samedi 8 août 2015

Brussels South Charleroi Airport



Mardi 4 août - une première pour nous. Nous partons de l'aéroport de Charleroi Bruxelles Sud. Ce n'est pas que l'on ait délibérément choisi de bouder ce lieu mais la vie a fait que tous nos vols décollaient toujours de Brussels Airport.

Pour nous y rendre, j'ai regardé sur Internet le prix d'une navette. Il y a 14 kilomètres. Cela prend 20 minutes. Coût des opérations... 46 euros.



Euh ! vous n'avez pas moins cher ? J'ai donc demandé à ma copine Béa qui nous a gentiment véhiculé. Mais surprise surprise: pour déposer des passagers il faut payer 1 euro. D'abord prendre un ticket à l'entrée, passer entre les files de voitures pour accéder à la borne de validation du ticket, descendre de la voiture, payer, remonter et s'en aller. On n'est pas ridicule à Charleroi juste un peu racketteur.

On entre dans le hall des départs qui n'est pas franchement accueillant. Le terminal ne date pourtant que de 2008. Nous sommes bien à l'avance aussi prenons nous le temps de faire le tour du propriétaire. C'est étrange mais la population de l'aéroport est différente et cela n'a rien d'une connotation raciste. On y voit plus de "jeunes casquettes" et de "thons en slaches" que de femmes voilées. Il n'est pas encore sept heures du matin et tout naturellement, le marchand de journaux est encore fermé. Cela semble une telle évidence dans une région au taux de chômage de 22,8% et pendant les vacances d'été où passent des milliers de voyageurs que je me demande pourquoi cette réflexion me vient à l'esprit.

Validation du billet par scan électronique et entrée dans le petit free shop. Un bon point. Le gin que voulait Bora est là. Mais dilemme - nous n'avons pas de bagages enregistrés en soute donc l'acheter maintenant c'est impossible. On le prendra au retour... sauf que les arrivées ne repassent pas par le shop. Il semble qu'on soit plus ingénieux en Flandre. Pas de gin donc mais une photo souvenir. Je sais, ça n'a pas le même goût...


Direction la porte d'embarquement déserte. Nous avons le choix des sièges avec vue sur la piste et Ransart dans le lointain.


Le vol 6946 est retardé et des vouchers sont à disposition des passagers. On le dit une fois, deux fois, dix fois. En français en néerlandais, en anglais et on repart pour un tour. Toutes les deux minutes... Il semble y avoir un bug dans dans la bande son. Si les passagers pour Rijeka n'ont pas entendu, ils peuvent se rendre tout droit au service des urgences acoustiques. Tiens, Madame Al Machin doit prendre son vol pour Nador. Trop tard, l'avion est parti sans elle. Pendant ce temps, la température monte à Budapest.


La préposée à l'embarquement annonce notre vol. Il faut se mettre en file. Elle passe entre les passagers, un stylo à la main, et entoure quelque chose sur certaines cartes d'embarquement puis décide qu'elle a fait assez et retourne vers son comptoir. Le mystère restera entier. Les passagers prioritaires avancent suivi du gros du troupeau. Le contrôle des cartes d'embarquement se fait "à l'ancienne" Je regarde ta tête, je regarde ta carte et ton passeport et je ne note rien. Je déchire la moitié de la page imprimée, pas une déchirure nette bien sûr... Les scanners étaient trop chers ? Déception. On ne monte pas encore dans l'avion. Nous devons attendre serrés comme des sardines portugaises dans les escaliers en béton nu. Décidément, ce séjour ne commence pas sur un ton glamour...


Au retour, comme prévu, la sortie est rapide. Nous avions oublié le chargeur du téléphone de sorte qu'il nous était impossible d'appeler Béa pour rentrer à la maison. Rien de grave; nous prendrons un taxi. Dehors des camionnettes sombres, vitres teintées. Nous avons été "kidnappés" par un chauffeur qui nous a "volés" à un de ses confrères. Pendant tout le trajet, il est resté le téléphone vissé à l'oreille,  se faisant invectiver en arabe, ne respectant aucune priorité ni limitation de vitesse. Prix de la course : 25 euros - sans justificatif et sans que le compteur ait été allumé. Après nos taxis à Riga, Tallin, Vilnius et Budapest, on a l'impression de venir de la civilisation...

A demain pour la suite des aventures hongroises.

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