samedi 20 juin 2015

Les coups de fil sont ceux qui occasionnent les plus grandes blessures


Le soir tombe enfin sur cette maudite journée ou plutôt journée maudite. C'était pourtant dès le matin, un vendredi comme les autres. J'avais prévu quelques activités qui, à défaut d'être agréables, auraient eu le mérite d'être utiles (et surtout obligatoires) en cette fin du mois de juin.

Hélas, ce matin, pas de grand entrain. Qu'à cela ne tienne, ce sera pour l'après-midi ou même pour la soirée. La journée est loin d'être terminée. Je devrais pourtant le savoir : "Qui remet à l'après-midi, se retrouve souvent puni" (Proverbe du pays de Burzée)


Il a suffit d'un coup de téléphone, un uppercut auditif pour que le cours de ma journée, de ma semaine, de mon existence se trouve à nouveau bouleversée. Je regarde l'écran, la tête vide. J'ai un poids d'une tonne sur les épaules, la nuque endolorie et les doigts qui parviennent à peine à taper des mots qui semblent ne plus avoir de sens.

C'est dans ces moments là qu'on aimerait être Massaï et "enserrer" une mauvaise nouvelle entre deux pensées positives. Oui mais il faut encore en avoir deux. Pour tenter d'avaler la pilule, j'ai ma première pensée positive et je vais créer ma seconde...



Les Massaïs pensent qu'il n'y a pas d'éveil sans souffrance. La chair qui n’est pas douloureuse ne ressent rien  Je peux vous assurer que je dois être bien éveillée car souffrir je sais ce que cela veut dire même si il y a toujours pire ailleurs. Pour eux, les épreuves de Enk’Aï offre la possibilité de grandir. Perso, je crois que je peux passer mon tour. Ils remercient la déesse de mettre les épreuves sur leur chemin. Ils les résolvent symboliquement en "nouant leur cœur" : huit nœuds sur une corde (symbole de la chose à vaincre). Ils dénouent ces nœuds (résolution de l'épreuve) en signe de reconnaissance de la chose comme leur étant propre puis en affrontant la difficulté.


Il ne me reste plus qu'à défaire les nœuds et à me préparer pour la bataille. Ai-je un autre choix ? Oui, me souffle-t-on. J'ai le choix des armes. Ce sera dorénavant comme je voudrai, quand je voudrai et avec qui je voudrai. Enfin, encore un peu plus qu'avant :) parce que je sais déjà comment les choses se passent...

1 commentaire:

  1. Les massaïs sont de grands sages ...
    Si ça peut t'aider, voici ma technique : Je me pose, je respire un grand coup, je bois un grand verre d'eau ( j'allume une clope mais ça c'est pas bon ...Hihihi ) et je me pose les questions : En quoi cette chose ( pensée, actes, ...) m'atteint et m'affecte ? Est-ce si grave pour moi ? Comment la dépasser ? Souvent en lâchant prise et en se disant que c'était utile dans le sens où ça ouvre les yeux et permet d'avancer en tirant les conclusions qui s'imposent ... Il faut être fier d'avoir dépassé l'épreuve ^+^ ...Parce que la vie n'est pas un long fleuve tranquille mais souvent une mer agitée et houleuse, tu dois garder le cap et ne pas perdre de vue ce qui te rend heureuse ... Courage mon capitaine ^+^

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