vendredi 23 juin 2017

Splendeurs du Pérou : Jour 8 : Cusco


Marché à Cuzco plein de couleurs et de produits inconnus. Nous sommes bien accueillis même si nous n'achetons rien. Les gens se prêtent volontiers au jeu de la photo... sans demander quelque chose en échange.


Le Pérou est considéré comme le berceau de la pomme de terre. On y trouve des centaines de variétés.


La maïs violet est une variété unique au monde. C'est lui qui entre dans la préparation de la chicha morada - une boisson non alcoolisée, familiale et bon marché. Suivant la saison ou la température, elle est bue chaude ou bien très fraîche (éventuellement avec des glaçons ou du jus de citron pressé).


Le manioc est une racine oblongue qui peut atteindre 1 m de longueur à la chair ferme, fibreuse, généralement blanche. Si on pense que son origine est mexicaine, il n'en reste pas moins qu'on en a retrouvé dans des tombes datant de 6.000 av. J.C. au Pérou dans la vallée de Chillón et la péninsule de Paracas.


Grand choix de fruits


Le Pérou est le troisième producteur mondial d'avocats.


Petit resto sur le marché.


Les taureaux de Pucara apportent bonheur, bien-être et protection à ceux qui vivent dans la maison et sont considérés comme des symboles de l’identité andine.


Eglise San Blas




Protection naturelle contre les intrusions


Panneau sensé décourager les voleurs.


Vivre à Cusco n'est pas de tout repos




Téléphone public


On rencontre des tas de chiens errants dans les rue des villes péruviennes... A côté d'eux, on peut voir des petits chéris bien habillés.


Vous trouverez partout quelqu'un prêt à se faire prendre en photo... contre quelques soles.


Sur la place San Blas, on trouve le musée d'Hilario Mendivil - entièrement gratuit - et qui mérite vraiment le détour.







Les personnages au cou démesuré est la marque de fabrique de la famille.






Pierre Inca à 12 angles située dans un mur de la rue Hatun Rumiyoc. Exemple extrême des constructions murs cyclopéens polygonal chez les Incas, une technique sans ciment mais à taille complexe des pierres afin d'obtenir des joints parfaits.


Trace du passage des Espagnols avec ce balcon exemplaire.



Le musée Inca est un des musées principaux les plus remarquables. Il se trouve dans une maison coloniale de l'époque espagnole qui appartenait au lieutenant Corregidor Francisco Aldrete Maldonado qui l'a construire avec des pierres incas au début du XVIIe siècle. C'est pour cela que ce musée porte aussi le nom de la maison de l'Amiral. On y trouve la plus grande collection d'objets queros en bois mais aussi en métal, des bijoux, poteries, textiles et momies...




La cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption est l'église-mère de l'archidiocèse de Cuzco. Elle a été fondée en 1559 sous l'impulsion du vice-roi Andrés Hurtado de Mendoza1 et des missionnaires espagnols. Elle se trouve que la « Plaza de armas »  jouxtant l'église de la Compagnie de Jésus.





Au centre de la place d'armes, on trouve une fontaine surmontée d'une statue dorée de l'Inca.



Le temple du Soleil est devenu un couvent après la conquête par les conquistadors. Ils offrent le temple à l’ordre des frères dominicains pour le transformer. C'est ainsi que l'on peut voir se côtoyer l'architecture européenne et inca. Une partie du site a été préservée. Mais le Temple du Soleil lui-même est entièrement détruit.


Le Temple du Soleil ou Coricancha , littéralement, en quechua : « enceinte de l'or », représentait le lieu le plus sacré de l'empire des Incas.




C'est à partir du Qoricancha que rayonnait le système des Ceques. Ce système était composé de quarante-et-une lignes imaginaires, le long desquelles s'agençaient trois-cent-vingt-huit huacas dispersés de part et d'autre de Tahuantinsuyu1. Cette organisation particulière permit un contrôle total de l'empire à partir de Cuzco.



La ville, encaissée dans la vallée doit s'étendre sur les hauteurs.


Jour de grève à Cusco. La ville est aux piétons et surtout aux touristes. Les manifestants veulent que se construise l'aéroport international de Cusco. Dans l'autre camp, on ne décolère pas de voir de bonnes terres sacrifiées sur l'autel du tourisme.







Nous avons visité un atelier de fabrication de bijoux où les prix étaient à la hauteur !



Le voyage touche doucement à sa fin. En route pour la dernière étape.

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