Le livre, je l'avais lu il y a quelque années, cadeau de Philippe Alka (Merci Philippe!).
Avant-hier soir, j'étais seule et je cherchais quelque chose à écouter ou à regarder sur Youtube. Oscar et la dame rose était là, juste devant moi, à un clic de souris. Je n'ai pas hésité.
Choc tout de même quand le vieille dame du livre laisse la place à une Michèle Laroque ex-catcheuse reconvertie en livreuse de pizzas. Mais l'histoire du petit Oscar, dix ans, atteint d'un cancer à qui ni ses parents ni le docteur Dusseldorf n'osent dire la vérité est tellement touchante... Oui, j'ai versé des larmes parce que la maladie d'un enfant n'a jamais de sens pour un adulte.
Michèle Laroque, en Rose, femme de caractère, victime d'un marchandage pour pouvoir livrer ses pizzas à l'hôpital, parvient à renouer le fil de la communication avec l'enfant. Et pourquoi n'écrirait-il pas à Dieu ?
Lettre après lettre, Oscar parle de ses douleurs, ses inquiétudes, ses joies, son premier amour.
Il lui reste peu de temps à vivre. Qu'à cela ne tienne. Rose lui propose de faire comme si chaque jour comptait pour dix ans. Oscar va ainsi vivre toute une vie en accéléré.
Au fil des jours, une amitié sincère et particulière naît entre Oscar et Rose ; amitié qui va bouleverser leur destin et si nous avons bien écouté, le nôtre un peu aussi. La vie est courte. La maladie guette.
Si je ne devais retenir qu'une seule réplique du film...
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