Budapest, un dernier regard

A côté du Budapest des cartes postales, il y a le Budapest de la misère, des réfugiés, des malades, des laissés pour contre. Je n'en avais jamais vu autant sans doute parce qu'ailleurs ils se cachent pendant la journée ou vivent à l'extérieur des villes. Ici, ils sont partout avec leurs yeux vitreux d'avoir trop bu, leurs ventres énormes, leurs dos courbés. Leur augmentation prouve que l'Europe s'appauvrit. Rien que chez nous, 1.652.000 personnes vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté. 15,1% est considérée comme pauvre. Que dire alors dans des pays moins généreux que le nôtre. 

Une peinture sur un mur nous rappelle que le Rubik’s Cube a été inventé en 1974 par le Hongrois Ernő Rubik, et s’est rapidement répandu sur toute la planète au cours des années 1980. Le Rubik's Cube est un casse-tête géométrique à trois dimensions composé de 26 petits cubes (il n'y a pas de cube central) qui, à première vue, paraissent pouvoir se déplacer sur toutes les faces et semblent libres de toute attache sans tomber pour autant. Un système d’axes, dont le mécanisme a été breveté par son auteur, Ernő Rubik, se cache au centre du cube.

D'autres fresques murales recouvrent les murs du quartier juif dont une d'Elizabeth d'Autriche, la bien-aimée Sissi.

Dans la boutique d'un fleuriste, une vieille dame lit un livre sur les papillons; Elle me fait pensée à ma vieille amie conteuse.

Une autre veille dame aimerait sans doute qu'on lui conte des histoires... Il n'y a pas de mal à s'instruire.

Vous désirez visiter la ville en pédalant ? Il y a partout des vélos verts. Il suffit de les emprunter.

Peut-être préférez-vous le confort d'un limousine pour sillonner les routes.

A moins que vous n'optiez pour le charme d'une Trabant.

Pas moyen de visiter un pays sans tomber sur un compatriote. C'est par ici Dakar ?

Pour les petites soifs, il y a les bars...

et pour les faims, petites ou grandes, des établissements à tous les coins de rue et même dans la rue.

Alors, c'était bien Budapest ?

Pas le temps de répondre, il est déjà l'heure de rentrer. Au revoir la Hongrie !