pourtant cependant or d'ailleurs, néanmoins, toutefois, donc; en effet

b) Localisation dans l'espace et le temps

à, de, par
vers, envers
près, après, auprès, loin
derrière, à l'arrière
jusque, jusqu'à
quelquefois, parfois, autrefois, jadis, naguère, jamais
hier demain, aujourd'hui
dès, désormais, d'ores et déjà
dorénavant, maintenant
pendant durant tandis que, lors, alors, lorsque, soudain
en, dans, dedans
sur sous, dessous, dessus
avant auparavant devant
entre, chez, parmi
autour hors, dehors
ici, là, partout
ailleurs souvent encore, toujours, déjà
longtemps tôt bientôt tantôt sitôt aussitôt
au fur et à mesure
puis, depuis

c) Point de vue et appréciation

très, plutôt mieux, peut-être, en effet certes, volontiers

d) Quantification

assez, peu, guère, plus environ
beaucoup trop, davantage moins
tant, autant tellement

Liste alphabétique

Afin de, que
Ailleurs
Ainsi
Alors
Après
Assez
Au-dessous
Au-dessus
Aujourd'hui
Auparavant
Auprès
Aussi
Aussitôt
Autant
Autour
Autrefois
Autrement
Avant
Avec
Beaucoup
Bien
Bientôt
Car
Ceci
Cela
Cependant
Certes
Chez
Comme
D'abord
Dans
Davantage
Dedans
Dehors
Déjà
Demain
Depuis
Dès lors
Dès que
Désormais
Dessous
Dessus
Devant
Donc
Dont
Dorénavant
Durant
Encore
Ensuite
Entre
Envers
Exprès
Guère
Gré
Hélas
Hier
Hors
Ici
Jamais
Là-bas Loin
Longtemps
Lorsque
Maintenant
Mais
Malgré
Mieux
Moins
Naguère
Néanmoins
Non
Sauf
Par
Parce que
Par-dessous
Par-dessus
Parfois
Parmi
Pendant
Peu
Plus
Plusieurs
Plutôt
Pour
Pourquoi
Pourtant
Près
Presque
Puis
Quand
Quelquefois
Quoi
Quoique
Sans
Selon
Seulement
sinon
Sitôt
Soudain
Sous
Souvent
Surtout
Tant
Tant mieux
Tantôt
Tant pis
Tard
Tôt
Toujours
Toutefois
Travers (à, de, en)
Très
Trop
Vers
Voici
Voilà
Volontiers
Vraiment

lundi 29 septembre 2014

Et Ellie vécut heureuse


Et Ellie vécut heureuse, Harriet Evans, France Loisirs, Collection Piment, 656 Pages


A vingt-deux ans, Eleanor Bee a trois buts dans la vie : déménager à Londres pour faire carrière dans l’édition, avoir les moyens de s’offrir un café et un croissant tous les matins, et ne jamais tomber amoureuse – après avoir tiré les conclusions du divorce de ses parents, elle ne croit plus au prince charmant.
Quand enfin elle arrive dans la capitale, rien ne se passe comme prévu. Elle accumule les gaffes, trouve que sa carrière ne décolle pas et, pire que tout : elle a un coup de foudre ! C’est alors qu’une échappatoire miraculeuse apparaît : Ellie est promue dans une maison d’édition new-yorkaise...
Dix ans après, Ellie vit toujours à New York et tout lui sourit, sa carrière, sa vie sentimentale… Mais a-t-elle vraiment échappé à ses démons londoniens ? Le passé a toujours une étrange manière de vous rattraper !

L'auteur

Harriet Evans est une auteure née à Londres au Royaume-Uni en 1974. Elle a étudié la littérature classique à Bristol puis a travaillé dans la presse et l'édition. En 2008, elle quitte l'édition pour se consacrer entièrement à l'écriture.
Son premier roman "Going Home" a été publié en 2003.
Et Ellie vécut heureuse (Happily Ever After, 2012), son premier livre publié en France, est un best-seller international.

Quatrième de couverture :



Extrait 

PROLOGUE

Août 1988


Mon happy end, par Eleanor Bee
Elles rient de moi, les filles, à la cantine.
Mais, un jour, c'est moi qui rirai de leurs mines.
Elles sont partout ces bottes noires,
Ces bottes de motards.
Mais les porter rien que pour être in ?
O, nuit traîtresse,
Va-t-en et me laisse
Car je suis tel un petit point rouge qui

Eleanor Bee posa son stylo en soupirant. Elle s'étira, les deux bras au-dessus de la tête, avec toute la lassitude de celle qui est en train de rédiger son Ulysse. Hélas, ce faisant, elle accrocha le casque jaune canari de son Walkman tout neuf. Le boîtier de plastique s'en trouva brusquement tiré dans le vide et se balança un instant devant son visage avant de s'écraser par terre dans un craquement sonore.
— Oh non ! gémit Eleanor en ôtant ses écouteurs, ce qui ne fit qu'aggraver les choses. Non !
La diffusion dans ses oreilles de « Don't Call Me Baby », de Voice of the Beehive, fut brusquement interrompue. Le baladeur gisait sur le sol, le couvercle du lecteur de cassette projeté à deux mètres de là, au fond de sa chambre, dans un nid de poussière et de cheveux. Eleanor ramassa l'appareil et l'examina, désespérée. Par la porte entrouverte, elle entendait le tintement des verres et le grincement des couverts dans les assiettes. Elle entendait surtout des éclats de voix.
— Tu as dit que tu la conduirais demain, John. Je t'assure que tu l'as dit.
— Non. N'importe quoi.
— Si. Sauf que, bien sûr, tu n'as rien écouté. Comme d'habitude. Très bien. Je la conduirai moi-même.
— Pas si tu es toujours dans cet état. Ah, je te jure Si tu te voyais, Mandana
— Non mais tu as fini avec tes sermons ? Merde
Eleanor remit les écouteurs et plaqua les mains dessus. Puis elle alla à quatre pattes récupérer le couvercle. Elle se releva en s'époussetant. Par la fenêtre, elle vit le soleil semblable à un citron pâle glisser dans l'océan. Sur la plage, les derniers baigneurs sortaient de l'eau. Un groupe particulièrement intrépide faisait du feu et préparait un barbecue. À cette latitude, en août, le soleil ne se couchait que bien après vingt-deux heures.
Mais Eleanor ne regardait ni le paysage ni les gens. Elle fixait sans la voir la promenade en bois branlante qui descendait vers la mer, en se demandant si elle devrait pas débouler dans la cuisine et leur dire qu'elle n'avait plus envie d'aller chez Karen à Glasgow. D'un autre côté, elle avait peur de les interrompre. Elle ne voulait pas entendre ce qu'ils se disaient.
Le père de sa mère était mort deux semaines avant leur arrivée à Skye. Au début, cela n'avait pas paru une affaire d'État. Eleanor ne savait d'ailleurs qu'en penser – c'était quand même son grand-père –, mais c'était vrai. Lui et sa femme vivaient à Nottingham et elle ne les voyait presque jamais. Sa mère ne s'entendait pas avec eux. Eleanor et Rhodes n'étaient allés à Nottingham qu'à deux reprises. La première fois, leur grand-père sentait le whisky et il leur avait crié après quand ils avaient joué dans le tout petit jardin. La deuxième fois, il s'en était pris violemment à leur mère en lui disant qu'elle devrait avoir honte d'elle. Il sentait encore le whisky. (Eleanor ne savait pas ce que c'était, mais Rhodes le lui avait appris. Il adorait savoir ce qu'elle ne savait pas.) Et donc, c'était plutôt leur grand-mère qui venait les voir dans le Sussex ou bien ils passaient la journée à Londres avec elle. Eleanor adorait ça même si, maintenant, sa grand-mère ne comprenait pas qu'elle avait quatorze ans et qu'elle n'avait plus envie de faire des trucs de bébé comme aller chez Madame Tussauds. Elle avait envie de traîner toute seule chez Hyper Hyper ou à Kensington Market.
Sauf que sa mère avait été bien plus touchée par la mort de son père que prévu. Allons, se rappela Eleanor, tous les parents se disputent. C'est ce que lui avait expliqué Karen la semaine dernière quand elle avait pleuré sur son épaule en disant qu'elle ne voulait pas partir en vacances avec ses parents et son frère. Pas comme ça, en tout cas. Elle s'inquiétait sans arrêt, pour toutes sortes de choses : n'allait-elle pas se casser le bras en tombant du cheval-d'arçons en gym, comme Moira ? Son père ou sa mère n'allaient-ils pas mourir d'une terrible maladie ? Elle-même, n'était-elle pas en train de mourir d'une terrible maladie parce qu'elle était sûre que ses règles étaient plus abondantes que celles des autres et ils disaient bien dans le magazine Mizz que si on se faisait du souci il fallait aller chez le médecin. Toutes ces pensées l'empêchaient de dormir la nuit, et puis son coeur se mettait à battre la chamade et elle se demandait s'il n'allait pas exploser. Du coup, elle ne s'était rendu compte de rien et, subitement, il lui semblait que ses parents se haïssaient. Quelque chose allait mal, vraiment mal, elle le savait. Ce n'était que quand elle mettait de la musique très fort et qu'elle se pelotonnait sur son lit avec un livre que la vague de frayeur reculait un peu, un petit moment.
Pourtant, ils n'avaient pas passé une mauvaise journée, aujourd'hui. Ils avaient fait une balade vers la baie de Talisker, là où on fabrique le whisky. À la distillerie, papa avait permis à Rhodes d'en goûter un fond de verre parce qu'il avait bientôt dix-huit ans. L'air était frais et pur, le ciel d'un bleu parfait et les derniers moustiques avaient disparu. Eleanor était presque contente d'être sortie de sa chambre, pour une fois, d'être allée faire un tour avec ses parents et son frère. Comme une famille normale, qui passait des vacances normales.
Les ennuis avaient commencé à leur retour de promenade. Il n'y avait que des pizzas surgelées pour déjeuner. Papa s'en était pris à maman parce qu'elles étaient mal décongelées, ramollies au milieu, et elle s'était énervée contre lui. Eleanor et Rhodes avaient l'habitude, mais leur père, qui était médecin généraliste et travaillait tard le soir, ne remarquait pas, la plupart du temps, si les pâtes étaient trop cuites ou le poulet à la Kiev à moitié cru.
« C'est immangeable, avait-il fini par dire en repoussant son assiette. Je ne peux pas avaler ça, Mandana. Tu aurais dû les mettre à décongeler avant qu'on ne parte. »
Maman en était à son deuxième verre de vin.
« C'est ça. Bien sûr. Il n'est aucunement envisageable que tu fasses la cuisine, John, n'est-ce pas ? Moi aussi, je suis en vacances. J'ai traversé une très mauvaise passe et tu ne »
Papa s'était levé précipitamment et était allé s'enfermer dans le salon pour regarder le cricket.
Eleanor sursauta quand on frappa à la porte. Sa mère ouvrit, tout doucement.
— Lily, ma chérie ? Ça va ?
— Oui, répondit-elle en retirant les écouteurs. C'est juste que
Sa mère entra dans la pièce. Elle se passa une main fatiguée sur le visage.
— Désolée pour la dispute. C'est un malentendu. Ton père n'avait pas compris qu'il devait t'emmener, tu vois
Une rage adolescente faite de colère et de peur mêlées bouillonnait en Eleanor.
— Je vois, oui. Tu ne lui as pas demandé. Tu as trop bu et tu as oublié. Encore une fois.
— Lily ! dit sèchement sa mère. Sois polie, tu veux. Bien sûr que non. Ce n'est pas ça du tout. Ton père et moi, nous ne nous entendons pas très bien, en ce moment, c'est tout.
— Vous allez divorcer ? s'entendit-elle demander.
Elle retint son souffle en attendant la réponse.
— Ma chérie ! Bien sûr que non ! Qu'est-ce qui te fait croire une chose pareille ?
Sa mère tapotait ses cheveux bruns et lisses avec un certain découragement.
— Enfin, je voulais juste m'excuser pour tout ce ramdam. Papa te conduira à la gare demain. Ce n'est pas un problème.
Sa voix tremblait et elle avait les joues rouges. Eleanor croisa les bras et lâcha :
— Pourquoi es-tu comme ça ?
— Comme quoi ?
— Tu as changé depuis la mort de grand-père. Je ne comprends pas. Tu disais que tu le détestais.
— Je ne le détestais pas vraiment. Je m'en veux. Je ne le voyais jamais. C'était un homme triste, et ça me fait de la peine. Ça me fait penser à des choses. C'est un peu difficile, actuellement, c'est tout.
— Pourquoi c'était un homme triste ?
— Écoute, fit sa mère avec la brusquerie qui était parfois la sienne. Prépare tes affaires. Fais ton sac. C'est
Elle laissa sa phrase en suspens. Eleanor la regarda fixement.
— Oh, je ne sais plus ce que je voulais dire, Lily. Prépare tes affaires, tu veux ?
— Ne m'appelle pas Lily.
— D'accord, ma chérie, dit-elle, une main sur la poignée. On dîne bientôt. Plateau télé. On pensait regarder une vidéo, ce soir. Ça va être sympa, non ? Je fais des lasagnes.
Ça ne servait à rien d'essayer de lui parler. Vraiment à rien.
— Très bien, répondit Eleanor. Merci, maman. À tout de suite. Je fais mon sac.
— Parfait. Et s'il te plaît, ne te fais pas de bile, ma grande. Tout va s'arranger. Tu es d'une nature soucieuse, c'est ça le problème. Je pense qu'on devrait aller voir le Dr Hargreaves, quand on sera à la maison. Un massage crânien te fera peut-être du bien.
La porte se referma doucement derrière elle et Eleanor se tourna vers la fenêtre, laissant ses yeux errer sur le paysage.
Pas de doute, ce serait mieux chez Karen – enfin, chez la grand-mère de Karen. Plus qu'une nuit et elle y serait. Elle posa le Walkman cassé sur le lit et chantonna en prenant son sac. Elle n'entendit pas la porte se rouvrir.
— Qu'est-ce que tu fous ?
Son frère de dix-sept ans se tenait au bout de son lit.
— Pourquoi tu as un casque branché à rien du tout, espèce de tarée ?
Eleanor croisa les bras.
— La ferme, abruti. Je fais mon sac. Pour aller chez Karen. Comme si ça te regardait, en plus.
— Tu as une sale tronche.
— Waouh, Rhodes, quelle éloquence !
Eleanor fit une grimace. Rhodes rit. Elle ne dit rien. Elle ferma les yeux et se représenta son image favorite, celle où son frère descendait lentement dans une fosse de feu, en hurlant, les yeux exorbités. Sa chair commençait à fondre et elle se tenait au-dessus de lui en faisant oui de la tête au garde qui lui demandait : « Plus bas, madame ? »
Elle adorait cette image. Elle se la repassait de plus en plus souvent, depuis un an. Il y avait aussi celle où Rhodes, enchaîné, implorant grâce, se faisait tailler en pièces par un gang. Mais elle préférait la première. Celle où c'était elle qui contrôlait.
— Qu'est-ce que c'est que ces conneries ?
— Touche pas, Rhodes, c'est personnel.
Eleanor bondit, mais trop tard. Il s'était emparé de son carnet ouvert. Son regard s'éclaira. Tout excité, il se gratta l'arrière du crâne.
— De la poésie ! s'esclaffa-t-il. Tu écris ha ! ha !
Il se tenait les côtes.
— Ha ! Tu écris des poèmes ! Elles rient de moi, les filles, à la cantine Ha ! ha ! Tu m'étonnes !
— JE TE HAIS ! cria-t-elle. Je te hais, espèce espèce de saloperie de merde !
Elle chercha autour d'elle quelque chose à lui jeter au visage et tomba sur Ambre, dont elle avait lu la moitié.
— Comment ça s'appelle ? fit Rhodes avec un coup d'oeil vers le haut de la page. Mon happy end. Ha ! Ha ! Ha !
Plié en deux, il s'administrait de grandes claques sur les genoux.
— C'est un bon titre, riposta-t-elle. Qu'est-ce que tu y connais, en plus, gros nase ? À peine si tu sais écrire ton nom. Alors la poésie
Eleanor tremblait de rage.
— Dis donc, tu ne te prendrais pas un peu au sérieux ? lâcha-t-il avec un plaisir presque palpable. Tu te crois mieux que moi parce que tu passes ton temps à lire et que tu écris des poèmes débiles. Mais tu ne connais rien à la vraie vie. Tu n'as jamais roulé de pelle. Il n'y a pas un garçon qui t'approcherait, sauf un pédé : tu as l'air d'un mec !
— Je ne t'écoute même pas, Rhodes. Je te plains, tiens, fit Eleanor d'un air hautain en le visant avec le livre. Je te plains vraiment.
— Bon, qu'est-ce que ça veut dire, happy end, alors ? s'enquit Rhodes les yeux brillants, les pupilles dilatées, le souffle court – comme s'il venait de remporter une course. Alors ?
— Ça s'appelle Mon happy end. C'est
— Non, ce n'est pas ça que je te demande. Tu sais ce que c'est qu'un happy end ? Tu en as déjà entendu parler ?
Il se remit à rire.
— Tu es trop bizarre, dit Eleanor. Je ne sais même pas de quoi tu parles.
Elle posa le livre et fit un doigt à son frère. C'était le truc le plus grossier qu'elle connût.
— Tu es vraiment trop con, continua-t-elle. Tu te conduis comme ça uniquement parce que tu es contrarié par les parents.
Il se rembrunit et plissa les yeux.
— Tu ne sais rien du tout. De toute façon, ce n'est pas vrai, alors ta gueule.
— Sors. Je te déteste.
— La cinglée commenta-t-il en souriant. Un happy end, c'est quand on branle quelqu'un. On lui donne un happy end. Tu vois ? Branler. Me frotter la bite jusqu'à ce que j'éjacule, expliqua-t-il en se saisissant l'entrejambe. Lucy Haines me l'a fait le mois dernier. Ça, c'est un happy end ! Oh, ouais
Il se mit à osciller des hanches d'avant en arrière.
— Oh, oh, oh ouais.
Eleanor ne savait plus que dire ni que faire.
— Tu es dégoûtant, finit-elle par lâcher. Répugnant. Va-t'en.
Rhodes souriait toujours.
— J'y vais, j'y vais. Aaah, les happy ends Mmm
— Fous le camp.
Eleanor claqua la porte derrière lui, la rouvrit et la claqua de nouveau, de toutes ses forces, avant de bloquer la poignée avec la chaise de son bureau. Elle s'enfonça le poing dans la bouche et y planta les dents. Elle fit une pile de ses livres : les poèmes de Sylvia Plath, la biographie de Sylvia Plath, Ambre, et deux autres en plus, au cas où ; elle n'avait pas envie de se plonger dans ces stupides magazines comme Just 17, 19 ou Mizz. Ils la fascinaient autant qu'ils la terrifiaient, ils étaient pleins de filles nunuches qui parlaient de garçons et qui disaient qu'il fallait se masser les cuticules avec de l'huile d'amande douce ; elle ne savait même pas ce que c'était, les cuticules. C'était tellement bête de faire comme si ces inepties faisaient partie de la vie réelle, alors que la vie réelle était horrible, comme Rhodes, comme cette maison, comme comme tout.
Elle regarda son poème. Mon happy end. Elle arracha la page du carnet et la déchira en mille morceaux. Elle sentit les coins de ses lèvres se mettre à trembler et les larmes qu'elle avait retenues débordèrent. Eleanor Bee se laissa tomber par terre et serra les genoux dans ses bras en se disant que, un jour, tout s'arrangerait. Elle serait grande et elle aurait son happy end. Un beau happy end. Elle serait heureuse, dans une belle maison pleine de livres, avec un magnétoscope pour enregistrer Neighbours et tous les vêtements qu'elle voudrait de chez Dash et Next.
Pourtant, même maintenant, alors qu'elle était assise par terre à se bercer, que les larmes coulaient sur la peau sèche de ses genoux, que sa frange brune lui tombait dans les yeux, elle se rendait compte que ça avait l'air idiot.

© Harriet Evans, 2012
© Presses de la Cité, un département Place des Éditeurs, 2013, pour la traduction française

dimanche 28 septembre 2014

Belgicismes

Belgicismes

Atomium - Bruxelles
En Belgique, la langue française est utilisée dans le Sud du pays alors que le Nord utilise le flamand et une petite partie de l'Est : l'allemand. La Communauté française comprend la plus grande partie du territoire de la région wallonne et le territoire de Bruxelles-capitale.
Si dans certains pays, la cohabitation de plusieurs langues officielles ne pose pas de problème, il n'en est rien en Belgique. Les relations entre les différentes communautés deviennent chaque jour un peu plus difficiles en empoisonnent la vie politique.

Si vous parlez avec un Belge francophone, son discours ne différera pas sensiblement du vôtre. Vous constaterez cependant certains particularismes de langage (les belgicismes) dont vous trouverez un aperçu succinct ci-après...



Il fait lourd. On pourrait bien avoir de la drache. C'est vrai qu'il pleut assez bien mais ça varie quand même. On passe du malade au caillant le temps de dire ouf. Heureusement qu'on a les aubettes le long des drèves pour s'abriter en attendant le tram. Moi, je ne conduis plus mon auto, elle ne sait plus avancer depuis que j'ai donné une baise à la berme centrale. Il y avait des grenailles errantes et j'ai eu un sinistre total. 

Là tantôt, j'ai cru avaler par le trou contraire, le trou du dimanche si tu préfères, quand mon fils m'a dit qu'il fréquentait. Il déloge depuis quelques jours et à son âge, ce ne doit pas être grand chose de rare. Encore une avec des crolles qui écoute de la musique de djoumdjoum. On ne voit plus que ça dans les gazettes, des gens qui se font queuter. Mais tu me connais, j'ai pris mes renseignements et la froebelienne qui a une longue langue m'a dit que c'était une qui avait le cul dans le beurre et qui allait mettre de la misbrouille dans mes bidons. Ce sera autre chose de la voir une belle-mère à la main ! Ils auront dur, c'est sûr. Il va y avoir des minous partout sur le tapis plain et le feu ouvert va donner des crasses. Je pourrai toujours leur offrir une ramassette, un cache-poussière et une chamoisette. Comme ça, ils ne pourront pas dire que je suis contraire.

Pour me remettre après, j'ai pris une bonne pils, un américain-frites et des croustillons avec du sucre impalpable parce qu'il n'y avait plus de merveilleux. Faut se caler dans ces cas-là ! Les émotions, ça creuse.

Dans le fond, je serai quitte de mon fils et je ne vais sûrement pas en faire tout un plat. S'il veut vivre dans une cave-cuisine et choser comme un loqueteux, c'est pour lui. Il ne sera jamais universitaire. Il n'a même pas fini ses humanités. Il brossait et me disait qu'il avait des heures de fourche...
Quand même, c'est un drôle d'apothicaire.

Distillerie de Biercée

samedi 27 septembre 2014

Discordance orthographique entre le participe présent et l'adjectif verbal


Un certain nombre d'adjectifs verbaux et de participes présents ont la même prononciation mais une orthographe différente. Ils sont homophones mais hétérographes.

Participe présent

Adjectif verbal

abstergeant
adhérant
affluant
claudiquant
coïncidant
communiquant
convainquant
convergeant
détergeant
différant
divergeant
émergeant
équivalant
excellant
expédiant
extravaguant
fatiguant
influant
intoxiquant
intriguant
naviguant
négligeant
précédant
provoquant
somnolant
suffoquant
vaquant
abstergent (ente)
adhérent (ente)
affluent (ente)
claudicant (ante)
coïncident (ente)
communicant (ante)
convaincant (ante)
convergent (ente)
détergent (ente)
différent (ente)
divergent (ente)
émergent (ente)
équivalent (ente)
excellent (ente)
expédient (ente)
extravagant (ante)
fatigant (ante)
influent (ente)
intoxicant(ante)
intrigant (ante)
navigant (ante)
négligent (ente)
précédent (ente)
provocant (ante)
somnolent (ente)
suffocant (ante)
vacant (ante)

Certains adjectifs verbaux nominalisés deviennent des noms qui varient en genre et en nombre.

Participe

Nom

adhérant
affluant
confluant
détergeant
équivalant
expédiant
fabriquant
intriguant
naviguant
précédant
présidant
résidant
révérant
violant
un (une) adhérent (ente)
un affluent
un confluent
un détergent
un équivalent
un expédient
un (une) fabricant (ante)
un (une) intrigant (ante)
un navigant
un précédent
un (une) président (ente)
un (une) résident (ente)
un révérend
un (une) violent (ente)

vendredi 26 septembre 2014

J'ai regardé Rising Star


Hier soir, j'ai regardé Rising Star, la nouvelle émission musicale de M6 présentée par Faustine Bollaert et Guillaume Pley, une nouvelle forme de télé-crochet musical diffusée en direct depuis la Cité du Cinéma à Saint-Denis sur le concept israélien de Rising Star de Keshet Broadcasting.


Je ne suis pas très "télévision" et pour cause, je n'en ai pas mais lorsque j'ai entendu la présentation à la radio, le matin même de l'émission, j'ai pensé qu'il fallait que je regarde pour savoir de quoi on parle. Donc, j'ai trouvé une alternative et je me suis assise devant l'écran pendant toute la soirée.


Le concept de l'émission est différent de celui d'autres émissions du même genre dans la mesure où les jurés sont les téléspectateurs qui votent en temps réel pour accorder ou pas au candidat de poursuivre l'aventure. A l'aide de l'application 6play pour tablette ou smartphone, les téléspectateurs  donnent un visage à leur vote après inscription sur Facebook. A noter que le vote est gratuit !


Cali, Cathy Guetta, David Hallyday et Morgan Serrano, les célébrités de cette émission ne sont que des "experts" dans le jeu même si c'est eux qui opèrent la première sélection et que leur vote a une valeur ; le « oui » de l'un des juges ajoute 7 % au total de l'artiste. Ensuite, leur vote « oui » n'ajoute plus que 5 %. En quart de finale le vote « oui » de l'expert baisse à 3 %. En demi-finale, le vote « oui » de l'expert baisse encore pour atteindre 1 %.


Chaque artiste est auditionné "en privé" par les quatre experts. Cela donne parfois des moments savoureux de discorde entre eux et permet de se faire une idée du talent du candidat. On découvre donc une Cathy Guetta pratiquement à chaque fois au bord des larmes, un Cali souvent agressif, un Morgan Serrano - qui pour moi est un illustre inconnu - très carré et un david Halliday qui doit encore trouver sa place et s'affirmer.


La première soirée nous a permis de découvrir 11 candidats de niveaux fort différents.

1) Barbara Lune, 24 ans qui a proposé "It's Oh So Quiet" de Björk en pré-sélection, interprétation qui ne m'a pas convaincue. Derrière le mur, elle interprète Chandelier de Sia et est éliminée avec 43%. Un score juste.

2) Séverine Romanet, 39 ans, une mère de famille rondelette obtient 89% avec un "Wrecking Ball" de Miley Cyrus loin d'être "bluffant".

3) Jackie Deschamps, 60 ans, ex-meneuse de revue du Moulin Rouge au sympathique accent anglais ne parvient pas à séduire les experts sur un titre de Mika.

4) Le jeune Léo Rispal (14 ans) se pré-qualifie avec "Hurt" de Christina Aguilera et affronte le public avec Comme toi de Jean-Jacques Goldman. Il se qualifie avec 90% des votes. En donnant tout, il aussi donné trop mais qu'à cela ne tienne. Le public semble conquis.

5) La mère de Tarik arrive avec une tablette pour présenter son fils indisponible au moment de la sélection. Le timbre particulier du chanteur lui permet de présenter "Hometown Glory" d'Adèle derrière le mur qui se lève. Le jeune homme obtient 73%. Sa mère est tellement collante qu'on pourrait les retrouver tous les deux dans "Qui veut épouser mon fils" dans une prochaine saison !

6) Émanuelle Robitaille, 28 ans vient du Québec avec son bel accent et ce n'est pas son handicap qui va la freiner. Elle chante un "Beautiful" de Christina Aguilera qui provoque les larmes de Cathy Guetta. Sur scène, la jeune femme s'attaque à "I put a Spell On You" de Screamin Jay Hawkins version Nina Simone. Le public aime à 89%

7) Louis Deslys, 25 ans, chante pas mal mais c'est du déjà vu. Il va quand même derrière le mur avec
Si seulement je pouvais lui manquer de Calogero qui ne séduit qu' 54%. Il m'énerve un peu à trop parler. Quand c'est fini, c'est fini.

8) Maëva Bellocq, 18 ans s'attaque à Bad et c'est plutôt bad... Elle n'est pas qualifiée.

9) La belle surprise de la soirée : Larry Lynch, 25 ans loin de ses codes de droit  s'attaque à Asaf Avidan "Reckoning Song" en guitare-voix. On en veut plus... et on a "Let Her Go" de Passenger
Pour  94% des spectateurs, c'est oui.

10) The Rainbows, un groupe québécois qui chante a cappella. Dès la pré-sélection ce n'est pas bon mais 3 experts donnent sa chance au groupe qui s'attaque à Get Lucky de Daft Punk. Le public ne s'est pas trompé avec 22%. Ca n'en valait pas plus. Prenez des cours avec The Witloof Bay... Ca c'est de la bonne musique !!!

11) Solène Le Vezo, 19 ans qui chante "Le plus fort c'est mon père" de Lynda Lemay pour son père décédé. Cathy est en larmes pour ne pas changer. Sur scène, elle se la joue Patricia Kaas avec "Il me dit que je suis belle". Sa voix cassée séduit à 79 %


Six candidats ont conquis le mur mais un seul a conquis mes oreilles. Je ne suis pas du tout certaine de regarder la prochaine émission. Je me suis parfois ennuyée et j'ai détesté la troisième mi-temps. Beaucoup de blabla juste destinés à meubler la soirée sur M6.

Et vous ? vous en avez pensé quoi ? J'attends de vous lire avec intérêt.

jeudi 25 septembre 2014

Chips légumes & fruits


Chips légumes & fruits - Solveig Darrigo-Dartinet
Août 2012 - Editions Solar

Craquez pour des chips légères, délicieuses et faites " maison " ! Fruits et légumes divers, couleurs et saveurs s'invitent sans complexe aux apéros, aux petits en-cas et pour rehausser la présentation de vos plats.

La tendance est aux chips " maison " pour grignoter sans culpabiliser : chips de betterave, de céleri, de vitelotte, de carotte, de panais, de pommes, de melon... plus fines, moins grasses et surtout plus naturelles que dans le commerce, ces chips faciles à préparer (une mandoline et un four suffisent !) prennent, grâce à ces recettes, une toute autre dimension : celle de la légèreté et de l'inventivité. Épicées, parfumées, relevées de divers assaisonnements, ces chips surprendront sans nul doute votre famille et vos invités.
De bonnes tranches de légèreté !


Recette de saison :

Chips de pommes

Pour 20 chips environ
Préparation : 10 min
Cuisson : 1 h 30

2 belles pommes Granny-Smith
Le jus d'un citron
Sucre glace

1 - Préchauffez le four à 80°C (th. 2-3)
2 - Brossez les pommes sous un filet d'eau fraîche puis essuyez-les. Coupez l'entame de chaque pomme, puis découpez-les en tranches de 2 à 3 mm d'épaisseur (avec la peau).
3 - Versez le jus de citron dans un petit récipient et trempez-y les tranches de pommes pour éviter qu'elles ne noircissent à la cuisson. Disposez-les sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé, en les espaçant légèrement.
4 - Saupoudrez régulièrement les tranches de sucre glace. Laissez fondre le sucre quelques instants, puis enfournez pour 1 h 30.
5 - Laissez refroidir avant de servir : les chips deviennent cassantes. Vous pouvez les conserver dans une boîte hermétique.

Petit + : Vous pouvez aussi servir ces chips sucrées à l'apéritif !

mercredi 24 septembre 2014

Ce que j'ai appris cet été


L'été est une merveilleuse saison pour l'apprentissage. De nombreuses formations ont lieu ainsi que des stages et des rencontres. Les gens sont plus ouverts, plus disponibles. Ce que j'ai appris cet été n'est pas du même registre et certaines choses auraient même mieux fait de rester dans les limbes de l'ignorance. Cet été m'a ouvert les yeux sur la connaissance de la nature humaine, la vraie, pas celle que j'ai voulu voir jusqu'à présent à travers le prisme de ma nature optimiste. Les anicroches de la vie n'étaient pour moi que des accidents, des choses imprévisibles. La personne n'était en rien responsable. J'ai cru jusqu'à cet été que certaines personnes qui m'entouraient me ressemblaient...


Etrange sentiment de bonheur et de plénitude que de croire à des frères ou des soeurs de coeur ou d'âme. Je m'entends encore dire lors d'une communication téléphonique "Toi et moi on est semblables" sans savoir que c'était la dernière fois que je t'entendais le son d'une sa voix. Comment faire lorsque quelqu'un demande de ne pas appeler pour ne pas déranger le cours d'une vie ? Que faire lorsqu'apparaissent des portraits loufoques des malotrus qui osent perturber des activités ménagères. J'ai ri de la description d'une "malapprise" qui entrait dans la maison avec son chien, lequel cabot se précipitait sur le lit quel que soit le temps à l'extérieur... J'ai moins ri lorsque j'ai entendu que tu n'avais pas de temps pour moi, que tu avais tes chiens à promener. Maintenant je connais ma valeur pour toi. Moins que celle d'un chien.


Une autre chose que j'ai apprise cet été est qu'il ne faut faire confiance à personne même à celle qui semblait tellement correcte, tellement honnête. Qui n'hésitait jamais à appeler à la moindre virgule dans sa vie. De toute façon, on était là pour ça, non ? Alors quand il s'agit de passer à la caisse pour de vraies prestations, on se débine. L'être humain a la faculté d'inventer des histoires à dormir debout pour se soustraire à ses obligations. Tant que c'est gratuit, c'est bien alors, la prochaine fois que tu as un service à me demander ; oublie-moi ! Avec toi, ce seront tous les autres qui pourront m'oublier. Même celui ou celle qui pourrait être différent. Tiens revoilà mon optimisme qui revient au galop.


Oh oui, la vie n’est faite que de rencontres et de séparations. Vivre à quelque chose pour mourir à une autre. Il est à présent temps d'accepter de perdre ceux et celles qui ont pris d'autres chemins, pour qui mon existence n'a peu ou jamais compté. On ne se baigne jamais dans le même fleuve. Tout est en perpétuel changement. Je change. Tu changes. Tes amis ne sont pas forcément mes amis. Je n'ai pas ou plus de place dans tes projets. J'aurai été heureuse de te retrouver lors d'une première neige. Je te quitte sous une dernier rayon de soleil. A moi de tirer la leçon positive de nos retrouvailles.

mardi 23 septembre 2014

Et l'automne est arrivé.

02:29:05 ce matin. L'automne boréal a officiellement remplacé l'été boréal.


Et s'il nous faudra encore quelque semaines avant de découvrir toute la palette des jaunes, des ocres, des oranges, des rouges et des bruns, nous savons déjà que l'année s'en va en déclinant. Le soleil se lève de plus en plus tard alors qu'il se couche de plus en plus tôt fatigué d'avoir tant travaillé (Bof ! On n'a pas eu un été fantastique même s'il a tenté de se rattraper en arrière saison). Les fleurs des jardins sèchent sur pieds et il est grand temps de faire place nette pour un prochain printemps. Les araignées font le concours de la plus grande toile mais aussi des plus grandes pattes - la faute au beau temps de ces dernières semaines.


Dans les magasins, on installe tout à la fois les décorations de Noël et celles de l'Halloween. Ce va être la fête à la citrouille : cuisinée, décorée, allumée. Et si mon pote y va, tous mes potes iront...


Hélas pour moi, ce ne sera pas encore pour cette année que j'irai revoir la féerie des couleurs au Québec, admirer les paysages flamboyants, écouter le chant des oies sauvages en route vers le Sud. Cela reste un magnifique souvenir qu'il me tarde de rendre à nouveau vivant. L'an prochain peut-être...


Quelques traits d'humour de l'automne :



BEL AUTOMNE !!!

lundi 22 septembre 2014

Easy cook



Easy cook - Collectif - Hachette Pratique - Collection bon app' - 192 pages

Envie de simplicité ? Entrées, légumes, viandes, poissons et desserts... Des recettes à la portée de tous pour tous les goûts et pour toutes les occasions !

Plus de 100 recettes et variantes simples et rapides : Soupe de tomate, Poulet à l'italienne, Saumon au beurre de fines herbes, Riz cantonais, Salade de fruits rouges...

La réussite à tous les coups grâce à des conseils, des astuces et des idées d'accompagnement.

Sommaire :

Entrées et salades
Légumes et féculents
Viandes
Poissons
Desserts



Pour 4 personnes
Préparation 10 min
Difficulté : très facile
Coût : bon marché

400g de fromage blanc lisse à 40% de MG
3 à 4 oignons nouveaux selon la taille
40g de cerneaux de noix
2 cuil. à soupe de ciboulette coupée surgelée
1 cuil. à soupe d’huile d’olive
Sel, poivre

Epluchez les oignons en gardant un peu de vert, hachez-les avec un hachoir à herbe. Mixez grossièrement les cerneaux de noix

Dans une jatte, fouettez le fromage blanc en y incorporant les oignons, les cerneaux de noix hachés, la ciboulette et l’huile d’olive. Salez et poivrez.

Recouvrez la jatte d’un film étirable et tenez au frais jusqu’au moment de servir.

Variante : Vous pouvez utiliser 1 cuil. à café d'huile de noix mélangée à 1 cuil. à café d'huile de tournesol à la place de l'huile d'olive et des noix.