lundi 29 février 2016

Match de hockey sur glace Bulldogs Liège contre Tilburg Trappers


C'est dans le cadre d'une réunion inter-entreprises organisée par le Max25 que j'ai assisté à mon premier match de hockey sur glace "en live" qui n'a, il est vrai, vraiment rien à voir avec les images d'une retransmission bien au chaud dans son salon. Invitation originale s'il en est puisque nous avons mangé dans la patinoire... une assiette froide avant le début de la rencontre.


Tout est calme avant la bataille. La glace vient d'être refaite. La partie peut commencer... mais avant, une page de publicité avec Mercedes Kalscheuer.


Mais commençons par le commencement. Le hockey sur glace est un sport d’équipe qui se joue sur une patinoire spécialement aménagée. L’objectif de chaque équipe est de marquer des buts en envoyant un disque de caoutchouc vulcanisé, appelé rondelle ou palet, (Ici, on dit un puck mais je préfère le terme rondelle... ceux qui me connaissent savent pourquoi :)) à l’intérieur du but adverse situé à une extrémité de la patinoire.


Chaque équipe se compose de plusieurs lignes de cinq joueurs, qui se relaient sur la glace, ainsi que d'un gardien de but. Ils se déplacent en patins à glace et manipulent la rondelle à l’aide d’un bâton de hockey également appelée crosse en France ou canne de hockey en Belgique et en Suisse.


Une partie se compose de trois tiers-temps de 20 minutes et deux interruptions de 15 minutes, le temps de refaire la glace ou se prêter à un concours : le puck d'or. Un lancement de pucks depuis n'importe quel endroit de la patinoire pour gagner un chèque de 200 euros chez un partenaire. Le but : atteindre le centre de la patinoire.


Le hockey est originaire du Canada et s’est développé à la fin du XIXème siècle en Amérique du Nord. Il est régit par la Fédération internationale de hockey sur glace (abrégée IIHF pour International Ice Hockey Federation) qui définit, contrôle, promeut et organise le hockey sur glace au niveau mondial, masculin comme féminin. La fédération a été créée par des représentants de Belgique, de France, de Grande-Bretagne, et Suisse le 15 mai 1908. Aujourd'hui, ses locaux sont basés en Suisse.


La rencontre de ce soir opposait les Bulldogs de Liège contre les Tilburg Trappers


Une rencontre animée qui a vu la victoire de Liège qui se retrouve en play off.


Le hockey est un sport rapide parfois dangereux malgré les protections et parfois violent surtout quand certains ne respectent pas les règles.


Après la bagarre, on remet les pendules à l'heure


Pendant que les prisonniers sont... en prison


A la fin de la partie, on se congratule


Avant de poser pour la photo de famille


Quelques photos :



Corrections Sylvia Marteleur :)

dimanche 28 février 2016

Le loup garou à Leuze-en-Hainaut



Une comédie de Roger Vitrac jouée par la troupe du CdHo mise en scène par Michel Voiturier avec:
Liliane Boivin, Élodie Brotcorne, Chantal Dierick, Michel Ghislain, Mathieu Ladrière, Frédéric Laebens, Géraldine Mathot, Élise Mathot, Guy Smars, Isabelle Spriet, Christine Widar.

La maison de santé du Dr Bayard accueille de singuliers patients. Un loup garou dévoreur de cœurs, un homme oiseau anglophone, un ivrogne aéronaute, une sourde vieillissante, son mari je m'en foutiste moqueur, une jeune espagnole faussement niaise, sa mère dévorée de l'intérieur par des animaux fantômes, une jeune dame particulièrement distinguée. Ces durs et doux dingues sont soignés par une infirmière hilare et une lingère fouineuse.
Mettez-les en présence les uns des autres et vous imaginerez aisément que leur résidence n'a plus de repos que le nom. Surtout si, comme dans les vaudevilles de Feydeau, le passé des uns se cogne à celui des autres. Ce n'est pas triste. C'Est le moins qu'on puisse dire !

Où: Espace Jacques Copeau
41 Grand-Rue
7900 Leuze-En-Hainaut
Téléphone: 0495/57.49.00 - Réservation obligatoire
Tarif: 9€ ; étudiants : 7€ ; Art 27 : 1,25€
Public: à partir de 11 ans
Internet: http://www.cdho.be/
Vendredi et samedi: 19, 20, 26 et 27 février, 4 et 5 mars à 20h, Dimanche: 21 et 28 février et 6 mars à 16h (9 représentations)


Cette pièce de Roger Vitrac (17 novembre 1899 - 22 janvier 1952) a été écrite en 1939 alors qu'il suivait une cure de désintoxication dans une clinique. Vitrac situe la pièce à l’intérieur d’une maison de santé où des malades à l'esprit dérangé sont soignés par un médecin qui semble l'être tout autant.


On y rencontre une brochette de personnages hauts en couleur : une mamita espagnole et sa fille, une sourde et un cocu, un oiseau, un alcoolique, une jeune mariée, deux gardes malades, un médecin et un loup garou.












Une superbe soirée dans ce qui doit être la plus petite salle de spectacle qu'il m'ait été donné de visiter, un jeu d'acteurs extraordinaire dans une mise en scène efficace. La compagnie du CDHO a tout d'une grande troupe. Je réserve déjà pour leur prochain spectacle.


Le metteur en scène, Michel Voiturier portait, pour l'occasion, de magnifiques chaussures... et c'était avant de découvrir ses chaussettes plus belles encore :)




samedi 27 février 2016

Visite à GoSlamCity


Ce jeudi, j'ai visité les terres inconnues de GoSlamCity en compagnie de ma copine de plume Corinne. Une première pour moi, j'ai découvert le slam de poésie. Nous en avions déjà tâté cet été dans le cadre de notre formation mais je n'avais pas accroché. Cette fois, c'était du concret, du vécu, du direct.


Sur la scène de la brasserie de l'Eden, quelques slammeurs et slammeuses, tous à l'âme de poète sont venus déclamer, réciter, chanter leurs textes. Il y avait des plumes confirmées, des plumes amatrices, des plumes éraillées, des plumes brillantes... mais tous n'avaient qu'une seule envie, s'exprimer librement pendant 3 minutes maximum avec leurs mots, leurs idées, leur vie.


La soirée s'est déroulée en deux manches - 13 participants au premier tour et 6 au second avec un intermède musical très réussi.


Les participants sont notés de 7 à 10 par 5 personnes du public. Les notes ne reflètent malheureusement pas la qualité des textes. La meilleure n'a pas été sacrée. Dommage.


A qui est capable d'entendre, certains textes sont de véritables messages.


C'était très agréable de voir toute cette jeunesse qui aime les beaux mots


Parfois, il y a des drames... Des personnes ivres ont semé le trouble. Regardez l’œil noir de la participante.


Mon coup de cœur de la soirée.

Prochaine scène le 24 mars. Je me demande si Corinne y participera :)

vendredi 26 février 2016

Le bonheur de la sorcière


Une sorcière habitait dans les grottes de la ville de Hanoir.
Hanoir est une petite ville peuplée exclusivement de fantômes, de monstres et des sorcières. Tous peuvent s’y promener sans crainte car plus aucun humain n’y réside depuis fort longtemps. On y trouve de tout comme dans toutes les villes du monde : une boulangerie, une piscine et même un balai-wash, là où les sorcières vont laver leur balai.

Un jour que Roberta - car c’est ainsi qu’elle s’appelle - vole à califourchon sur son balai, elle passe à proximité d’une grande maison blanche, entourée d’un jardin rempli de fleurs.

- Cette demeure me semble vide, se dit-elle. Depuis le temps que je veux déménager, je pense avoir trouvé ce qu’il me faut.

Chaque matin, elle consulte les petites annonces du journal local mais rien jusqu’à présent n’est à son goût.

Elle tire le frein à main de son balai et s’arrête juste devant la porte d’entrée. Elle fait tinter la clochette mais ne reçoit aucune réponse. Elle pousse alors avec précaution le vantail qui n’était pas complètement fermé et pénètre dans un hall richement meublé.

- Que c’est beau ! Si je pouvais m’installer ici, je serais bien plus à l’aise que dans ma grotte pour attendre le retour de Roberton.

Roberton c’est le mari de Roberta. Il est parti depuis plusieurs lunes à la recherche d’un bébé car mariés depuis très longtemps, aucun enfant n’est venu combler leur union. Roberta en est très malheureuse et en a même perdu ses pouvoirs magiques tellement elle a du chagrin.

Elle inspecte toutes les pièces du rez-de-chaussée. A la vue des toiles d’araignées qui pendent du plafond, elle est certaine que personne ne hante les lieux. Elle s’apprête à monter vers le premier étage lorsqu’elle entend des bruits qui proviennent d’en haut.

- Oh non ! Cette maison est habitée. C’est bien ma veine. Je n’ai vraiment pas de chance. Je vais encore me faire mettre dehors a grands coups de formules magiques.

En approchant de la pièce d’où viennent les bruits, elle reconnaît des pleurs d’enfants. Son cœur de sorcière se serre très fort. Sa respiration devient plus courte. La tête lui tourne même un peu.

- Des enfants ! des petits enfants !

Elle fait un pas en direction de la porte mais une crainte la saisit. Si elle s’approche trop près, ils risquent de prendre peur. Elle se regarde dans un miroir suspendu au mur.

- Brrr, que je suis laide ; laide à faire peur. Mon nez est long et crochu, surmonté de deux énormes verrues. Mes yeux sont gris et globuleux. Ma bouche est de travers et fait une horrible grimace. Mes cheveux sont noirs et tout raides. Mes vêtements sont en guenilles et particulièrement sales. Si seulement j’avais su, j’aurais pu prendre mon bain annuel.

Une lame du parquet grince sous son pas. Elle se met à trembler.

- Si les enfants sortent, ils me voient. Il faut que je retrouve la formule pour adoucir ma voix. " Douce, douce voix arrive à moi ! ". Rien à faire. Mes pouvoirs ne sont pas revenus. Tant pis, j’y vais !

Elle se dirige vers la chambre où deux adorables bambins se tiennent dans un coin. Ils sont blonds comme les blé et ont de grands yeux bleus. Ils se ressemblent tellement qu’on peut sans peine deviner qu’ils sont frère et sœur.

A la vue de la sorcière, ils se prennent par la main et se serrent très fort l’un contre l’autre. Ils sont stupéfaits et sur leurs visages, on peut lire la peur.

Roberta s’approche d’eux et avec un grand sourire qui découvre ses dents noircies elle leur dit d’une voix grinçante :

- N’ayez pas peur. Mon nom est Roberta. Je ne veux vous faire aucun mal. Je cherche juste des enfants à aimer.

En disant ces derniers mots, sa voix devient plus douce. Elle se met alors à leur raconter toute son histoire et lorsqu’elle a terminé, les enfants n’ont plus peur du tout. Ils se mettent à parler tous les deux en même temps et Roberta apprend qu’ils s’appellent Lily et Conord. Ils ont perdu leurs parents pendant un voyage et se sont retrouvés dans cette maison sans savoir exactement comment. S’il pleuraient lorsqu’elle est arrivée, c’est parce qu’ils ont faim et ne savent pas où aller, car il n’y avait rien à manger dans le garde-manger.

- Si vous voulez, je peux aller chercher des provisions et lorsque je rentrerai, je vous cuisinerai quelque chose.

- Oh oui ! dirent-ils en choeur. Nous avons très faim.

Roberta n’est pas longue à revenir un gros sac rempli de bonnes choses à manger. En un clin d’œil, elle prépare un succulent repas. En un clin d’œil ou plutôt en une formule magique car elle avait subitement retrouvé tous ses pouvoirs. Tout sent très bon et même si la couleur est un peu étrange, Lily et Conord ne font aucune remarque.

- Allez vous rester avec nous ? demanda Lily. Ce serait bien. Vous pourriez vous occupez de la maison, nous faire à manger car nous sommes trop petits pour cela.

- Moi j’aimerais apprendre des tours de sorcière, dit Conord. Vous croyez que j’en serai capable ?

C’est bien plus que Roberta n’en souhaite. Si Roberton pouvait rentrer maintenant, ce serait tellement merveilleux.

Les lunes passent, Roberton ne rentre toujours pas.

Un beau matin, la grille grince. Le tintement de la clochette retentit dans toute la maison. Les enfants se précipitent dans la pendule pour s’y cacher et Roberta va ouvrir. Elle revient bientôt dans la pièce accompagnée par un individu très laid et qui parle très fort. Il semble fâché et fait de grands gestes dans tous les sens. Roberta n’a pas l’air impressionnée. Elle invite l’homme à s’asseoir et se met à lui parler gentiment. C’est très long pour nos deux amis qui commencent à avoir mal aux jambes d’être debout dans cette vieille pendule.

Lorsque Roberta vient les chercher, elle leur dit :

- Je vais vous présenter à quelqu’un. Il a l’air un peu bourru mais n’ayez crainte ; il est très gentil.

- Roberton, je te présente Lily et Conord, les deux enfants dont je t’ai parlé.

Ils n’étaient pas du tout rassurés mais l’homme qui n’était autre que Roberton, se montra tellement attentionné, tellement doux qu’au bout d’une dizaine de minutes, ils n’avaient plus aucune crainte.

Ils vécurent ainsi très heureux. Conord et Lily se montraient très attentifs à apprendre les sortilèges tant et si bien qu’ils passèrent l’examen de sorcier devant le grand jury et réussirent avec mention. Lily épousa un sorcier et Conord une sorcière. Ils eurent chacun deux enfants qui se marièrent à leur tour et eurent des enfants qui se marièrent et eurent des enfants .... C’est ainsi que dans la ville de Hanoir, il y a toujours aujourd’hui des sorciers et des sorcières. Si vous y passez un jour, cherchez la grande maison blanche, vous apercevrez peut-être Roberta et Roberton ou l’un de ses enfants, petits-enfants ou arrière petits-enfants.


Une histoire écrite par ma fille alors qu'elle avait dix ans.

jeudi 25 février 2016

Un drôle de voyage



Texte écrit par les élèves de 5ème B du Groupe scolaire
Docteur Cornet de Montigny-le-Tilleul

Il était une fois en Angleterre, un professeur qui travaillait dans une université de Londres. Il travaillait sur une machine étrange et merveilleuse.
- " Excusez-moi ! J’ai oublié de me présenter, je m’appelle Henri Dutemps. "

Un jour, il cria : " Ma machine est terminée. "

Tout à coup, le téléphone sonna. C’était les voisins, pour lui dire que sa femme était à l’hôpital. Il prit sa voiture et fonça à l’hôpital.

Pendant ce temps, à l’université, son directeur entra dans le laboratoire du professeur. Il n’était pas d’accord avec cette invention, il chipota à la machine.

Après peu de temps, il revint près de son invention, il décida de la tester. Il s’installa aux commandes, appuya sur le bouton rouge. Tout à coup, un gros bruit retentit. Il regarda le compteur et vit qu’il retournait vers le passé. Il atterrit en l’an 1012.

Il ouvrit les yeux et se trouva nez à nez avec un lutin au bonnet rouge et aux habits verts.

Il lui dit " Hello ".

Le professeur lui rendit son bonjour.

Ils firent les présentations. Ils devinrent amis.

Il demanda au lutin " Où suis-je ? "

Le lutin répondit : " Vous êtes dans la forêt de Cherwood ! "

Il leva la tête et vit dans le ciel une sorcière sur son balai. Elle dirigea son doigt vers le lutin et prononça une formule et tua le lutin.

Mais avant de mourir, le lutin avait eu le temps d’offrir un collier magique à son nouvel ami.

Il décida de se venger de la sorcière.

Le professeur décida de trouver la tanière de la sorcière, mais il ne la trouva pas.

Il fit son premier vœu : " Je voudrais trouver la sorcière. " Une tornade l’emporta et le déposa devant la sorcière qui avait un sourire moqueur. La sorcière se jeta sur lui, il attrapa un bâton et transperça la sorcière. Et elle disparut.

Après cette aventure, le professeur avait faim et soif. Il fit son deuxième vœu : " Je voudrais des victuailles. " De la nourriture et du vin apparurent.

Il retourna près du lutin et fit son troisième vœu : " Je voudrais que tu revives. " Il toucha le lutin et celui-ci se releva.

Il pensa à sa femme et décida de faire son dernier vœu : " Je voudrais retourner chez moi ". Il dit au revoir au lutin et disparut.

Quand il ouvrit les yeux, il était dans son laboratoire.

Il était content d’être chez lui, il avait vécu une aventure pas comme les autres