lundi 12 janvier 2015

Le petit qui poussait


Paris hier, c'était ça. Une foule sans précédent d'inconnus et de connus, de chefs d'états et de familles des victimes, tous ensemble pour rendre hommages aux 17 personnes tombées au champ d'honneur de la bêtise, de l'aveuglement religieux, de la haine. Tous, ils étaient là pour dire que la France n'avait pas peur et qu'elle voulait rester libre. Face à cette marée humaine, on parlait d'une des plus grandes manifestations depuis la libération - sauf qu'ici on est loin d'une fin de guerre ; on serait plutôt au tout début. Il ne faut pas se voiler la face - pas se voiler du tout d'ailleurs - nos sociétés sont gangrenées par des fous d'Allah et nos responsables politiques, par souci électoraliste, par facilité et sous des prétextes angéliques n'ont rien fait à ce jour. Nous devrons être attentifs à ce que ces tragiques événements n'amènent pas à une restriction de nos libertés. Ce serait tellement simple - toujours plus contrôler au nom de la sécurité.


Mais derrière la gravité, le sérieux de la manifestation, il y a eu des moments Charlie". Je n'ai pu m'empêcher de rire lorsque j'ai vu Nicolas Sarkozy pousser pour être au premier rang - place qui n'était pas la sienne. Son retour en politique n'augure rien de bon pour la France qui sera amenée à choisir en 2017 entre la peste et le choléra.


L'autre moment Charlie - lorsque les survivants éclatent de rire entre leurs larmes. Un pigeon a pris François Hollande pour cible... Cabu, Wolinski et les autres auraient adoré.

L'amour plutôt que la haine. La liberté à tous les prix !!!

1 commentaire:

  1. J'ai eu l'image comme dans un flash : le Petit Poucet a-t-il semé des cailloux pour retrouver son chemin vers le grand palais de l'elysée ? ^+^

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