dimanche 6 septembre 2015

La libération de Charleroi - 3 et 4 septembre 1944


C'est ce 4 septembre 2015 que Hainaut Mémoire et la Ville de Charleroi se sont associés pour mettre en valeur le site désaffecté du stand de tir de Marcinelle Villette situé à l'angle de la rue de la Belle-Vue et de la rue Jules Bordet  où ont été fusillés 50 résistants et où on peut d'ailleurs encore voir le cachot et le poteau d’exécution.






Les 3 et 4 septembre coïncident avec les 71 ans de la libération de Charleroi et la manifestation est placée dans le cadre du 70ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la libération des camps. Le 4 septembre 1944, des combats de rue ont encore lieu dans Charleroi quand les troupes américaines du général Bradley font leur entrée dans la ville. Les soldats sont acclamés par les habitants dont la ville a été occupée pendant quatre ans.




Le Service Jeunesse de la Ville de Charleroi et deux de ses Maisons de Jeunes: L'Atelier/M de Monceau-sur-Sambre et L'Éveil de Ransart ont voulu sensibiliser la population sur ce site et y ont associer des jeunes de la région en proposant leur participation à la réalisation d’une fresque monumentale à partir de projections. Une partie de cette fresque a pris la forme de panneaux en bois et sur le thème essentiel de la Résistance. Ils ont été réalisés pour partie lors d’un stage pendant les vacances de Pâques à l’Atelier/M.




La suite du projet de valorisation du Tir de Marcinelle s'est déroulée début juillet, sur le site même, lors d’une "jam" organisée par la Maison de Jeunes L’Éveil de Ransart et une vingtaine de graffeurs. L’œuvre globale a été dévoilée et inaugurée ce vendredi 4 septembre. Les écoles du quartier ont été invitées le matin et le grand public l'après-midi lors de visites guidées. D'anciens véhicules US ont parcouru les rues de la ville. La cérémonie d'inauguration en présence d'anciens résistants et déportés a eu lieu vers 18 heures suivie d'un verre de l'amitié.










Comme toujours, le bonheur des uns fait le malheur des autres. Une polémique est née du graffiti sur lequel on voit un soldat allemand de face, en position de tir qui semble viser la rue (?) avec son arme... sauf que la rue se trouve derrière lui... Certains riverains jugent cette image agressive...


En complément des des fresques, l'Institut des Vétérans-Institut national des Invalides de Guerre (IV-INIG) présentait  son exposition "Résistance en Europe".













Une bien belle initiative pour que jamais on n'oublie l'histoire pas si ancienne.


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