vendredi 13 février 2015

Vous prendrez bien un petit ver pour la maison

L'entomophagie est la consommation d'insectes par les humains. Elle est pratiquée principalement dans certaines régions d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine. On estime à plus de 2 milliards ceux qui complètent leurs régimes alimentaires avec des insectes. Si cette consommation existe depuis toujours, ce n'est que récemment que l'entomophagie a capté l'attention des médias, des instituts de recherche, des chefs cuisiniers, des membres de l'industrie alimentaire, des législateurs et des institutions qui s'occupent de l'alimentation humaine et animale.

La croissance démographique, l'urbanisation et la montée des classes moyennes ont fait augmenter
la demande mondiale en aliments, et en protéines d'origine animale. La production traditionnelle
d’aliments pour animaux domestiques, comme le soja et les céréales de farine de poisson, doit donc s’intensifier puisqu'en 2030 ce seront plus de 9 milliards de personnes qui devront être nourries ainsi que, tous les animaux élevés chaque année pour l'alimentation, les loisirs et comme animaux de compagnie.

Une des façons de répondre aux défis alimentaires est d’envisager l'élevage d'insectes qui se trouvent partout et se reproduisent rapidement. Ils ont des taux de croissance élevés et n'ont qu'un faible impact sur l'environnement pendant tout leur cycle de vie. Riches en nutriments, ils ont une teneur élevée en protéines, matières grasses et minéraux. Ils peuvent être consommés entiers ou réduit en poudre ou pâte et incorporés à d'autres aliments. Ils peuvent être élevés à partir des déchets organiques tels les déchets alimentaires.

La consommation d'insectes semblerait  avoir de nombreux avantages pour la santé et pour l'environnement. Alors qu'il faut généralement 8 kilos d’aliments pour produire un kilo de viande, deux seulement sont nécessaire pour produire 1 kg d'insectes. Les bœufs produisent 10 à 100 fois plus de gaz à effet de serre par kilo d’insectes. Ils nécessitent beaucoup moins d'eau que l'élevage de bétail
conventionnel...

Je n'avais jamais vu de vers "comestibles" (vers morios) et, même si j'ai eu l'occasion de les goûter, je ne m'y suis pas aventurée. Dan a tenté l'aventure et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'en a pas gardé un souvenir extatique. C'est peut-être (sans doute) l'avenir de l'homme mais personnellement je me tournerai vers une autre source de nourriture. Et pourquoi pas la nourriture spirituelle (Joke)

2 commentaires:

  1. 50nuancesdemoi.com14 février 2015 à 11:11

    Je pense qu'il me faudrait un " vers" ( verre ) dans le nez pour y gouter !! ^+^

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  2. Et je ne suis même pas certaine qu'il passerait !

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