Dans les bac depuis le 25 mai, le troisième album de Thomas Dutronc "Éternels jusqu'à demain" est enfin arrivé sur ma platine. Dans ces onze titres, Thomas Dutronc se dévoile un peu dans des textes plus graves, plus intimes,plus mélancolique sans que la légèreté et l'humour ne soient très loin. Il parle de la Femme, de l'Amour, avec un grand A comme un romantique.
Ce disque marque un tournant dans la carrière du chanteur avec des sons rock et pop mais on retrouve très vite les accords de jazz manouche. Attiré par Londres pour change d'air, changer de son, il s'est entouré de musiciens de Jamiroquai, d'Adele, de Sia ou l'ingénieur du son de Paul McCartney.
Le disque commence avec une chouette adaptation du poème de Louis Aragon, "Est-ce ainsi que les hommes vivent" mis en musique en son temps par Léo Ferré, chanté par Catherine Sauvage et repris par Bernard Lavilliers. Une chanson aux sonorités western sublimement orchestrée, mélodie pop à l'élégance entêtante composée par David Chiron.
Allongés dans l'herbe, titre entraînant, promu en premier comme un appel à découvrir la suite.
Croc madam, chanson écrite par son ami Matthieu Chedid qui donne envie de danser
J'me fous de tout, une ode au farniente
Qui je suis toute en rythme
Princesses, une petite ballade douce en pop anglaise
Chez les yé-yé, hommage à Gainsbourg en version rock très dansante,
Je n'suis personne duo avec son père Jacques Dutronc, une ballade sur les désillusions de l’existence
Archimède chanson jazzy
Minuit moins le quart dans l'esprit jazz manouche du premier album
I'll see you in my dreams standard chanté jadis par Louis Armstrong, Doris Day, Cliff Edwards, Ella Fitzgerald. également au répertoire de Django Reinhardt et de Chet Atkins, les modèles de Thomas.
Éternels jusqu'à demain - Thomas Dutronc - Mercury Music Group
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