samedi 7 novembre 2015
Je revendique ma liberté.
Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais je suis une grande utilisatrice des nouvelles technologies, des nouveaux modes de communication. Blogger, Twitter, Skype et autre Facebook font parties de mon univers tout comme Pinterest et Youtube alors que j'utilise peu les SMS et les appels téléphoniques, Flickr, Myspace et pas du tout Instagram, Snapchat, Foursquare et tout ce que je ne connais pas encore...
Sans être une vraie droguée, ils sont devenus des outils de vie quotidienne, des fils qui me relient à ma famille éclatée, aux gens que j'aime, à d'autres que je connais, certains que je découvre et malheureusement à quelques erreurs de casting. Ces erreurs, on ne les voit qu'après ; une fois que le mal est fait.
Je n'avais pas du tout prévu d'écrire ce post en ce samedi matin mais il est arrivé hier après-midi quelque chose qui m'a fait sortir de mes gonds. Avec les années, je suis pourtant devenue plus ronde au sens physique mais surtout au sens mental. Je suis plus coulante, moins prompte à démarrer, je laisse aller les choses... jusqu'à un certain point et là le point a été franchi.
Nous étions avant-hier soir chez des amis. Réunion de travail, temps d'échanges toujours agréables lorsque l'on côtoie des personnes avec lesquelles on a quelque chose à partager ; souvenirs, anecdotes, conseils, fous rires. Tout ce qui crée une belle relation, un cercle de confiance, un rapport amical. La soirée ne s'est pas terminée très tard et chacun a, je crois, passé un beau moment.
Parce que nous ne sommes pas des bébés-louloutes de classe maternelle, nous n'avons pas étalé notre vie sur Facebook. Tout au plus y-a-t'il eu un remerciement codé, une image-gag... Enfin, rien qui ne permettre de savoir qui recevait qui et pourquoi. C'était sans compter sur un de nos contacts communs qui n'a vraisemblablement rien de plus intéressant à faire que de suivre à la trace nos emplois du temps et a poussé le bouchon (non il ne s'appelle pas Maurice) jusqu'à téléphoner à l'un des quatre fantastiques pour savoir si nous nous étions bien amusés, pourquoi nous nous étions vus... Shocking !
Là, je hurle avec le loup. Personne n'a jamais été autorisé à entrer dans ma vie privée. Je reçois qui je veux. Je vais chez qui je veux. Je fais ce que je veux. J'écris ce que je veux. La vie des autres ne m'intéresse que dans le mesure où ils m'ouvrent leur porte et m'invitent à entrer dans leur univers. Je ne me laisserai jamais intimider par un stalker. Si certains ont des problèmes de santé mentale, il existe, fort heureusement, de bons praticiens. Qu'ils consultent !
J'aurais pu ne rien dire, faire semblant mais j'ai découvert le pouvoir des mots. Mots magiques qui une fois posés sur le papier ou sur l'écran libèrent l'âme. Mots écrits, plus forts que les mots lus ou entendus. Mots libératoires des tensions, des attaques, des sentiments négatifs qui apaisent et rendent plus forts. Ils ne font pas oublier les choses nuisibles mais ils les enferment sous verre afin qu'elles ne blessent plus mais soient des souvenirs de ce qui nous a fait grandir.
Cette bad expérience m'a appris que je devrai dorénavant mettre de la distance - beaucoup de distance - entre cet "indélicat" et moi. Comme le marron, il s'est grillé !
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