jeudi 16 octobre 2014

Chapitre 9 : L'Oiseau Imaginaire

Chapitre 9 : L'Oiseau Imaginaire

Les sirènes se retirent dans leurs chambres sous la mer. La mer monte et lèche déjà les pieds de Peter. Pour passer le temps, en attendant, la mort, Peter fixe un papier qui flotte sur les vagues. Le papier lutte contre les flots et Peter applaudit à chaque fois qu’il remporte une victoire sur la vague. Le papier se dirige vers Peter car il n’est autre que l’oiseau imaginaire. Il a appris à se servir de ses ailes comme rames et il vient pour sauver Peter en lui offrant son nid ou pourtant se trouvent encore ses œufs.
Dès que Peter reconnaît l’oiseau, il se met à lui demander ce qu’il fait là. L’oiseau lui répond mais, comme ils ne parlent pas le même langage, c’est un véritable dialogue de sourds et chacun perd ses bonnes manières et se lance des injures. Mais, l’oiseau est résolu à sauver l’enfant, sans doute à cause de ses dents de lait, ou tout simplement parce qu’elle est une maman.

Malgré sa fatigue, l’oiseau amène le nid à proximité du rocher et s’envole pour mieux faire comprendre à Peter ce qu’elle lui a crié pendant de longues minutes.

Peter prend les deux œufs dans ses mains Que va-t-il bien pouvoir en faire ? L’oiseau cache sa tête sous ses ailes. Sur le rocher, se dresse un piquet. Un pirate a perdu son chapeau dans la bagarre. Il est en toile goudronnée, imperméable avec un large bord. Peter dépose les œufs dans le chapeau qui flotte. L’oiseau a maintenant un nouveau nid. Elle descend et e remet à couver. Peter quand à lui, monte dans le véritable nid, y plante le piquet et attache sa chemise en guise de voile. Chacun part vers son destin en se souhaitant bon voyage.

Peter aborde dans un endroit où l’oiseau pourra retrouver son nid facilement. Hélas pour le pirate, son chapeau a été définitivement adopté par l’oiseau. D’ailleurs aujourd’hui encore, les oiseaux imaginaires construisent des nids en forme de chapeau avec un large bord où leurs petits peuvent pendre le frais.

La fête bat son plein dans la maison souterraine. Chacun a une aventure à raconter mais, la plus incroyable, c’est que l’heure du coucher est passée depuis longtemps. Pour gagner encore un peu de temps, les enfants réclament des pansements et des bandages. Cependant, Wendy n’est pas dupe et les met au lit sans tarder. Le lendemain, pourtant chacun reçoit son pansement et les enfants peuvent boiter à leur aise ou porter le bras en écharpe.


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