mercredi 31 janvier 2018

Défi 56 - Musique - 31 janvier


Musique

Quand la musique est bonne, elle est celle que j'aime. Elle est la clé de l'amour de l'amitié. Prenez-moi tout, sauf la musique car la musique, c'est plus que de la musique. Emporte tout, pas la musique. Et que chacun se mette à chanter. Et que chacun se laisse emporter. Musique...

mardi 30 janvier 2018

Défi 55 - Paix - 30 janvier


Paix

Il y eu une accalmie, un apaisement. On crût qu'ils avaient trouvé un accord et signeraient bientôt un armistice. Nous nous retrouvions déjà bouche close dans un état de béatitude. Le bonheur ne dépend souvent que d'une bouche cousue et d'un peu de calme. Une tranquillité bienvenue rendait aux lieux sa quiétude et sa sérénité retrouvées. Peut-être finalement que ce n'était qu'une trêve, un cessez-le-feu et qu'il n'y aurait pas de traité. La sagesse aurait voulu qu'un pacte de réconciliation intervienne rapidement pour que renaissent la concorde, l'entente et la fraternité. Espérons que quelques diktats n'empêcheront pas une négociation de conciliation et que tout rentrera dans l'ordre. Je vais prendre un peu de repos bien en sécurité en attendant la pacification et l'harmonie. Chut ! Motus. La douceur est au coin de la rue.

lundi 29 janvier 2018

Défi 54 - Chance - 29 janvier


Chance

Sortez les grigris, les amulettes, les pattes de lapin, les trèfles à quatre feuilles, la chance est à portée de main mais pas sans un coup de pouce du destin. "Pas de chance, j'allais t'emmener en voyage en Italie..." Gérard, c'est quand tu veux ! Je ne crache jamais sur un voyage. "Je n'ai jamais de chance" Jamais ? Vraiment jamais ? Chaque jour qui se lève est une chance nouvelle de vivre vraiment la vie que l'on a toujours désiré. Désir a évidemment pour nom de famille raisonnable. Personnellement, je ne me plains pas. J'aime ma vie ; j'aime la vie.

dimanche 28 janvier 2018

Défi 53 - Soleil - 28 janvier


Soleil



Oh soleil (oh soleil)
Ecoute-moi (oh soleil)
Ne t'en va pas soleil
Reste avec moi soleil (oh soleil)
Oh soleil (écoute-moi)
Ecoute-moi (ne t'en vas pas soleil)
Reste avec moi soleil

Toi qui tape
Tape tape tape
Sur ma tête (oh soleil)
Ecoute-moi (oh soleil)
N'arrête pas (oh soleil)
Ne t'en va pas

Toi qui donne donne
Fais de moi une bête (oh soleil)
Ecoute-moi (oh soleil)
N'arrête pas (oh soleil)
Reste avec moi

Eh soleil
Oh soleil (écoute-moi)
Ecoute-moi (ne t'en vas pas soleil)
Reste avec moi soleil

Voir voir voir
Voir ces filles nues
Que tu as fait sortir de terre
En gerbes de feu
Écoute les s'offrir
A toi comme l'on s'offre à Dieu

Oh soleil
Ne laisse pas venir l'hiver

Oh soleil (oh soleil)
Ecoute-moi (oh soleil)
Ne t'en va pas soleil
Reste avec moi soleil (oh soleil)
Oh soleil (écoute-moi)
Ecoute-moi (ne t'en vas pas soleil)
Reste avec moi soleil

Toi qui cogne
Cogne cogne cogne
Dans ma tête (oh soleil)
Ecoute-moi (oh soleil)
N'arrête pas (oh soleil)
Ne t'en va pas

Toi qui donne donne
Fais de moi une bête (oh soleil)
Ecoute-moi (oh soleil)
N'arrête pas (oh soleil)
Reste avec moi

oh soleil
(Ecoute-moi) écoute moi
(Ne t'en va pas soleil)
Reste avec moi soleil (oh oh)
Soleil (oh oh)
Reste avec moi soleil (soleil)
Oh soleil (écoute-moi)
Ecoute-moi (ne t'en vas pas soleil)
Reste avec moi soleil (oh oh)
Soleil (oh oh)
Reste avec moi soleil (soleil)
Soleil (écoute-moi)

Michel Fugain

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Le soleil est une étoile qui brille le jour et offre à son coucher un spectacle merveilleux. D'ailleurs avec lui, tout est merveilleux : le lever aux aurores emplit le cœur de joie lorsque ses premiers rayons apparaissent. La table du petit-déjeuner où trône le Ricoré et qui annonce une belle journée. Prendre les transports en commun pour aller travailler et qu'il fait resplendissant de soleil. La pause déjeuner dans sa chaleur assise sur un banc. Le retour en chantant pour retrouver un bébé soleil. Et puis l'ultime regard quand il disparaît à l'horizon. Je t'aime Monsieur Soleil !

samedi 27 janvier 2018

Défi 52 - Éternité - 27 janvier


Éternité

Dans l'éternité, il n'y a ni commencement ni fin. Ou bien peut-être que si, l'éternité commence mais ne se termine pas. Nous aspirons tous à cette éternité bienheureuse. Blaise Pascal disait "À miser sur l'éternité, de toute façon je gagne, puisque je m'assure dans le renoncement le seul bonheur terrestre possible... ". Pour ceux qui ont entr'aperçu l'éternité, ils savent que c'est un état sublime et délicieux. Oui, la vie continue après la mort et cela pour une éternité...

vendredi 26 janvier 2018

Défi 51 - Terre - 26 janvier


Terre

La Terre - Hymne
Victor Hugo

Elle est la terre, elle est la plaine, elle est le champ. 
Elle est chère à tous ceux qui sèment en marchant ; 
Elle offre un lit de mousse au pâtre ; 
Frileuse, elle se chauffe au soleil éternel, 
Rit, et fait cercle avec les planètes du ciel 
Comme des soeurs autour de l'âtre.

Elle aime le rayon propice aux blés mouvants, 
Et l'assainissement formidable des vents, 
Et les souffles, qui sont des lyres, 
Et l'éclair, front vivant qui, lorsqu'il brille et fuit, 
Tout ensemble épouvante et rassure la nuit 
A force d'effrayants sourires.

Gloire à la terre ! Gloire à l'aube où Dieu paraît !
Au fourmillement d'yeux ouverts dans la forêt, 
Aux fleurs, aux nids que le jour dore ! 
Gloire au blanchissement nocturne des sommets ! 
Gloire au ciel bleu qui peut, sans s'épuiser jamais, 
Faire des dépenses d'aurore !

La terre aime ce ciel tranquille, égal pour tous,
Dont la sérénité ne dépend pas de nous,
Et qui mêle à nos vils désastres,
A nos deuils, aux éclats de rires effrontés,
A nos méchancetés, à nos rapidités,
La douceur profonde des astres.

La terre est calme auprès de l'océan grondeur ;
La terre est belle ; elle a la divine pudeur
De se cacher sous les feuillages ;
Le printemps son amant vient en mai la baiser ;
Elle envoie au tonnerre altier pour l'apaiser
La fumée humble des villages.

Ne frappe pas, tonnerre. Ils sont petits, ceux-ci.
La terre est bonne ; elle est grave et sévère aussi ;
Les roses sont pures comme elle ;
Quiconque pense, espère et travaille lui plaît ;
Et l'innocence offerte à tout homme est son lait,
Et la justice est sa mamelle.

La terre cache l'or et montre les moissons ;
Elle met dans le flanc des fuyantes saisons
Le germe des saisons prochaines,
Dans l'azur les oiseaux qui chuchotent : aimons !
Et les sources au fond de l'ombre, et sur les monts
L'immense tremblement des chênes.

L'harmonie est son oeuvre auguste sous les cieux ;
Elle ordonne aux roseaux de saluer, joyeux
Et satisfaits, l'arbre superbe ;
Car l'équilibre, c'est le bas aimant le haut ;
Pour que le cèdre altier soit dans son droit, il faut
Le consentement du brin d'herbe.

Elle égalise tout dans la fosse ; et confond 
Avec les bouviers morts la poussière que font
Les Césars et les Alexandres ;
Elle envoie au ciel l'âme et garde l'animal ;
Elle ignore, en son vaste effacement du mal,
La différence de deux cendres.

Elle paie à chacun sa dette, au jour la nuit, 
A la nuit le jour, l'herbe aux rocs, aux fleurs le fruit ;
Elle nourrit ce qu'elle crée,
Et l'arbre est confiant quand l'homme est incertain ;
O confrontation qui fait honte au destin,
O grande nature sacrée !

Elle fut le berceau d'Adam et de Japhet, 
Et puis elle est leur tombe ; et c'est elle qui fait
Dans Tyr qu'aujourd'hui l'on ignore,
Dans Sparte et Rome en deuil, dans Memphis abattu,
Dans tous les lieux où l'homme a parlé, puis s'est tu,
Chanter la cigale sonore.

Pourquoi ? Pour consoler les sépulcres dormants. 
Pourquoi ? Parce qu'il faut faire aux écroulements
Succéder les apothéoses,
Aux voix qui disent Non les voix qui disent Oui,
Aux disparitions de l'homme évanoui
Le chant mystérieux des choses.

La terre a pour amis les moissonneurs ; le soir, 
Elle voudrait chasser du vaste horizon noir
L'âpre essaim des corbeaux voraces,
A l'heure où le boeuf las dit : Rentrons maintenant ;
Quand les bruns laboureurs s'en reviennent traînant
Les socs pareils à des cuirasses.

Elle enfante sans fin les fleurs qui durent peu ; 
Les fleurs ne font jamais de reproches à Dieu ; 
Des chastes lys, des vignes mûres, 
Des myrtes frissonnant au vent, jamais un cri 
Ne monte vers le ciel vénérable, attendri 
Par l'innocence des murmures.

Elle ouvre un livre obscur sous les rameaux épais ; 
Elle fait son possible, et prodigue la paix 
Au rocher, à l'arbre, à la plante, 
Pour nous éclairer, nous, fils de Cham et d'Hermès, 
Qui sommes condamnés à ne lire jamais 
Qu'à de la lumière tremblante.

Son but, c'est la naissance et ce n'est pas la mort ; 
C'est la bouche qui parle et non la dent qui mord ; 
Quand la guerre infâme se rue 
Creusant dans l'homme un vil sillon de sang baigné, 
Farouche, elle détourne un regard indigné 
De cette sinistre charrue.

Meurtrie, elle demande aux hommes : A quoi sert 
Le ravage ? Quel fruit produira le désert ? 
Pourquoi tuer la plaine verte ? 
Elle ne trouve pas utiles les méchants, 
Et pleure la beauté virginale des champs 
Déshonorés en pure perte.

La terre fut jadis Cérès, Alma Cérès, 
Mère aux yeux bleus des blés, des prés et des forêts ;
Et je l'entends qui dit encore : 
Fils, je suis Démèter, la déesse des dieux ; 
Et vous me bâtirez un temple radieux 
Sur la colline Callichore.


Paris. - 12 août 1873.

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Je voudrais faire le tour de la terre, voir chaque recoin de cette petite boule bleue, découvrir tous ses trésors et goûter à tout ce qu'elle offre. Je voudrais faire le tour de la terre avec une paire de chaussures et un sac à dos. Etre libre d'aller et de venir sans rendre de compte à qui que ce soit. Ce serait quelque chose entre elle et moi, sans frontières, sans papiers, sans visas. Tout est devenu tellement compliqué, contrôlé, fermé que s'en est devenu décourageant. Heureusement, il reste les rêves, les livres et les souvenirs que certains ramènent, ceux qui ont osé braver la bureaucratie et tous les obstacles que la vie met sur le chemin. Bientôt, je partirai faire un petit bout du tour de la terre... visiter

jeudi 25 janvier 2018

Défi 50 - Grain - 25 janvier


Grain

Nous étions invités à casser la graine chez une mauvaise graine. Il allait en prendre de la graine même s'il avait un grain. J'allais mettre mon grain de sel afin de lui donner du grain à moudre. Ce n'est pas parce que j'ai un grain de folie que je ne suis pas capable de séparer le bon grain de l'ivraie. L'important n'est-il pas de veiller au grain ?

mercredi 24 janvier 2018

Défi 49 - Vent - 24 janvier


Vent

 Le vent
Emile Verhaeren

Sur la bruyère longue infiniment,
Voici le vent cornant Novembre ;
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds, battant les bourgs ;
Voici le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Aux puits des fermes,
Les seaux de fer et les poulies
Grincent ;
Aux citernes des fermes.
Les seaux et les poulies
Grincent et crient
Toute la mort, dans leurs mélancolies.

Le vent rafle, le long de l'eau,
Les feuilles mortes des bouleaux,
Le vent sauvage de Novembre ;
Le vent mord, dans les branches,
Des nids d'oiseaux ;
Le vent râpe du fer
Et peigne, au loin, les avalanches,
Rageusement du vieil hiver,
Rageusement, le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Dans les étables lamentables,
Les lucarnes rapiécées
Ballottent leurs loques falotes
De vitres et de papier.
- Le vent sauvage de Novembre ! -
Sur sa butte de gazon bistre,
De bas en haut, à travers airs,
De haut en bas, à coups d'éclairs,
Le moulin noir fauche, sinistre,
Le moulin noir fauche le vent,
Le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Les vieux chaumes, à cropetons,
Autour de leurs clochers d'église.
Sont ébranlés sur leurs bâtons ;
Les vieux chaumes et leurs auvents
Claquent au vent,
Au vent sauvage de Novembre.
Les croix du cimetière étroit,
Les bras des morts que sont ces croix,
Tombent, comme un grand vol,
Rabattu noir, contre le sol.

Le vent sauvage de Novembre,
Le vent,
L'avez-vous rencontré le vent,
Au carrefour des trois cents routes,
Criant de froid, soufflant d'ahan,
L'avez-vous rencontré le vent,
Celui des peurs et des déroutes ;
L'avez-vous vu, cette nuit-là,
Quand il jeta la lune à bas,
Et que, n'en pouvant plus,
Tous les villages vermoulus
Criaient, comme des bêtes,
Sous la tempête ?

Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent hurlant,
Voici le vent cornant Novembre.

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Il avait le vent en poupe dans son coupe-vent violet. Il allait contre vents et marées même si le vent avait tourné. Il avait semé du vent et récolté la tempête. Qu'importe, un vent d'enthousiasme soufflait et il filait comme le vent. Il fendait le vent, viré à tout vent qu'il était. Il avait eu vent de quelque chose et loin d'avoir du vent entre les oreilles, il fendait le vent avant que le vent ne tourne. Quelle idée avait-il eu de mettre fleurette au vent ? Autant en emporte le vent, la belle avait vendu du vent et de la fumée. Elle était vent dedans et avait du vent dans son sac. Il a pris un vent et se flotte au gré du vent.

mardi 23 janvier 2018

Défi 48 - Mer - 23 janvier


Mer



La mer

La mer
Qu'on voit danser le long des golfes clairs
À des reflets d'argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie

La mer
Au ciel d'été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer bergère d'azur
Infinie

Voyez
Près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez


Ces oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées

La mer
Les a bercés
Le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour
La mer
A bercé mon cœur pour la vie

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On peut comparer les hommes à des vaisseaux qui voguent en pleine mer : les uns, poussés par le vent de la fortune, parcourent heureusement leur carrière ; les autres, guidés par une étoile malheureuse sont continuellement battus par la tempête, et finissent par être engloutis dans les gouffres de l'Océan.
Proverbe oriental ; Apologues et contes orientaux (1784)

lundi 22 janvier 2018

Défi 47 - Fleuve - 22 janvier


Fleuve

Chanson de la Seine

    La Seine a de la chance
    Elle n'a pas de souci
    Elle se la coule douce
    Le jour comme la nuit
    Et elle sort de sa source
    Tout doucement, sans bruit, sans sortir de son lit
    Et sans se faire de mousse
    Elle s'en va vers la mer
    En passant par Paris.
    La Seine a de la chance
    Elle n'a pas de souci
    Et quand elle se promène
    Tout au long de ses quais
    Avec sa belle robe verte
    et ses lumières dorées
    Notre-Dame jalouse, immobile et sévère
    De haut de toutes ses pierres
    La regarde de travers
    Mais la Seine s'en balance
    Elle n'a pas de souci
    Elle se la coule douce
    Le jour comme la nuit
    Et s'en va vers le Havre, et s'en va vers la mer
    En passant comme un rêve
    Au milieu des mystères
    Des misères de Paris.

    Jacques Prévert

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Un fleuve n'est pas une rivière. Le fleuve se déverse dans la mer ou l'océan tandis que la rivière est un affluent, un cours d'eau qui se jette dans un autre cours d'eau. Le point de jonction se nomme confluent. L'estuaire est l'embouchure du fleuve, l'endroit ou se mêle les eaux douces et salées. On parle alors d'eau saumâtre, intermède entre l'eau douce et l'eau de mer. Cette distinction fleuve/rivière est encore une particularité de la langue française qui n'existe ni en italien, ni en anglais, ni en russe, ni en japonais, ni en coréen. Vous direz après cela que le français est une langue simple :)

dimanche 21 janvier 2018

Défi 46 - Plume - 21 janvier


Plume



Paroles de la chanson Comme Une Plume Au Vent par Sylvain Cossette
J'ai connu 
Les nuits blanches 
Les nuits de peine et de tourmente 

J'ai connu 
Le silence 
Le seul témoin de ma souffrance 

Mais je n'ai jamais connu le désespoir 

Je t'ai vue 
Belle femme 
Je t'ai reconnue belle flamme 

Tel un phare 
Qui me guidait à mon port 

Je rêve d'un printemps 
Car il me soulève 
Comme une plume au vent 


Bercée entre ciel et terre 
Pour que s'arrête le temps 
Pour me déposer enfin 
Comme une plume au vent 

J'ai vu la mer 
Et ses rivages 
Maintes fois j'ai fait naufrage 

Mais je n'ai jamais perdu 
L'espoir 

Je rêve d'un printemps 
Car il me soulève 
Comme une plume au vent 
Bercée entre ciel et terre 
Pour que s'arrête le temps 
Pour me déposer enfin 
Comme une plume au vent 

J'ai en moi 
Cette voix 
Qui réclame de grands chemins 
Des fleuves qui n'en finissent pas 

Oh! Je dois 
Te quitter mon amour 
J'ai mal de pays et de mers 
Pourtant "Je t'aime" 

Je rêve d'un printemps 
Car il me soulève 
Comme une plume au vent 
Bercée entre ciel et terre 
Pour que s'arrête le temps 
Pour me déposer enfin 
Comme une plume au vent

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J'ai ouvert il y a un an un atelier d'écriture "Plumes des villes et plumes des champs" avec beaucoup de joie et d'espoir mais la joie et l'espoir sont bien moins forts aujourd'hui. Le recrutement est poussif et les participantes actuelles n'ont plus la foi. Je veille pourtant à varier les sujets et les exercices. J'accorde du temps aux anniversaires, aux prises de parole. Hélas ! Rien n'y fait. Même ce challenge n'a eu aucun succès. Je n'ai pas reçu un seul texte malgré des promesses. Je me donne jusqu'à l'été avant de décider de continuer ou d'arrêter. Quelle déception !!!




samedi 20 janvier 2018

Défi 45 - Bougie - 20 janvier


Bougie

Bougie ancien nom de Bejaïa en Algérie fournisseur au moyen âge de grandes quantités de cire pour chandelles. La bougie était un appareil d'éclairage formé d'une mèche tressée entourée de cire. Aujourd'hui, la bougie est un objet d'ornement. Elle s'est parée de senteurs. On l'utilise pour les grandes occasions : fêtes, anniversaires ou pour son bien-être. Le Danemark par son hygge est un grand consommateur de chandelles. Les bougies donnent une atmosphère tout à fait particulière aux lieux qu'elles investissent. Mes préférées sont les bougies pomme/cannelle au goût d'automne.

vendredi 19 janvier 2018

Défi 44 - Pluie - 19 janvier


Pluie

J'aime la pluie. Evidemment, vu l'endroit où je vis, j'ai intérêt à l'aimer. Il pleut plus de 200 jours par an. La pluie, c'est la vie. J'aime la pluie. Elle est comme une musique lorsqu'elle ruisselle sur le toit ou frappe à la vitre. J'aime la pluie. Elle m'a donné mes plus beaux souvenirs et le plus intense est à Venise, par une fin d'après-midi un peu grise où la pluie s'était invitée dans la lagune. Au détour d'un canal, elle dansait sur l'eau et je la contemplais en ruisselant. Je n'avais pas d'appareil photographique sur moi mais je doute qu'un objectif soit capable de capter le merveilleux, le miraculeux de la scène. J'aime la pluie et cela tombe bien, on en annonce pour aujourd'hui.

jeudi 18 janvier 2018

Défi 43 - Lune - 18 janvier


Lune

Au bord de la mer

Théophile GAUTIER


La lune de ses mains distraites 
A laissé choir, du haut de l'air, 
Son grand éventail à paillettes 
Sur le bleu tapis de la mer.

Pour le ravoir elle se penche 
Et tend son beau bras argenté ; 
Mais l'éventail fuit sa main blanche, 
Par le flot qui passe emporté.

Au gouffre amer pour te le rendre, 
Lune, j'irais bien me jeter, 
Si tu voulais du ciel descendre, 
Au ciel si je pouvais monter !

La Lune (avec un L majuscule) est un corps céleste éclairé par le Soleil qui tourne autour de la Terre. On dit que la Lune est l'unique satellite naturel de la Terre car elle est le seul astre lui tournant autour continuellement. Elle est le deuxième objet le plus brillant dans le ciel après le Soleil. Elle effectue une rotation autour de la Terre en 29.5 jours. Elle est l'amie des poètes et des peintres qui l'ont magnifiée. Elle influence l'homme et trouble son sommeil. Elle fascine autant qu'elle effraye.

mercredi 17 janvier 2018

Défi 42 - Eau - 17 janvier


Eau

Eau. Liquide transparent, parfois souillé, parfois sali, venant de source ou du ciel, qui court, qui plonge, qui stagne, eau douce ou salée, eau bénite ou mystérieuse... L'eau est un univers magique qui ouvre notre fantaisie, peuplée de sirènes, de nymphes, d'hydres, de gorgones... L'eau est source de vie mais elle donne parfois aussi la mort. Eau miroir, eau purificatrice. La pensée s'égare au fil de l'eau et vogue les mots sur un petit bateau...

mardi 16 janvier 2018

Défi 41 - Merci - 16 janvier


Merci

Déférence, respect, petit mot qui ne coût pas très cher et qui ouvre bien des portes. Nous vivons dans une époque bien étrange où la politesse n'est plus guère de mise. Pourtant, quelques petites attentions rendent les rapports entre les humains plus simples et plus agréables. Tenir la porte et remercier, le dire à la caissière du supermarché (désolé mais hôtesse de caisse ne passe pas), au facteur, aux éboueurs. Je dois être d'un autre âge, d'une autre époque mais j'aime remercier. C'est un mot jubilatoire tant pour moi qui le dit que pour celui qui le reçoit. Alors merci de m'avoir lue.

lundi 15 janvier 2018

Défi 40 - Pierre - 15 janvier


Pierre

“Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre.”
Tout passe, tout lasse et les mauvais souvenirs d'hier s'estompent dans les minutes qui s'égrènent. A l'inverse, les moments heureux peuvent être revécus avec bonheur à l'infini. Pierre après pierre nous construisons notre bonheur. Parfois les murs s'écroulent mais une force invisible nous pousse à recommencer notre travail. Rien n'est jamais perdu.

dimanche 14 janvier 2018

Défi 39 - Aile - 14 janvier


Aile

Va-t-en dire au vent qui t'amène
Que le monde n'est rien sans toi
Il n'y a que l'amour qui t'entraîne
A monter plus haut chaque fois

D'un battement d'aile l'oiseau s'élève dans le ciel. Toujours plus haut, toujours plus haut, il aimerait atteindre le soleil. Il ne sait pas ce qui est arrivé à Dédale et Icare. Enfermés dans le labyrinthe aux sorties gardées, ils ont confectionné des ailes et les ont collées sur leurs omoplates afin de pouvoir s’enfuir. Mais comme les ailes étaient collées sur leurs corps avec de la cire, Dédale avertit son fils de ne pas s’approcher du soleil. La jeunesse impétueuse écoute rarement les conseils des adultes et Icare, tenté par la lumière et grisé par l’ivresse de l’altitude frôla le soleil et la chaleur lui brûla les ailes. Privé de son moyen de locomotion dans les airs, il tomba et mourut au fond de la mer.

samedi 13 janvier 2018

Défi 38 - Fidélité - 13 janvier


Fidélité

Jean-Jacques Rousseau disait "L'ami véritable donne son cœur sans réserve, sans condition, et uniquement parce qu'il aime. Il a la sincérité, la délicatesse, les transports, la fidélité du sentiment. Le faux ami n'aime que relativement à son propre intérêt, et si la cupidité le lui conseille, il deviendra ingrat et parjure." J'ai toujours cherché, rarement trouvé des amis fidèles. L'intérêt prime sur la loyauté. J'aurais peut-être dû m'acheter un chien mais je ne suis pas une grande amie de la race canine. A force de déceptions, je me suis tournée vers des choses matérielles. Objets inanimés avez-vous une âme ? Qu'importe avec un livre, un disque, une écharpe en soie, je ne peux pas être déçue.

vendredi 12 janvier 2018

Défi 37 - Fleur - 12 janvier


Fleur

Les fleurs que j'aime.

Fleurs arrosées 
Par les rosées 
Du mois de mai, 
Que je vous aime ! 
Vous que parsème 
L'air embaumé !

Par vos guirlandes, 
Les champs, les landes 
Sont diaprés : 
La marguerite 
Modeste habite 
Au bord des prés.

Le bluet jette 
Sa frêle aigrette 
Dans la moisson ; 
Et sur les roches 
Pendent les cloches 
Du liseron.

Le chèvrefeuille 
Mêle sa feuille 
Au blanc jasmin, 
Et l'églantine 
Plie et s'incline 
Sur le chemin.

Coupe d'opale, 
Sur l'eau s'étale 
Le nénufar ; 
La nonpareille 
Offre à l'abeille 
Son doux nectar.

Sur la verveine 
Le noir phalène 
Vient reposer ; 
La sensitive 
Se meurt, craintive, 
Sous un baiser.

De la pervenche 
La fleur se penche 
Sur le cyprès ; 
L'onde qui glisse 
Voit le narcisse 
Fleurir tout près.

Fleurs virginales, 
A vos rivales, 
Roses et lis, 
Je vous préfère, 
Quand je vais faire 
Dans les taillis 
Une couronne 
Dont j'environne 
Mes blonds cheveux, 
Ou que je donne 
A la Madone 
Avec mes vœux.

Louise Colet (1810-1876)


"Je vous ai apporté des fleurs en gage de mon amour" disait l'amoureux transi. La belle n'en avait que faire; des fleurs c'est périssable. Elle aurait préféré un bijou, un diamant éternel, un rubis, une émeraude, un saphir. Il n'avait pas compris, son bouquet à la main, qu'elle ne l'aimait pas. Il avait pourtant étudié le langage des fleurs. Il était persuadé que les fleurs transmettent les sentiments bien mieux que les mots car elles sont les compagnes de l'homme depuis la nuit des temps. Ses roses rouges disaient "Je vous aime passionnément". Elle regardait sa montre pressée d'en finir. Elle avait espéré autre chose. Ce grand dadais n'était pas un bon pigeon. Sans un regard, elle laissa l'homme et les fleurs et rentra chez elle. Des fleurs et puis quoi encore ?

jeudi 11 janvier 2018

Défi 36 - Bonheur - 11 janvier


Bonheur

" Le bonheur, c'est comme la première neige dans les mains d'un enfant ...
Une magie qui nous donne envie d'en éclabousser tous ceux qu'on aime ! "
Texte d'un message reçu il y a quelques jours.

Le bonheur est une petite graine qui éclot et grandit au soleil. C'est le rire d'un enfant, c'est sa main dans la mienne, c'est le regard plein de gentillesse d'un inconnu croisé au coin d'une rue. Le bonheur c'est une vaguelette, un quelque chose d'indescriptible, une sensation, un sentiment...
J'ai l'habitude de dire que le bonheur c'est n'être pas trop malheureux entre les malheurs. Le nirvana ce n'est pas pour les hommes ; il faut trouver dans chaque chose l'essence qui rend heureux. Etre malheureux, triste, en avoir plein de dos, c'est humain mais cela ne dure pas. Il y a toujours quelque part une lueur, un instant qui change le regard et partant, la vie.
Soyez heureux !

mercredi 10 janvier 2018

Défi 35 - Amitié - 10 janvier


Amitié

L'amitié, c'est pour moi un paysage,
Où tu viens effacer mes petits nuages,
L'amitié, ce n'est pas un feu de bois,
Ce n'est pas une tape dans le dos
L'amitié, c'est toi qui ne réclame pas
Ce qu'un jour tu m'as donné. Bernard Sauvat



Tu l'appelais "Mon amie" mais elle ne l'était pas vraiment. Elle n'était ton ami que lorsque tu avais besoin d'elle. L'amitié ce n'est pas être dans l'attente de quelque chose, l'amitié c'est purement désintéressé. On se rencontre, on se trouve et d'une petite graine-instant naît une fleur aux mille pétales, aux mille couleurs. L'amitié c'est du temps, du silence, de l'écoute, de la tristesse parfois, de la joie souvent...
Tu l'appelais "Mon amie" et un jour tu as disparu de sa vie. Elle n'avait pas été à la hauteur de tes attentes. Elle t'avait donné son avis, comme une amie et cela t'avait déplu. Pourquoi demander à d'autres ce qu'ils pensent si c'est pour se fâcher ensuite ? 
Tu l'appelais "Mon amie" et elle pense encore à toi. L'amitié comme l'amour laisse des traces de pas sur le cœur. L'amitié transforme un être et le manque d'amitié le fait mourir à petit feu.
Tu l'appelais "Mon amie" et aujourd'hui tu es un petit personnage dans la photographie de sa vie.
Sois heureux "Son amie".

mardi 9 janvier 2018

Défi 34 - Livre - 9 janvier


Livre

Un livre, c'est un morceau du monde
C'est jeter des mots à la ronde
C'est le partage égoïste
D'un avare altruiste
Un livre c'est un fleuve mouvant
Au rythme des jours et des ans
Jamais terminé
Toujours à relire
Mots enturbannés
Pour mieux l'embellir

lundi 8 janvier 2018

Défi 33 - Glace - 8 janvier


Glace

Près d'un lac gelé, sept cygnes attendaient le printemps. Que faire d'autre quand on est cygne me direz-vous ? Près du même lac gelé vivait un petit garçon qui venait de recevoir au pied du sapin de Noël, une magnifique paire de patins à glace. Il attendait avec impatience que le matin se lève pour effectuer sa première sortie glissante. Pourquoi la nuit est-elle si longue ? se demandait-il bien au chaud sous son édredon de plumes. Aux premières lueurs, il s'habilla à la hâte, dévala l'escalier qui le menait à la cuisine, avala un bol de chocolat chaud et se couvrit d'un gros manteau, d'une paire de moufles et d'un bonnet et une fois ses patins lacés, il se mit à glisser sur la surface lisse et brillante de son lac en habits d'hiver. Les cygnes le regardaient étonnés. Comment un humain arrivait-il a se mouvoir aussi gracieusement à la surface de l'eau. D'ordinaire, c'était eux que revenait ce privilège. Le plus téméraire s’essayât à cette danse coulée sur le miroir gelé. Incroyable, il avançait. C'était un peu gauche mais drôle. Il appela ses amis et tous se mirent à patiner sur la glace. C'est depuis ce jour qu'on appelle ce lac, le lac des cygnes patineurs.

dimanche 7 janvier 2018

Défi 32 - Neige - 7 janvier


Neige

La neige a recouvert le sol d'un manteau de fourrure d'hermine. Bien au chaud, derrière ma fenêtre, je regarde tomber les flocons qui dansent une valse muette. Je fais partie de la famille des amoureux de la neige mais j'entends autour de moi des tas de grincheux qui énoncent telle une litanie tous les embêtements qu'elle provoque. Il y a deux faces à toute pièce et je préfère regarder celle du spectacle magique qui s'offre à ma vue. Cette immensité immaculée donne à mon cœur un élan particulier. Des souvenirs d'enfance, des bonhommes de neige, des descentes en luges, des doigts engourdis qui se dégèlent au contact d'une tasse de chocolat chaud... toutes ces choses au goût de pain d'épices et cannelle qui ont fait qui je suis aujourd'hui. La neige a cessé de tomber et les images-souvenirs se sont envolées jusqu'à la prochaine chute. Il va falloir se couvrir pour dégager le trottoir. Il ne faudrait pas que quelqu'un se casse une jambe en face de chez moi.

samedi 6 janvier 2018

Défi 31 - Montagne - 6 janvier


Montagne

Vue idyllique de carte postale ; sommets enneigés, ciel bleu et soleil, la montagne c'est beau, c'est calme, c'est vivifiant. J'aime le sentiment de liberté qu'apportent les cimes. L'air pur est un aphrodisiaque, une drogue douce sans danger. Est-ce pour cela qu'il y règne un état d'esprit particulier fait de solidarité et de bienveillance ? Vivre en montagne est rude parfois entre les averses de neige, les routes impraticables et les ressources limités pendant le mauvais temps. La montagne c'est aussi un art de vivre décoré de chamois et de petits cœurs dans un rouge si particulier. J'aime tout de la montagne sauf ses routes sinueuses qui grimpent en serpentant. Je crains la montée ; je redoute la descente. Qu'importe l'appel des crêtes est le plus fort et j'y retournerai bientôt...

vendredi 5 janvier 2018

Défi 30 - Espoir - 5 janvier


Espoir

“L'espoir est comme le ciel des nuits : il n'est pas coin si sombre où l’œil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile.” Octave Feuillet

Espoir, espérance même combat ? On le croit et pourtant il existe une petite nuance... Espoir tout comme espérance viennent du verbe espérer. Le premier en est le substantif, sans suffixe et équivaut à l’infinitif pris substantivement ; espoir est le fait d’espérer. La seconde dérive du participe présent du verbe espérer. L'espoir a donc un sens plus général, voire plus indéterminé que l’espérance.
L'espoir fait vivre quand une araignée du matin apporte le chagrin et celle du soir, l'espoir. Qu'il soit unique, trompeur ou secret, si quelqu'un en est porteur, il y a une lueur même dans les situations qui en sont sans. Sénèque disait "C'est quand on n'a plus d'espoir qu'il ne faut désespérer de rien." Hauts les cœurs, l'espoir est derrière la porte.

jeudi 4 janvier 2018

Défi 29 - Calendrier - 4 janvier



Calendrier

Ce que j'aime par dessus tout avec le changement d'année est le changement de calendrier. Depuis quelques années, mon choix se porte sur celui de Mary Engelbreit dont j'ai déjà parlé dans ce blog. Il offre de la place pour indiquer les rendez-vous importants, les choses à ne surtout pas manquer. Il est le compagnon indispensable de mon BUJO, de mon Filofax et du calendrier électronique de mon téléphone. Est-ce que j'oublie quelque chose avec tout ça ? Normalement non.
Mais d'où vient le calendrier ? Les anciens ont cherché à découper équitablement l'année à partir de l'observation de la course des astres. Des calendriers il y en a de plusieurs sortes. Certains suivent un calendrier lunaire où les mois changent à chaque nouvelle lune, d'autres ajoutent un mois supplémentaire tous les deux ou trois ans. Enfin certains ajoutent les 11 jours de trop à la fin des mois. Chez nous, une journée dure 24 heures comme la rotation de la terre. N’oublions pas les calendriers agraire, liturgique et historique.

mercredi 3 janvier 2018

Défi 28 - Vœux - 3 janvier


Vœux

La nouvelle année est le temps des souhaits griffonnés sur des cartes postales ou virtuelles. Je te souhaite... puis suit une litanie de vœux qui nous fait ressembler à la bonne fée des contes.
Je te souhaite la santé, la richesse, le bonheur, la sérénité, l'épanouissement, la prospérité, la joie d'être en famille, l'amitié, l'amour, plein de surprises,... enfin tout simplement le meilleur. Les vœux, c'est comme les feuilles mortes ; ça se ramasse à la pelle et surtout ce n'est pas cher, un peu comme les compliments. Les vœux ça fait du bien au cœur et à l'âme. Quelqu'un qui prend le temps de souhaiter ne peut pas être mauvais. Quelqu'un à qui l'on souhaite a le droit de se sentir aimé, choyé, unique. Cette année, comme les autres je ne dérogerai pas à cette tradition même si ma liste de cartes de vœux rétrécit de plus en plus avec le temps qui passe. Je ne suis pas nostalgique, j'ai seulement appris à distribuer mes souhaits avec plus de parcimonie.
A vous qui me lisez, je vous souhaite une merveilleuse année 2018.

mardi 2 janvier 2018

Postcrossing décembre 2017

On ne compte plus les cartes qui se perdent... Heureusement d'autres arrivent.



Cartes reçues en décembre :

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