samedi 31 octobre 2015

Voyage au pays des disparus


Demain, c'est la fête catholique de la Toussaint au cours de laquelle l'Eglise honorera tous ses Saints alors que la Commémoration des fidèles défunts a été officiellement fixée au 2 novembre, deux siècles après la création de la dite fête.


De passage dans un cimetière il y a quelques jours, j'ai pu constater l'effervescence des vivants à remettre en état les tombes de leurs chers disparus. Brosse de fer, jet de Karcher, peinture et grandes eaux donnent vie le temps d'un nettoyage à cet espace de silence et de recueillement. Et frotte, et ponce et ratisse, il faut que la parcelle soit impeccable au jour de la grande visite, généralement le 1er novembre pour cause de journée fériée. Et, tradition oblige, c'est en famille que les individus rendent hommage aux absents et déposent des gerbes et des potées.


En parcourant les allées à le recherche du caveau de ma belle grand-mère - la seconde épouse de mon grand-père, j'ai vu des tas de sépultures abandonnées. Le cimetière m'a semblé plus triste, plus gris, plus en désordre que dans mes souvenirs d'enfant. Chemin faisant mon cœur me disait qu'il ne voulait pas être dans la terre, que tout était si froid, si terne, si mort.


Il ne voulait pas non plus du columbarium. Il avait d'autres idées... d'autres espaces à engraisser... mais qu'il n'était pas pressé. La mort, cette visiteuse funeste pouvait prendre son temps. Elle, que le hasard avait pu repousser un peu - beaucoup - mais certainement pas éternellement.


Tout au bout, contre un mur, c'était le quartier des enfants. Qu'y a-t-il de plus triste d'un enfant mort ?


Un enfant mort sans nom


Petit ange qui nous rappelle que rien ici bas n'est juste. Ni la vie, ni la mort.


Alors que certains viennent à peine d'arriver et croulent encore sous les fleurs de ceux qui sont restés


d'autres lieux sont désertés, à tout jamais. Pauvre siège délaissé où plus personne ne s'agenouillera pour prier.


Vitrail brisé.


Tombe esseulée


Et pour terminer mon voyage au pays des disparus, une surprise olfactive - une énorme plante de lavande qui parfume tout autour d'elle. La vie est plus forte que la mort...

vendredi 30 octobre 2015

Attention aux pickpockets - Vocabulaire du vol et des voleurs



Alors que je lisais qu'un nouveau type de vol se multiplie à Charleroi : l’arrachage de chaînes en or, je me suis demandée quel vocabulaire je connaissais sur le vol et les voleurs...

Les types de vols :

Le vol consiste à s'approprier frauduleusement un bien mobilier appartenant à autrui.

Le vol domestique : vol perpétré par un domestique

Le vol à l'étalage : dérober un produit dans les rayons ou sur les étalages d'un magasin.

Le vol à la tire : dérober un objet sur une personne dans un lieu public (portefeuille, sac à main...)

Le vol à l'arraché : vol avec violence commis en arrachant de force à la victime un objet convoité (sac à main, bijoux, téléphone portable...

Le vol à l'esbroufe : le vol à la tire accompagné de violences

Le vol à la roulotte: vol commis à l'intérieur d'un véhicule en stationnement

Le vol au radin: vol d'argent dans un tiroir-caisse.

Le vol au rendez-moi : vol commis dans un magasin qui consiste à payer avec une grosse coupure et à ramasser la monnaie d'un plus gros billet que celui que l'on vient de donner.

Le vol à l'entôlage : vol commis par une prostituée sur un client.

Le vol au poivrier : vol commis sur un ivrogne.

Le vol du rat d'hôtel : vol commis dans une chambre d'hôtel

Le vol par effraction : entrer dans le domicile d'une personne en ayant cassé un des moyens d'accès (porte, fenêtre...)

Le vol par ruse : un ou plusieurs auteurs prévaut d'une fausse qualité pour tromper la confiance de la victime.

Le vol à la petite semaine : menu larcin - une personne abuse du système de transport en commun en utilisant une carte trafiquée

Le vol à la fausse qualité : le ou les individus se présentent au domicile de leur victime sous diverses qualités (facteur, policier, agents des services... en exhibant une fausse carte professionnelle ou portent une tenue vestimentaire adaptée. Un des auteurs occupe la victime pendant que le ou les complices visitent l'habitation et procèdent au vol.

Le coupeur de route : arrête des véhicules, braque les occupants du véhicule.

La spoliation : vol commis en usant de violence ou de moyens frauduleux

Le pillage : vol à grande échelle commis à l'occasion de la conquête d'une région

L'escroquerie : vol effectué dans une affaire concernant un maniement d'argent

Le détournement : vol discret, en petite quantité à chaque fois mais souvent sur une longue période, de fonds ou de marchandises.

Le larcin, la rapine ou le chapardage : vol d'un objet de peu de valeur

Le hold-up : vol à main armée

Le braquage (banque ou magasin) : vol avec une arme réelle ou qui semble réelle

Le cambriolage : vol effectué à l'intérieur d'un bâtiment

La grivèlerie ou resquille : partir sans payer après avoir reçu un service (taxi, restaurant)

L'usurpation d'identité : se faire passer pour quelqu'un d'autre en vue d'en tirer des bénéfices

Le détournement de fonds : appropriation frauduleuse de biens par quelqu'un à qui l'on avait fait confiance pour gérer l'argent et les fonds détenus par un autre individu ou par une organisation tiers. Les fonds peuvent être des fonds sociaux ou des fonds public.

L' espionnage : appropriation non autorisée d'informations confidentielles

L'espionnage industriel : appropriation non autorisée d'information confidentielles au niveau des entreprises.

La fausse facture : facture établie sans contre-partie ou mentionnant de fausses informations

Le faux-monnayage : fabrication de monnaie et mise sur le marché

L' hameçonnage, phishing ou filoutage : technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une infraction

La piraterie maritime : les pirates s'en prennent indifféremment aux navires de commerce, bateaux de pêche ou de plaisance afin de prendre le contrôle du navire attaqué, pour ensuite s’approprier tout ou partie des cargaisons, et/ou négocier une rançon contre la libération du navire et de son équipage.

L'extorsion : action d'obtenir de force de quelqu'un quelque chose.

Le racket : menace pour obtenir de la victime de l’argent, des objets ou des vêtements...

Le racket de protection : extorsion de fonds par des individus afin de protéger une entreprise ou des particuliers.

Le chantage : action d’extorquer de l’argent ou tout autre avantage par la menace, notamment de révélations compromettantes ou diffamatoires.

Le nom des voleurs

L'aigrefin ou le chevalier d'industrie est un voleur professionnel qui abuse de la crédulité de ses victimes

Le cleptomane, est une personne qui vole par obsession

Le maraudeur vole des fruits ou des légumes dans les vergers et les potagers

Le picpocket ou l' escamoteur pratiquent le vol à la tire

Le plagiaire : voleur qui copie sans autorisation l'œuvre d'un autre (artiste, écrivain, musicien...)

Le rat d'hôtel : voleur dans les chambres d'hôtel lorsque les voyageurs sont absents

Le tire-laine et le vide-gousset : nom donné autrefois au voleur sévissant dans les attroupements de la rue dans les villes

Le maître chanteur : celui ou celle qui fait chanter ses victimes.

jeudi 29 octobre 2015

Edmond le cochon philosophe aura son album pour Noël... avec votre aide


Edmond le cochon philosophe aura son album pour Noël - enfin c'est ce que je souhaite, ce que souhaite Jean Benoit son papa et tous ses fans... Il lui manque juste un peu de sous... donc soutenez Edmond, un peu, beaucoup, passionnément et recevez en contre-partie de chouettes cadeaux. Il reste une dizaine de jours pour boucler le budget. Un petit coup de pouce serait le bienvenu et hautement apprécié.


Foncez sur Kisskissbankbank - on peut déjà aider à partir de 5 euros
http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/le-premier-album-d-edmond-grouiiik


Si vous ne connaissez pas encore Edmond, je vous invite à
- visiter sa page Facebook - https://www.facebook.com/lapagededmond
- visiter sa page sur Délit d"im@ges - http://www.delitdimages.org/decouvrez-edmond-cochon-philosophe/


Je remercie ma copine Sensibline de m'avoir fait découvrir le monde d'Edmond. Je suis fan fan, fan et j'espère que vous le deviendrez vous aussi.

mercredi 28 octobre 2015

L'alphabet morse


L'alphabet morse ou code morse est un code de transmission d'information pour la télégraphie qui utilise seulement deux caractères appelés "brève" et "longue" ou "point" et "trait" lorsqu'on le
transcrit sur papier. La différence entre les caractères ne repose que sur la durée d'émission,
c'est pourquoi ce code est assez universel et peut être utilisé avec différents supports tels que
courant électrique, onde radio ou lumière.


Le code a été inventé par Samuel Morse (1791-1872) aux États-Unis (même si certains attribuent la paternité de l'invention à Alfred Vail, l'assistant de Morse)  pour transmettre des informations sur les fils électriques. Aujourd'hui il est encore utilisé par les radioamateurs car il ne nécessite qu'un manipulateur pour l'émission, et un écouteur pour la réception, les signaux électriques étant converti en sons ; le décodage se fait donc à l'oreille.

Chaque lettre de l'alphabet ainsi que les chiffres et des caractères de contrôle sont formés d'un
ensemble de point et de trait (1 à 6) .
Tous les caractères sont régis par l'UIT (Union International des Télécommunications) et constitue le code international même si les Américains ont leur propre code...
En 1999, l'Organisation Maritime Internationale a décidé l'abandon officiel du morse comme code de transmission. À dire vrai, il n'est plus employé depuis quelques dizaines d'années en dehors des radioamateurs.
Alors que le code morse était figé depuis plus de 60 ans, un nouveau caractère est apparu qu début du XXIe siècle. L'UIT a introduit l'arobase @ (. _ _ . _ .) en février 2004, montrant que morse et mail peuvent cohabiter. C'est en fait un A et un C collé sans espace.




mardi 27 octobre 2015

Dormir



Pour atteindre la positon OFF, attendre généralement que la nuit tombe même si ce n’est pas obligatoire.
Dès que les premiers signes de fatigue apparaissent penser à se mettre, sans tergiverser, en position horizontale. Les signes de fatigue sont des bâillements, des paupières qui tombent, de légères nausées, des douleurs dans les jambes ou des courbatures.
Se diriger calmement dans une pièce souvent non chauffée et régulièrement aérée.
Ôter ses vêtements et prendre place sur un meuble de forme rectangulaire muni de quatre pieds dans lequel est inséré un bloc de mousse sur lequel sont posées deux formes plus petites emplies de parure de volatiles.
Allonger son corps et le recouvrir d’un tissu d’épaisseur variable selon la température extérieure.
Fermer les yeux.
Attendre le passage du marchand de sable.
Respirer régulièrement. Faire du bruit à cause des vibrations des tissus de la gorge. Se retourner. Attendre que le jour se lève ou que la machine à temps se mette en marche.


lundi 26 octobre 2015

Découverte de L'Alexandrin à Charleroi


Ce samedi, nous étions invités par des amis au restaurant L'Alexandrin, rue du Roton, 36 à Charleroi. C'est un peu leur seconde résidence gustative et ils tenaient à nous la faire découvrir puisque nous n'en avions jamais entendu parler alors que la maison existe depuis plus de douze ans. On y mange de la  cuisine grecque, française et italienne. A notre décharge, ce ne sont pas les restaurants qui manquent dans la région et on ne peut pas tout connaître !


Nous voilà donc installés dans une belle maison de maître qui était la résidence du patron du charbonnage du Roton, une belle et grande demeure, superbement restaurée, intelligemment aménagée et d'une propreté à toute épreuve. Hélas ! Pas de vestiaire et personne ne se soucie de prendre nos manteaux à l'arrivée. Le mien restera sur le dossier de ma chaise et celui de Dan coincé entre une colonne et le mur. Pas top ! Nous avons pris place à une table ronde - trop grande à mon goût et qui ne m'a pas permis d'entendre tout ce qui a été dit. Un peu dérangeant. Il y avait pas mal de monde en ce samedi et les discussions allaient bon train. Exit la musique de fond - y en avait-il encore d'ailleurs ? Et vive le brouhaha !  C'était désagréable et Madame Migraine n'a pas tardé à se manifester.


Notre choix s'est porté sur un menu tout à la truffe. Un voyage au pays des saveurs subtiles, intelligemment agencées dans des plats goûtus. Petit tour en photos et en commentaires.


Mise en bouche :
Potage de légumes bien assaisonné et club sandwich sans goût et qui collait à la serviette en papier posée dans l'assiette... Une dentelle à la limite mais une serviette...


Première entrée :
Foie gras et confiture d'oignons accompagné de pain toasté. Belle qualité du foie gras. Mariage original avec la truffe.



Deuxième entrée :
Oeufs brouillés à la truffe et pour la difficile que je suis, pâtes à la truffe. Ce changement s'est opéré sans que je demande la modification. J'étais prête à faire l'impasse sur le plat puisque j'étais la fautive. Merci au chef ! Une fois encore, dans ces plats, la truffe a été mise en évidence dans des beaux produits frais.


Troisième entrée :
Risotto à la truffe. Une cuisson parfaite et toujours la truffe en fil rouge.


Entremet :
Sorbet citron miel et truffe

Plat :
Émincé d'entrecôte, roquette et purée à la truffe. Viande excellente, tendre et savoureuse.


Dessert :
Moelleux à la truffe, banane caramélisée et glace vanille. Mention 5 étoiles pour le moelleux. Un délice !


Conclusions d'une belle soirée amicale :
Dans un très beau cadre qui offre l'été une belle terrasse, (à tester donc aux beaux jours) nous avons bien mangé. Les portions étaient petites et nous ont permis de faire honneur à tous les plats. Les seules remarques concernent d'autres choses que la cuisine. Le service des boissons est à revoir. Il n'est pas normal que l'on dépose une bouteille d'eau sans servir les convives. De même pour le vin, il faut être attentif à ne pas laisser les verres vides. Cela ne sert à rien de se tenir derrière le bar alors qu'il y a du travail en salle. Par contre, le service des mets est rapide et efficace.
A recommander sauf si on est allergique au bruit !

L'Alexandrin
Rue du Roton 36,
6000 Charleroi
071 31 76 43
Du mardi au samedi: 12h00-14h30 18H00-22H00
Dimanche: 12H00 - 14H30
Fermé le lundi (sauf jours fériés et exceptions)

dimanche 25 octobre 2015

Voyage au Patateland


Texte écrit sur base d’une photographie  une pomme de terre, un bouchon de liège et une fourchette.
La Hestre - Octobre 2015





Arrivée à Parmentier, la capitale du Patateland en fin de soirée, je n’avais pas eu le temps de faire un tour de la ville et j’étais montée directement dans ma chambre. Je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire dans cet endroit perdu pendant tout un week-end.

Sur la table de nuit, l’hôtelier avait déposé des brochures touristiques et le programme des activités pour la semaine. Su la première page, en grosses lettres jaune pâle se détachait un titre : « Grand concours national du lancer de patate » Participation gratuite. Ouvert à tous. Nombreux prix.

Je lus avec intérêt le règlement. J’ai toujours adoré les compétitions.
1.       Le concours de lancer de patate est ouvert à tous sans limitation d’âge.
2.       La patate, la fourchette et le bouchon de liège sont distribués au moment de l’entrée dans le stade.
3.       Chaque participant n’a droit qu’à un seul essai
4.       Le but du concours est d’envoyer la patate le plus loin possible sur la piste du Patadium.
5.       Dans une démarche écologique, toutes les patates utilisées pour le présent concours seront récupérées pour la grosse purée populaire qui aura lieu lors de la remise des prix, le jour même, à 14 heures.

J’avais eu raison d’écouter les conseils de Charlotte Bintje. Demain je risquais d’être championne du Patateland. C’était quand même plus drôle que de lancer des petits pois chez soi !

samedi 24 octobre 2015

Repartir à zéro


Repartir à zéro.

Tout recommencer.

Tout commencer.

Quitter sa zone de confort ou d'inconfort.

Ouvrir un nouveau cahier et s'appliquer à l'écriture sans pâté, sans rature.

Prendre des risques pour enfin débuter sa vie.

Chez certains individus, la venue au monde prend un nombre d'années indéfini. Une gestation de neuf mois est loin d'être suffisante. Un jour pourtant, ils doivent avoir le courage de s'éveiller au cœur de la nuit et de s'interroger "Qui suis-je?"; "Que suis-je?". Faire le tour de la question et n'avoir aucune réponse acceptable. Devant ce triste constat, ils ont devant eu un infini de possibilités, toute une vie à créer.



Tu pleures. Tu te lamentes sur ce que tu as perdu. Tu te vautres dans l'imaginaire d'une relation que tu pensais parfaite. Tu tournes en rond. Tu casses tout ce que tu as construit, tout ce qui t'approche. Tu t'envoûtes et tu es proche de perdre le Nord. Tes échecs récurrents ne sont que les gardiens de tes mauvais choix. Au rythme où tu te détruis, il ne te restera bientôt que des cendres et des larmes pour pleurer.

Petit tu t'es cru grand. Tu as joué au grand jusqu'à devenir petit. Si petit.

Lorsque tu te regardes dans un miroir, aimes-tu ce qui est en face ? Certainement ; tu as tant de considération pour toi-même. Tu te trouves si beau, si désirable... Et pourtant ! Rien ne convient ni le physique, ni le mental ! Ça te fait un choc que je ne me "carpettise" pas devant toi. Je ne suis pas de la race des flatteurs.

Plutôt que de te croire King, tu devrais envisager de n'être que Kong et te retrousser les manches pour travailler, pas faire semblant.

Je n'avais pas prévu d'en arriver là mais il faut croire que ton cas est désespéré et que nul médecin ne parviendra à te guérir...


Toute ressemblance avec une personne existant n'est pas fortuite... Hélas !

vendredi 23 octobre 2015

La queue de la cerise - défi écriture


Parce que j'ai eu le malheur de dire qu'il était possible d'écrire sur tout, même sur des queues de cerises, me voilà assignée à la table en train de me torturer les méninges sur la queue d'une cerise. Je dois présenter un texte de deux mille cinq cents caractères minimum sur le pédoncule de ce drupe de la famille des rosacées de toutes les teintes de rouge et même parfois jaune. Le tout en trente minutes.

Le singulier « queue de cerise » change tout car s'il s'était agit « des queues de cerises », je me serais vautrée dans le rien, les nèfles, les clopinettes, les clous. J'aurais écrit pour du beurre. J'aurais passé du temps pour les c... du pape.

Ici, je dois me concentrer sur la queue et rien qu'elle, de la cerise.

Mais d'abord peut-on imaginer une cerise sans queue ? Pauvre petite bille flottant avec tristesse dans un pot d'eau de vie, un apéritif ou décorant un dessert sans que l'on puisse la saisir pour la déguster. Sans queue, elle nécessiterait l'emploi d'un cure-dent ou pire, de doigts qu'elle maculerait de jus ou de crème. Sans queue, pas de boucles d'oreilles pendant l'été quand le couple cerise pend devant et derrière l'oreille attendant d'être dévoré par des quenottes gourmandes.

Bien sûr pour la compote ou la confiture, dans les gâteaux, sur les tartes, dans les sauces, elle se défait de son membre et perd même son cœur sous le coup du dénoyauteur. C'est alors que la queue commence une nouvelle vie, une vie de décoction, d'infusion, une vie en poudre ou en préparation magistrale, comprimés ou gélules, pour soulager et aider l'humain adulte grâce à ses propriétés diurétiques et dépuratives, détoxifiantes et drainantes car la queue de cerise est riche en flavonoïde, en sels de potassium en mucilage et en tanins. Elle aide à contrer l'inflammation des voies urinaires et tord le cou à la cystite et la colique néphrétique. Elle allège l'individu qui, s'il ne perd pas de poids, dégonfle. Elle traite les œdèmes et désintoxique le corps en augmentant la diurèse. Les reins sont activés et éliminent plus et plus facilement, notamment les calculs urinaires. Enfin, elle traite l'hypertension modérée, renforce les nerfs grâce à son pouvoir calmant, nettoie le sang et soulage de la douleur.

N'allez pas penser que toutes ses découvertes sont récentes, elles datent du Moyen âge lorsque la queue de la cerise permettait de soigner les problèmes d'arthrite ou aidait à évacuer les urines. Plus avant, les légionnaires romains l'ont utilisée comme fortifiant pendant leurs grandes batailles.

Que voilà bien des vertus pour une si petite queue. Que voilà du temps bien utilisé à apprendre quelque chose de neuf. Jamais plus je ne regarderai une cerise et sa queue avec le même œil.

jeudi 22 octobre 2015

La télécommande de Céline


Exercice de l'atelier d'écriture - Zoom avant sur un objet – Prendre 1 cm² - 10 minutes.
J'ai choisi le bouton on/off de la télécommande de Céline.


Je suis petit et je suis rond mais moins petit et tout aussi rond que mes compagnons, enfin qui le sont. Au fil du temps et des caresses, ma couleur rouge a viré au rose sale. Je suis un bouton bisexuel ; touché par lui, touché par elle. Je donne du plaisir ; beaucoup de plaisir pour une si petite chose. C'est moi qui donne le signal du départ et de l'arrivée. Tout commence par moi et se termine aussi. Je suis la source de toute chose. Sans moi, pas d'émissions, de chansons, d'informations. Je suis la base de la culture ou de l'inculture selon les choix qui seront faits, mais pas par moi.

Ma surface, pourtant pas bien grande, est embossée d'un rond inachevé duquel sort une barre verticale comme la paille dans un verre, l'aiguille de l'horloge à midi, le tournesol dans son champ.

Lorsqu'on me presse, je n'oppose qu'une faible résistance et émet un très léger bruit de succion.

Mon compagnon le plus proche s'appelle Power. Un jour, je l'ai vu à la télévision et j'ai appris que son prénom était Austin. Austin Power. Austin ne bouge pas. Austin ne parle pas. Il est secret et sans doute Britannique à cause de son nom. Somme toute il n'est pas très intéressant. Pas comme moi.

Si je regarde autour de moi, tout est noir sauf là où l'usure a usé et où le gris est arrivé, comme Zorro que je regarde sur le petit écran. Mais pardonnez-moi, je dois vous laisser. Mon feuilleton préféré vient de commencer.

mercredi 21 octobre 2015

Le vocabulaire de l'astronomie


Aberration de la lumière : Déplacement apparent d'un astre dans le ciel dû aux mouvements de la Terre autour du Soleil et à la vitesse de la lumière

Aberration des instruments d'optique : Dans la réalité, tous les instruments transmettent les faisceaux issus des divers points d'un objet avec des déformations diverses appelées aberrations

Albédo : Fraction de la lumière et de l’énergie reçues du Soleil que réfléchit ou diffuse dans l'espace un corps non lumineux.

Angle d'incidence : Angle que fait la trajectoire d'un projectile avec une droite perpendiculaire au sol au point d'impact. Un angle d'incidence de 0° signifie que l'objet tombe perpendiculairement au sol.

Anneau : Région circulaire où une multitude de fragments de roche et de glace de petite dimension tournent autour d’une planète.

Année : Période de révolution de la Terre autour du Soleil. Une année dure 365,26 jours.

Année-lumière (al) :Une  année-lumière est la distance parcourue par la lumière en une année julienne. (365,25 jours de 86 400 secondes !) 1 al = 9,46 × 1015 mètres

Antapex : Point opposé à l'apex

Antipode : Lieu de la Terre diamétralement opposé à un autre lieu, région très lointaine.

Apex : Point de l'espace vers lequel semble se diriger l'ensemble du système solaire. Ce mouvement se fait à une vitesse voisine de 20km/s

Aphélie : Point de l'orbite d'une planète ou d'une comète où celle-ci est le plus éloignée du Soleil.

Apogée : Point de l'orbite d'un corps gravitant autour de la Terre (satellite, Lune) le plus éloigné de celle-ci.

Apollo : Programme spatial américain. Entre 1969 et 1972, 12 astronautes de six missions se sont posés sur la Lune et ont exploré sa surface.

Aristote : Philosophe grec (384-322 av. J.-C.), auteur de nombreux traités de logique, de politique, de biologie et de physique. Son œuvre a joué un rôle décisif dans les débuts de la science.

Armillaire (sphère) : Sorte de globe formé d'anneaux de diamètres voisins, disposés de façon à matérialiser les cercles fondamentaux de la sphère céleste.

Ascension droite (AD) : Découpage de la voûte céleste en 24 segments passant par les pôles. Chaque segment de 1 heure d’AD fait 15 degrés d’arc à l’équateur. La numérotation de l’AD débute au point vernal du printemps. Chaque segment d’une heure d’arc fait 60 minutes d’arc, chaque minute faisant 60 secondes d’arc.

Astéroïde : Objet en orbite autour du Soleil, trop petit pour être considéré comme une planète majeure (Cérès, le plus gros astéroïde, mesure environ 1000 km de diamètre), et ne montrant aucun des signes d'activité généralement reliés aux comètes. Aussi appelé petite planète ou planète mineure.

Astrographe : Instrument destiné à l'observation des astres par la photographie en vue de déterminer leurs coordonnées.

Astronaute : Aux États-Unis et au Canada, pilote ou passager d’un vaisseau spatial. Voir cosmonaute.

Astronautique : Science et technique du lancement des fusées et de la navigation dans l'espace.

Astronomie : Science qui étudie la position, les mouvements, la structure et l’évolution des corps célestes.

Atmosphère : Couche de gaz plus ou moins dense entourant une planète ou un satellite.Axe des pôles (axe polaire)Axe de rotation d'un astre qui passe par son centre et ses pôles Nord et Sud.

Aurore polaire : Phénomène lumineux qui se produit dans les plus hautes couches de l'atmosphère, visible surtout dans les régions polaires.

Azimut : Direction exprimée en degrés et mesurée vers l’Est dans le plan horizontal à partir du Nord géographique. L’horizon est divisé en 360 degrés.

Baily (grains de) : Lors d'une éclipse totale de Soleil, le bord lunaire s'inscrit à l'intérieur du bord solaire. Celui-ci paraît alors découpé en une succession de points distincts, appelés grains de Baily.

Basalte : Roche ignée d'origine volcanique, finement granulée et de couleur sombre, produite par le refroidissement et la solidification de coulées de lave.

Bassin d'impact : Vaste dépression (généralement plus de 200 km de diamètre) entourée de montagnes et creusée dans le sol d'une planète ou d'un satellite suite à une collision explosive avec un astéroïde ou une comète. Cratère de très grande taille.

Binaire : étoile double

Bolide : Étoile filante d’une brillance exceptionnelle, parfois accompagnée d’un « bang » supersonique intense.

Bord, bordure : Partie surélevée qui entoure une dépression creusée par un impact météoritique. Voir cratère.

Cadran solaire : Instrument de mesure du temps dont la surface porte des divisions correspondant aux heures du jour et qui indique l’heure d’après la projection de l’ombre d’un style éclairé par le Soleil.

Calendrier julien : Calendrier instauré par Jules César à titre de réforme du calendrier romain et qui introduit les années bissextiles. Il est à l'origine du calendrier grégorien actuel, issue d'une réforme ordonnée par le Pape Clément XIII

Cartographie : Ensemble des opérations (observations, élaboration, dessins) nécessaires à la production d'une carte géographique.

Ceinture d’astéroïdes : Région du système solaire située entre les orbites de Mars et de Jupiter où se concentrent la majorité des astéroïdes.

Celsius : Échelle de température centésimale basée sur les points de fusion (0 degrés) et d'ébullition (100 degrés) de l'eau.

Centre de masse : Point d'un corps qui agit comme si toute la masse du corps y était concentrée et que toutes les forces extérieures agissaient sur lui.

Centre géométrique : Point situé à égale distance de tous les points d'une sphère parfaite de même rayon moyen qu'un astre.

Cercle méridien : Instrument permettant de déterminer l'heure de passage d'astres au méridien et leur position.

Champ gravitationnel : Espace autour d'un astre où s'exerce son influence gravitationnelle sur d'autres corps matériels.

Chevelure d'une comète : Partie de la tête d'une comète qui entoure le noyau.

Circonférence : Périmètre d'un cercle, longueur de son pourtour. Longueur d'un grand cercle entourant une sphère.

Circulaire : Qui a la forme d'un cercle.

Comète : Petit corps de roche et de glace en orbite autour du Soleil. Lorsqu’une comète s’approche du Soleil, le matériel qui la compose se vaporise et forme une longue queue.

Cône d'ombre : Ombre de forme conique portée par un objet sphérique (Terre, Lune, etc.) éclairé par le Soleil ou toute autre source de lumière étendue.

Conjonction : Alignement de deux astres par rapport à un point donné de la Terre ou du Soleil.

Cosmogonie : Science étudiant l'origine et l'évolution de l'univers.

Cosmonaute : En Russie, pilote ou passager d’un vaisseau spatial.

Couche renversante : Couche extérieure du Soleil composée de vapeurs.

Courant d'étoiles : Groupe d'étoiles sur la sphère céleste dont les mouvements sont à peu près de même grandeur.

Couronne solaire : Couche lumineuse qui entoure le Soleil, très chaude et très peu dense, visible en particulier lors d'une éclipse totale.

Cratère : Dépression circulaire dans le sol d’une planète ou d’un satellite, généralement provoquée par l’écrasement d’une météorite.

Croûte lunaire : Couche extérieure, surface de la Lune, dont l'épaisseur varie de 60 km sur la face visible à plus de 100 km sur la face cachée.

Culminer : En parlant d'un astre, passer par le point de sa trajectoire diurne ou nocturne le plus élevé au-dessus de l'horizon.

Décélération : Réduction de la vitesse d'un corps en mouvement.

Déclinaison (Déc) : Découpage de la voûte céleste selon des lignes parallèles à l’équateur céleste. L’équateur céleste correspond à 0°, le pôle céleste Nord est à +90° et le pôle céleste Sud à -90°.

Densité : Rapport de la masse d'un corps à son volume.

Diamètre : Droite passant par le centre d'un cercle ou d'une sphère et reliant deux points diamétralement opposés de sa circonférence ou de sa surface.

Diffraction : Déviation que subit un rayon de lumière lorsqu'il rencontre un obstacle ou une ouverture de même dimension moyenne que sa longueur d'onde.Diurne (mouvement)Mouvement apparent de rotation du ciel, dû au mouvement réel de rotation de la Terre autour de l’axe des pôles.

Éclipse : Disparition temporaire complète (éclipse totale) ou partielle (éclipse partielle) d’un astre due à son passage dans l’ombre ou la pénombre d’un autre astre.

Éclipse annulaire : Éclipse de Soleil qui se produit au moment où le diamètre apparent de la Lune est sensiblement plus petit que le diamètre apparent du Soleil.

Éclipse de Lune : Passage de la Lune dans l’ombre de la Terre.

Éclipse de Soleil : Passage de la Terre dans l’ombre de la Lune.

Écliptique : Plan de l'orbite de la Terre autour du Soleil.

Éjecta : Matériel éjecté lors de la formation d'un cratère et déposé en surface autour de lui.

Élévation : Expression de la hauteur d’un point exprimée en degrés et mesurée par rapport à l’horizon
local. Horizon = 0° Zénith = 90°

Elliptique : Qui a la forme d'une ellipse, un cercle légèrement aplati.

Émersion : Réapparition d'un astre après une éclipse.

Équateur céleste : Projection du plan de l’équateur Terrestre sur la voûte céleste.

Équinoxe : Date de l'année où le Soleil traverse l'équateur céleste et qui ramène le jour et la nuit à égalité sur toute la Terre en même temps.

Érosion : Dégradation du relief, transport et accumulation de matériaux dus à l'action du vent, de l'eau, des glaces, etc. Sur la Lune, la seule forme d'érosion est due au bombardement de la surface par le vent solaire et les micrométéorites.

Éruption solaire : Phénomène actif qui se produit à partir d'une tache ou d'un groupe de taches solaires. 

Étoile : Sphère de gaz qui brille en produisant sa propre lumière.

Etoile du berger : Planète Vénus

Étoile filante : Phénomène lumineux provoqué par le passage dans l’atmosphère terrestre d’un objet solide venu de l’espace (météoroïde).

Excentricité : Mesure de « l'aplatissement » de l'orbite elliptique qu'un corps décrit autour d'un autre corps.

Facteur d’échelle : Facteur de proportionnalité qui, lorsqu’on le multiplie par les dimensions d’une maquette à l’échelle, donne les dimensions réelles de l’objet.

Fuseau horaire : Chacune des 24 divisions imaginaires de la surface de la Terre à l’intérieur desquelles tous les points ont en principe la même heure légale.

Galaxie : Système stellaire

Galilei (Galileo) : Astronome et physicien italien (1564-1642 ap. J.-C.), rapporta les premières observations astronomiques faites à l'aide d'un télescope de sa fabrication, étudia les lois du mouvement, et fut un fervent défenseur du système héliocentrique de Copernic.

Géoïde : Surface théorique qui correspond au niveau zéro géographique, c'est-à-dire au niveau moyen des mers au repos.

Géologie : Science qui a pour objet la description des matériaux constituant le globe terrestre et l'étude des transformations actuelles et passées subies par la Terre. Voir planétologie.

Gibbeuse : Qui a la forme d'une bosse. Se dit d'un astre dont la surface éclairée visible occupe plus de la moitié du disque.

Gnomon : Cadran solaire

Grande tache rouge : Gigantesque ouragan qui souffle dans l’atmosphère de Jupiter depuis près de 400 ans.

Gravitation : Force d’attraction exercée par un astre sur un autre astre. Phénomène en vertu duquel tous les corps matériels s'attirent réciproquement en raison directe de leur masse, et en raison inverse du carré de la distance qui les sépare.

Gravité de surface : Force gravitationnelle exercée par un astre sur un objet se trouvant à sa surface. Le poids d'une unité de masse mesuré à la surface d'un astre.

Halo : Couronne lumineuse qui apparaît autour d'un astre important (Lune ou Soleil) et qui est due à la présence de glace en suspension dans l'atmosphère (loi de la réfraction)

Hautes terres : Les plus vieilles régions exposées de la surface de la Lune, marquées de nombreux cratères et de composition chimique distincte des mers lunaires.

Hémisphère : Chacune des deux moitiés d'un globe, terrestre, lunaire ou autre.

Heure : Unité de temps valant 3 600 secondes, soit 60 minutes, et contenue 24 fois dans un jour.

Hypothèse : Proposition provisoire cherchant à expliquer une observation, et que l’on soumet ensuite au contrôle de l’expérience ou que l’on vérifie par déduction.

Ignées : Roches formées par le refroidissement et la solidification de magma volcanique.

Impact : Fait pour un corps (comme une météorite) de venir en frapper un autre (la surface de la Lune). Choc.

Inclinaison : Plan d'une orbite.

Index catalogue : Catalogue d'objets célestes présentés sous forme de liste.

Ionisation : Processus par lequel un atome cesse d'être neutre

Jour : Période de rotation de la Terre sur elle-même.

Jour sidéral : Temps que met la Terre à tourner sur elle-même par rapport aux étoiles fixes.

Jovienne : Planète géante composée presque exclusivement de gaz, dont Jupiter est le prototype. Dans le système solaire, il s’agit de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

Jumelles : Instrument d'optique formé de deux lunettes accouplées de façon à permettre la vision simultanée par les deux yeux.

Latitude : Coordonnée nord-sud sur la surface de la Terre. Distance en degrés mesurée depuis l’équateur vers le nord ou le sud le long d’un méridien.

Lave : Magma liquide qui coule à la surface d'une planète ou d'une lune depuis un volcan ou une fissure dans la croûte.

Libration : Oscillation d'un astre autour d'une position moyenne, balancement apparent autour de son axe.

Longitude : Coordonnée est-ouest sur la surface de la Terre. Distance en degrés mesurée depuis le méridien de Greenwich (en Angleterre) vers l’est ou l’ouest le long de l’équateur.

Lumière cendrée : Nom donné à la partie de la Lune éclairée par la Terre et non par le Soleil.

Magma : Roche fondue par la haute température qui règne à l'intérieur d'une planète ou d'une lune. Lorsqu'il atteint la surface, le magma devient de la lave.

Magnitude apparente : C’est la mesure de la luminosité mesurée depuis la Terre d'une étoile, d'une
planète ou d'un autre objet céleste. L'origine de l'échelle des magnitudes remonte à l'Antiquité. 200 ans av. J.-C., Hipparque classait déjà les étoiles en six catégories (appelées «grandeurs») selon leur
luminosité apparente. Les étoiles les plus brillantes étaient de première magnitude, les suivantes de seconde magnitude et ainsi de suite jusqu'à la sixième magnitude pour les étoiles les moins brillantes encore visibles à l'œil nu, ce qui explique le caractère inversé de l'échelle a magnitude observée dépend de la distance de l’objet observé

Magnitude absolue : Magnitude d’un objet s'il était placé à une distance de référence fixée à 10 parsecs (environ 32,6 années-lumière). (Pour les objets du système solaire, la distance de référence est 1 unité astronomique.) La magnitude absolue est une mesure de la luminosité vraie d'une étoile

Manteau : Région à l'intérieur d'une planète ou d'une lune située entre la croûte et le noyau, où la roche est portée à haute température. Dans les cas extrêmes, la roche peut fondre pour former du magma. Voir croûte lunaire.

Maquette : Représentation en trois dimensions, à échelle réduite mais fidèle dans ses proportions et son aspect, d'un objet ou d'un système quelconque.

Masse : Mesure de la quantité de matière que contient un corps. La masse est définie soit par l'inertie de ce corps (sa résistance aux changements) ou par l'influence gravitationnelle qu'il exerce sur son environnement.

Mer lunaire: Vaste étendue de la surface de la Lune, sombre et faiblement accidentée. Les mers lunaires sont composées de lave refroidie et durcie.

Méridien : Plan passant par le pôle céleste et par le zénith. Puisque la Terre tourne, le méridien se
déplace constamment dans la voûte céleste.

Météore : Tout phénomène lumineux qui se produit dans l’atmosphère de la Terre (arc-en-ciel, étoile filante, éclair, etc.).

Météorite : Météoroïde qui atteint la surface d'un astre sans être complètement désintégré.

Météoroïde : Objet solide de petite taille se mouvant dans l’espace entre les planètes.

Méthode scientifique : Procédure qui consiste à (1) observer des phénomènes naturels ou des résultats d’expériences; (2) formuler des hypothèses pour décrire ces phénomènes ou ces résultats; (3) vérifier ces hypothèses en notant si elles prédisent correctement de nouveaux phénomènes ou les résultats de nouvelles expériences.

Milliard : Mille millions (1 000 000 000 ou 109).

Million : Mille milliers (1 000 000 ou 106).

Minute : Unité de temps valant 60 secondes, et contenue 60 fois dans une heure.

Modèle à l'échelle : Voir maquette.

Mois sidéral : Intervalle de temps entre deux passages successifs de la Lune vis à vis une étoile de référence.

Mois synodique : Intervalle de temps entre deux nouvelles Lune successives.

Nadir : Point de la sphère céleste opposée au zénith. C'est le prolongement de la verticale vers le bas.

Nébuleuse : Nuage interstellaire de gaz et de poussières.

Nœud : Chacun des deux points d'intersection de l'orbite d'un astre avec un plan de référence (par exemple, le plan de l'écliptique). Voir écliptique.

Nomenclature : Ensemble des termes utilisés pour décrire des objets ou des lieux, présentés selon des règles précises et méthodiques.

Nova : Etoile jusqu'alors invisible à l’œil nu et qui apparaît pendant quelques heures. On dit aussi étoile temporaire.

Noyau : Région centrale d'une planète ou d'une lune, souvent constituée de matériaux plus lourds et plus denses que la croûte ou le manteau. Dans le cas de la Terre et de la Lune, on croit que le noyau est constitué de fer et de nickel. Voir croûte lunaire.

Occultation : Disparition momentanée d'un astre derrière un astre de diamètre apparent supérieur.

Ombre : Zone sombre due à l'interception de la lumière par un corps opaque. Voir cône d'ombre.

Orbite : Trajectoire fermée d’un corps en révolution autour d’un autre corps. Courbe décrite par une planète autour du Soleil ou par un satellite autour de sa planète.

Parhélie : Image du Soleil due à un phénomène d'optique atmosphérique qui se manifeste par des taches laiteuses. C'est le pendant de la parasélène pour la Lune.

Parsec : Le parsec est défini comme la distance à laquelle une unité astronomique (ua) sous-tend un
angle d'une seconde d'arc. 1 Parsec = 3,09 × 1016 mètres  = 3,26 années-lumière

Pendule de Foucault : Pendule dont l'orientation du plan d'oscillation change au fur et à mesure que la Terre tourne sous lui. Utilisé en 1851 par le physicien français Jean Léon Foucault pour démontrer la rotation de la Terre.

Pénombre : Portion de l'ombre d'où une partie seulement d'une source de lumière est occultée par un corps opaque. Voir cône d'ombre.

Périgée : Point de l'orbite d'un corps gravitant autour de la Terre (satellite, Lune) le plus rapproché de celle-ci.

Périhélie : Point de l'orbite d'une planète ou d'un comète où celle-ci se trouve le plus près du soleil.

Phase : Chacun des aspects différents que présentent la Lune et quelques planètes selon leur position par rapport à la Terre et au Soleil.

Plan de l’écliptique : Plan dans lequel se déplace le Soleil ainsi que la plupart des objets du système solaire. Ce plan est incliné d’environ 23,5 degrés par rapport à l’équateur céleste.

Planète : Corps céleste en orbite autour d’une étoile, suffisamment grand et massif pour s’arrondir sous l’effet de son propre poids et qui est de loin l’objet le plus important sur son orbite. Une planète ne produit pas sa propre lumière, mais réfléchit celle de son étoile. Notre système solaire compte officiellement huit planètes : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

Planète gazeuse ou jovienne : Planète géante composée presque exclusivement d'hydrogène et d'hélium sous forme liquide et gazeuse, dont Jupiter est le prototype. Dans le système solaire, il s’agit de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

Planète terrestre ou tellurique : Planète de taille moyenne dotée d’une surface solide et d’un noyau chaud, dont la Terre est le prototype. Dans le système solaire, il s’agit de Mercure, Vénus, la Terre et Mars.

Planétologie : Science qui a pour objet l'étude comparée des planètes et leurs satellites et des processus géologiques qui s'y produisent. La planétologie est une extension de la géologie aux autres planètes du système solaire.

Pluie d’étoiles filantes :  Période de l'année où un nombre inhabituel d’étoiles filantes semblent émaner d’un même point du ciel. Les pluies d’étoiles filantes résultent de la rencontre entre la Terre et des essaims de météoroïdes se déplaçant ensemble dans l’espace.

Poids : Force résultant de l'action gravitationnelle d'un astre (planète ou satellite) sur une masse quelconque se trouvant à sa surface.

Point vernal : Projection sur la voûte céleste de l’intersection du plan de l’équateur céleste et du plan de l’écliptique. Les équinoxes (printemps et automne) se produisent lorsque le Soleil passe par les points vernaux.

Pôle céleste : Intersection du prolongement de l’axe de rotation de la Terre avec la voûte céleste.

Précession : Mouvement conique très lent effectué par un axe autour d'une position moyenne.

Prisme : Solide à base triangulaire en matériau transparent qui dévie et décompose les rayons lumineux.

Rayon : En géologie, matériel éjecté lors d'un impact météoritique et qui se dépose radialement autour d'un cratère. Voir cratère.

Rayon : En géométrie, segment de droite dont l'une des extrémités est le centre d'un cercle ou d'une sphère et l'autre, un point de la circonférence de ce cercle ou de la surface de cette sphère. Voir sphère.

Rayon vert : Phénomène atmosphérique qui se produit en mer et en haute montagne au coucher ou au lever du Soleil.

Réfraction : Changement de direction d'un rayon lumineux qui passe d'un milieu à un autre de densité différente (par exemple, en passant du vide de l'espace dans l'atmosphère terrestre).

Régolite : Dépôt plus ou moins lâche de débris de toutes tailles résultant de la fragmentation des roches sous-jacentes. Sur la Lune, le régolite est produit par les nombreux impacts météoritiques et recouvre toute la surface.

Résonance gravitationnelle : Augmentation ou diminution de l'amplitude d'une oscillation (rotation, révolution, etc.) sous l'influence d'une force gravitationnelle, jusqu'à l'établissement d'une situation d'équilibre.

Révolution : Mouvement périodique d’un corps céleste en orbite autour d’un autre de masse plus importante.

Révolution sidérale : Révolution mesurée par rapport aux étoiles lointaines et fixes.

Rotation : Mouvement périodique d’un corps céleste qui tourne sur lui-même autour d’un axe passant par son centre (axe polaire).

Rotation sidérale : Rotation mesurée par rapport aux étoiles lointaines et fixes.

Satellite : Corps en orbite autour d’une planète (lune), ou d'un astre de masse plus importante. Engin placé par une fusée ou une navette en orbite autour de la Terre ou d'un astre quelconque (satellite artificiel).

Scaphandre : Équipement hermétiquement clos reproduisant les conditions de température et de pression terrestres autour du corps d'un astronaute, et le protégeant du vide et du froid de l'espace.

Science : Ensemble cohérent de connaissances visant à expliquer l’ordre de la nature à l’aide de lois vérifiées par la méthode scientifique.SéismomètreAppareil destiné à enregistrer le moment, la durée et l'intensité des tremblements de Terre ou de Lune.

Simulation : Méthode de mesure et d'étude consistant à remplacer un phénomène ou un système à étudier par un modèle plus simple mais se comportant de manière semblable.

Soleil : L’étoile autour de laquelle tournent la Terre et les autres planètes du système solaire.

Solstices : Les deux époques de l'année où le soleil passe par sa plus forte déclinaison boréale ou australe, où il est le plus éloigné de l'équateur.

Sonde : Engin non habité lancé hors de l'atmosphère terrestre et destiné à étudier un astre du système solaire ou l'espace interplanétaire.

Sphère : Surface fermée dont tous les points sont situés à la même distance (rayon) d'un point intérieur appelé centre.

Style : Tige inclinée dont l’ombre marque l’heure sur un cadran solaire. Le style est généralement parallèle à l’axe de rotation de la Terre (l’axe des pôles).

Synchrone : Se dit des mouvements qui se font dans un même temps.

Système de référence : Ensemble de corps, considérés eux-mêmes comme fixes, par rapport auxquels on définit le mouvement d'un autre corps.

Système solaire : L’ensemble du Soleil et des objets en orbite autour de lui : planètes, satellites, anneaux, comètes, astéroïdes, météoroïdes, poussières, vent solaire.

Syzygie : Position de la Lune ou de la Terre, la Lune et le Soleil se retrouvent à peu près sur une même ligne. Elle influence considérablement la hauteur des marées.

Tache solaire : Région de la surface du Soleil temporairement plus froide que ses environs immédiats (4000 degrés au lieu de 5500). Les taches apparaissent plus sombres par contraste avec la surface environnante plus chaude et donc plus brillante.

Télescope : Instrument d'observation astronomique dont l'objectif est une lentille convexe (télescope réfracteur ou lunette astronomique) ou un miroir concave (télescope réflecteur).Tellurique (terrestre)Planète de taille moyenne dotée d’une surface solide et d’un noyau chaud, dont la Terre est le prototype. Dans le système solaire, il s’agit de Mercure, Vénus, la Terre et Mars.

Temps : Durée mesurable permettant de repérer les événements dans leur succession.

Terminateur : Ligne de séparation des parties éclairée et obscure du disque de la Lune ou d'une planète.

Thalès de Milet : Philosophe et mathématicien grec (c. 625-c. 547 av. J.-C.), il aurait rapporté d'Égypte et de Babylone les éléments de la géométrie et de l'algèbre, et effectué les premières mesures exactes du temps à l'aide d'un gnomon.

Théorie : Ensemble d’hypothèses et de lois dont la véracité a été démontrée par la méthode scientifique, et qui vise à établir la vérité d’un système scientifique.

TMG ou temps moyen de Greenwich : Heure solaire civile sur le méridien de Greenwich que l'on considère comme l'heure légale dans tout le premier fuseau horaire.

Tremblement de Terre ou de Lune : Mouvement soudain de la croûte terrestre ou lunaire provoqué par le relâchement de tensions accumulées dans les roches du sous-sol.

Trou noir : Objet que nous ne voyons pas, aucune lumière ne pouvant sortir de son champ gravitationnel.

Unité astronomique (ua) : L’unité astronomique correspond environ à la longueur du demi-grand axe de l’orbite terrestre. 1 ua = 1,50 × 1011 mètres

Vaporiser : Transformer en vapeur, projeter en gouttelettes fines.

Vent solaire : Flot de particules chargées émises continuellement par le Soleil.

Vitesse d'échappement : Vitesse minimale que doit atteindre un objet (fusée, sonde) pour échapper à l'attraction gravitationnelle d'une planète ou d'un satellite.

Volatile : Se dit d'éléments chimiques ou de molécules (comme l'eau) qui se vaporisent à des températures relativement basses.

Volcan : Montagne au relief plus ou moins accidenté, résultant de l'infiltration de roches portées à de très hautes températures (lave) à travers des fissures de l'écorce d'un astre, et qui s'échappent ensuite par une ouverture de forme généralement conique (cratère).

Volume : Espace à trois dimensions occupé par un corps, ou limité par des surfaces.

Zénith : Point de la voûte céleste situé directement au-dessus de notre tête. Puisque la Terre tourne, le point de zénith se déplace constamment dans la voûte céleste

Zodiaque : Région située de part et d’autre du plan de l’écliptique. Dans l’Antiquité, on attribuait des propriétés « spéciales » aux objets célestes de cette région du ciel.