samedi 12 août 2017
Mon éponge à vaisselle, mes sous-vêtements et je ne sais plus quoi
Je lis dans le journal Metro de ce matin que la durée de vie d’une éponge de cuisine est…d’une semaine. Une étude scientifique co-réalisée par plusieurs universités allemandes, publiée le 7 juin dernier, m'apprend que les éponges de cuisine ne peuvent pas être utilisées au-delà d’une semaine car elles contiennent en moyenne autant de bactéries que la matière fécale humaine. Pas question de contourner le problème, les laver ne ferait qu’aggraver les choses selon le New York Times car un nettoyage les rendrait en effet plus vulnérables.
Il y a quelques temps, dans une newsletter arrivée dans ma boite mail, je lisais qu'il fallait changer de sous-vêtements tous les jours - par sous-vêtements, on parlait de culotte, shorty, tanga ou string ou autre (dommage qu'ils ne précisent pas ce qu'est l'autre), de chaussettes, de bas ou mi-bas et de soutien-gorge et tant qu'on y est, de tout vêtement que l'on porte à même la peau ou près du corps : t-shirt moulant, débardeur, leggins et collants... tout cela au nom de la sacro-sainte hygiène, des odeurs et même des maladies de peau. Et pour les autres vêtements me demanderez-vous ? Eh bien, c'est la même chose pour une hygiène optimale, mieux vaut les changer tous les jours... mais on peut éventuellement les garder 2 ou 3 jours...
Je ne sais pas vous, mais des nouvelles comme celles-là, ça me gonfle et mon cerveau n'a qu'une envie, c'est de dire aux rédacteurs de se mêler de leurs culs (cul - vous voyez le rapport entre la matière fécale et les culotte, shorty, tanga, string et surtout autre chose...). J'avais une grand-mère extraordinaire, morte à 93 ans il y a trèèèèèèèèèèès longtemps qui m'a appris bien des choses qui ont fait qui je suis aujourd'hui. Ma grand-mère n'avait ni douche ni baignoire et pourtant elle sentait le propre et le savon Palmolive. Je l'ai toujours connue se lavant dans un bassin, à l'extérieur, par tous les temps, seulement abritée par un auvent en plaques ondulées transparentes, adossé à la maison.
Se laver était pour elle outre une nécessité, un réel plaisir. Était-ce le savon qui lui donnait cette jolie peau toute lisse qui aimait recevoir des baisers ? Elle me criait d'arrêter de l'embrasser mais ses yeux me disaient encore ; et je ne m'en privais pas. Elle était toujours habillée pareil ; une robe en Diolen et un tablier en nylon pour se protéger car sans machine à laver, vous pensez bien qu'elle ne changeait pas de vêtements tous les jours. La lessive était une affaire sérieuse qui avait lieu dans une bassine en zinc puis le linge était mis à sécher sur les fils dans le jardin. Ma grand-mère disait dans son patois que chaque lavage était un mal pour le linge ; et elle avait bien raison.
Sa vaisselle, elle la faisait dans un évier en faïence blanche et elle déposait les pièces lavées dans le bassin où elle se lavait. Elle n'utilisait pas d'éponge pour sa vaisselle mais une brosse et une lavette et je peux vous assurer qu'elle ne les changeait pas toutes les semaines.
Au vu de sa longue existence et de sa bonne santé, je pense que toutes les bactéries doivent l'avoir protégée. Une affaire à méditer !
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