mardi 15 août 2017

Cancans sur la place Rouge


Si l'on m'avait dit il y a un an que j'écrirais ce billet d'humeur, j'aurais haussé les épaules et demandé à mon interlocuteur si un cheval de bois lui avait donné un coup de patte. Hélas ! force est de constater qu'en cette presque mi-août, les choses ont changé et que bien de l'eau a coulé sous les ponts de la Moskova.

L'histoire est véridique mais les noms des protagonistes ne sont pas cités par charité. Comme dirait le canard enchaîné, on ne frappe pas un homme à terre, l'homme étant un couple "d'amis" et le "à terre", le plus bas de mon estime.

Il était une fois... mais faisons court pour ne pas lasser les lecteurs. En bref, deux de nos "amis" ont parcouru 3.710 kilomètres pour faire des cancans sur la Place Rouge. Déception, désillusion, consternation et tous les noms en ion du monde - lorsque les faits nous sont revenus, nous étions fort déçus de leur peu d'amitié et de confiance mais surtout stupéfaits de leur manque de discernement. Tous les hommes ne sont pas semblables et il faut agir avec les étrangers en fonction de leur sensibilité, pas de la nôtre. C'était un fort mauvais plan d'aller médire chez un Russe en Russie et ce dernier, chagrin de la situation, a soulagé son cœur en rendant compte à son ami des faits qu'il avait appris. L'ami qui est une partie de nous, nous a rapporté la conversation et aujourd'hui, nous savons enfin à qui nous avons affaire. On se dit aussi que s'ils ont mal parlé en Russie, ils doivent l'avoir fait en Belgique mais nous ne le saurons jamais puisque nous avons coupé le ponts.
Ma philosophie est de dire en face ce que je veux dire à la ou les personnes concernées. J'attends des autres qu'ils fassent la même chose. Si ce n'est pas dans leurs habitudes ou qu'ils préfèrent les ragots, libres à eux, mais cela sans moi.

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