dimanche 28 septembre 2014

Belgicismes

Belgicismes

Atomium - Bruxelles
En Belgique, la langue française est utilisée dans le Sud du pays alors que le Nord utilise le flamand et une petite partie de l'Est : l'allemand. La Communauté française comprend la plus grande partie du territoire de la région wallonne et le territoire de Bruxelles-capitale.
Si dans certains pays, la cohabitation de plusieurs langues officielles ne pose pas de problème, il n'en est rien en Belgique. Les relations entre les différentes communautés deviennent chaque jour un peu plus difficiles en empoisonnent la vie politique.

Si vous parlez avec un Belge francophone, son discours ne différera pas sensiblement du vôtre. Vous constaterez cependant certains particularismes de langage (les belgicismes) dont vous trouverez un aperçu succinct ci-après...



Il fait lourd. On pourrait bien avoir de la drache. C'est vrai qu'il pleut assez bien mais ça varie quand même. On passe du malade au caillant le temps de dire ouf. Heureusement qu'on a les aubettes le long des drèves pour s'abriter en attendant le tram. Moi, je ne conduis plus mon auto, elle ne sait plus avancer depuis que j'ai donné une baise à la berme centrale. Il y avait des grenailles errantes et j'ai eu un sinistre total. 

Là tantôt, j'ai cru avaler par le trou contraire, le trou du dimanche si tu préfères, quand mon fils m'a dit qu'il fréquentait. Il déloge depuis quelques jours et à son âge, ce ne doit pas être grand chose de rare. Encore une avec des crolles qui écoute de la musique de djoumdjoum. On ne voit plus que ça dans les gazettes, des gens qui se font queuter. Mais tu me connais, j'ai pris mes renseignements et la froebelienne qui a une longue langue m'a dit que c'était une qui avait le cul dans le beurre et qui allait mettre de la misbrouille dans mes bidons. Ce sera autre chose de la voir une belle-mère à la main ! Ils auront dur, c'est sûr. Il va y avoir des minous partout sur le tapis plain et le feu ouvert va donner des crasses. Je pourrai toujours leur offrir une ramassette, un cache-poussière et une chamoisette. Comme ça, ils ne pourront pas dire que je suis contraire.

Pour me remettre après, j'ai pris une bonne pils, un américain-frites et des croustillons avec du sucre impalpable parce qu'il n'y avait plus de merveilleux. Faut se caler dans ces cas-là ! Les émotions, ça creuse.

Dans le fond, je serai quitte de mon fils et je ne vais sûrement pas en faire tout un plat. S'il veut vivre dans une cave-cuisine et choser comme un loqueteux, c'est pour lui. Il ne sera jamais universitaire. Il n'a même pas fini ses humanités. Il brossait et me disait qu'il avait des heures de fourche...
Quand même, c'est un drôle d'apothicaire.

Distillerie de Biercée

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