jeudi 3 août 2017

Olivier Terwagne à La Ruche Théâtre à Marcinelle et restaurant-brasserie de La Ruche


OLIVIER TERWAGNE – QUATUOR
CONCERT
LA RUCHE THÉÂTRE/GRENIER
29 JUILLET – 20H30

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29 juillet. Avec quelques copines nous avons décidé d'aller voir Olivier Terwagne en concert. Nous l'avions découvert à La Guinguette Littéraire de Mons il y a tout juste un an moins un jour et nous avions fort apprécié. Donc nous voilà à La Ruche Théâtre une heure trente avant le début du concert pour manger un morceau au restaurant-brasserie de La Ruche. Déception alors qu'il y aurait tout pour que cette expérience soit théâtralement idyllique. Il fait beaucoup trop chaud pour que ce moment soit agréable. Et, même si la serveuse est accorte, le temps infini avant de recevoir son plat nous enlève presque l'envie de manger. Pour être à l'heure dans la salle, il nous faut nous dépêcher nous privant d'un dessert et d'un café. Côté prix, c'est cher. 18 euros le hamburger maison... servi avec des frites croustillantes +++ . Ce ne sera pas la découverte de l'année et on choisira un autre endroit pour une prochaine sortie.


Sorties tard, nous avons heureusement pu compter sur une amie qui nous avait gardé des places. Le grenier est sold out et des gens se font gentiment évincer à la billetterie. Nous nous installons confortablement dans un grenier surchauffé et le spectacle commence. Voix off qui lit un journal retrouvé dans une maison abandonnée puis les premiers accords de l'excellent quatuor qui accompagne Olivier Terwagne.


Issu de la « French toy’s pop song mélancomique » comme il se plaît à le dire, Olivier Terwagne vous emmène dans son univers cabaret mélangeant jouets d’enfant, piano, accordéon, sons électroniques et autres instruments comme le cor ou encore le violon. Le chanteur, avec ses acolytes Stéphanie Gilly (Cor, sax soprano, trompette, flûte, sax ténor, Ewi), Adrien Fortemps (Batterie), Benjamin Albertani (Basse) et Françoise Derissen (violon) jette un regard poétique et satirique sur notre époque.


Il se produisait dans le cadre du Festival Eté Divert’, sur une idée de Daniel Branswyk, administrateur de La Ruche Théâtre et trésorier de Divertiscènes. Grand passionné de théâtre, il rêvait de voir naître à Charleroi un festival d’été à l’instar de Spa ou même, soyons fous, d’Avignon.

Son idée était d’occuper les espaces de La Ruche Théâtre et du Poche Théâtre durant les deux mois d’été afin d’offrir la possibilité aux habitants de la région ou aux touristes de s’occuper culturellement durant leur passage à Charleroi. Divertiscènes pourrait alors louer ces bâtiments qui restent vides durant près de deux mois et, par la même occasion, soutenir les artistes en leur proposant des salles à prix cassés voire même totalement gratuites pour y organiser des événements à caractère culturel (spectacles, concerts ou stages).

Ce projet qui collait parfaitement à nos missions de développement du spectacle de divertissement, de soutien aux artistes et de divertissement a fait l’unanimité au sein de l’équipe de Divertiscènes. Nous y avons vu une opportunité à saisir dans l’exploitation de ce créneau encore inoccupé à Charleroi.

C’était donc l’occasion pour la plate-forme de se démarquer de ses homologues culturels qui, durant la période de juillet et août, rechargent leur batterie et proposent peu, voire pas du tout, d’activités estivales. En outre, au travers ce festival, nous pourrions concrètement participer à la diversité et multiplicité des formes artistiques et enfin, faire rayonner Charleroi partout en Belgique francophone.


Nous avons toutes passé un fort bon moment et retrouverons ce talentueux artiste avec plaisir.









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